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Quelles sont les sources utilisées pour écrire la vie d’un inconnu de l’histoire ?

Le mercredi 13 juin 2007, par Alain Denizet

Arrière-grand-père de mon grand-père, Aubin Denizet (1798-1854) était le premier ancêtre sur lequel les mémoires étaient muettes. Malgré la filiation qui me rattache à lui, il était un étranger, l’un de ces oubliés de l’histoire que chacun de nous peut compter dans l’arbre de sa parentèle. C’est pourquoi j’ai voulu connaître le monde d’Aubin en croisant généalogie et histoire. Quelles furent mes sources et quel fut le résultat de cette enquête ?

Grâce aux registres paroissiaux et à ceux de l’état-civil, j’ai reconstitué sa généalogie en notant les noms des parrains, des marraines et ceux des témoins aux inhumations et aux mariages. Une carte des affinités a dès lors pris forme, complétée par celle des relations de voisinage rendue possible par l’exploitation croisée du cadastre et des actes notariés. La connaissance de ses familiers était la garantie de sélectionner par la suite les affaires qu’il avait eu le plus de chance de connaître à leur contact, éléments essentiels à la compréhension de l’atmosphère de son village et qui nous sont connus par les archives municipales et départementales.

Dans les premières, outre les délibérations du conseil municipal et du bureau de bienfaisance, on trouve également les liasses contenant les élections, le nom des votants et des scrutateurs ; la liste des intempéries, des incendies, des enfants abandonnés, telle la petite nièce d’Aubin, mais aussi le nom des réquisitionnés - dont sa mère - pendant l’occupation prussienne de 1815, événement local qui fait le lien avec la « grande histoire ».

Aux archives départementales, les registres de notaires renseignent des domaines différents et, en premier lieu, la vie privée de nos ancêtres qui est l’aspect le plus difficile à cerner : inventaires après décès et ventes mobilières donnent des informations sur le nombre et l’aménagement des pièces, l’état et le prix du linge, des meubles, des couverts tandis que testaments, héritages, demandes de pension et contrats de mariage nous font entrer dans le jeu des relations familiales ; enfin, ventes, achats et emprunts nous mènent au cœur des stratégies sociales et donnent souvent de précieuses données généalogiques.

La série U consacrée à la justice est extrêmement riche pour appréhender la vie quotidienne. On y rencontre Aubin témoin dans une affaire de ratirage, son voisin qui bat sa femme ou encore le marchand de chevaux du village appelé à témoigner aux assises contre son courtier indélicat. La série R nous apprend qu’Aubin a échappé à la conscription, mais que son frère « bon pour le service » fut réformé à cause de sa petite taille (1,45 m) : cette série est la seule (avec les passeports intérieurs et les archives judiciaires) à donner un signalement physique.

Ces fonds communaux et départementaux ont été complétés par des recherches ciblées aux archives nationales et à celles du diocèse de Chartres, par la lecture exhaustive du journal « Le Glaneur » de 1835 à 1851 et par les fonds privés de la famille de Cambray.

Ainsi, les 150 signatures d’Aubin, le nombre égal de fois où son nom est mentionné (cadastre, recensement, listes électorales, conseil municipal), la recherche systématique des mêmes indices laissés par sa famille, ses connaissances et la quête des évènements qui ont marqué le village et ses environs permettent de dresser le portrait d’un laboureur, homme discret, conservateur, petit notable et d’être avec lui dans son monde, le temps d’un livre. Comme s’il faisait désormais partie de la famille.

Note : En reprenant la même démarche qu’Alain Corbin pour son ouvrage Le monde retrouvé de Louis-François Pinagot, avec toutefois en prime l’utilisation des archives de notaire, l’historien Alain Denizet, nous montre dans son remarquable ouvrage qu’il est désormais possible, au moins pour le XIX° siècle, de « faire revivre ses ancêtres, de donner chair et vie à ceux qui n’ont laissé que de rares traces dans les archives ? ».

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19 Messages

  • Je suis en possession de cet ouvrage et je l’ai lu avec beaucoup d’intérêt : il est bien documenté et on s’imagine facilement ce qu’était la vie paysanne de cette période. Je l’ai d’autant plus apprécié que ma famille est de la région, certes elle n’est pas beauceronne mais limitophe (Vendôme)
    Un autre ouvrage "les papiers d’un laboureur : au siècle des lumières Pierre Bordier : une culture paysanne" de Jean Vassort relate très bien la vie d’un paysan vendômois.

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  • J’apprécie ces renseignements, mais hélas vous parlez d’un homme.

    Comment procéder pour retrouver une arrière grand mère, pauvre servante dans des fermes, qui a eu plusieurs enfants mais ne s’est jamais mariée, dont on ne connait que son âge approximatif et le lieu aux différentes naissances. Idem pour sa mort trouvée grâce au patronyme connu de celui qui l’a déclarée. Malheureusement, ce dernier n’était que le mari de la petite fille dont les parents étaient déjà morts. Il a donc déclaré "née de parents inconnus".

    Impossible de connaitre sa date et son lieu de naissance, ni ses parents. A l’époque les femmes n’étaient pas témoin, tout juste marraine à condition d’être d’un certain milieu. Introuvable dans toutes les communes du secteur dans les années approximatives.
    Ceci sans oublier que les prénoms usuels n’étaient pas toujours les vrais.

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    • Vous avez hélas parfaitement raison puisque j’ai le même problème pour mon arrière-grand-mère paternelle, dont j’ignore la date exacte et le lieu de naissance. Déja, sans lieu précis, ça se corse, mais sans autres possibilités telles que les registres militaires, il est presque impossible de la retrouver. Mon seul espoir est de faire toutes les tables décennales aux environs de l’année de sa naissance de toutes les communes du département... Je l’ai fait pour le Nord, pensant qu’elle y était peut-être née vu que sa fille était née à Fourmies ! Eh bien, non... Je n’ai rien trouvé. Travail fastidieux ! J’ai remarqué qu’après la révolution française, les femmes, qui pourtant avaient participé activement à sa réussite, ont été moins considérées qu’avant puisque tous les témoins étaient des hommes...
      Nous sommes malheureusement les oubliées de l’histoire, ce qui est fort injuste et révoltant. Il n’y a qu’à voir dans les registres paroissiaux où l’on ne cite que le père en cas de décès d’un enfant alors que c’est leur mère qui les a mis au monde bien souvent au péril de sa vie... et où les noms des mariées sont rarement trouvées dans les TD des mariages.
      Mais dans une société macho, il faut, comme Charlotte Corday, s’imposer par autre chose que la parole, choix qui n’a pas été le meilleur, je vous l’accorde ! Alors, quand on nous montre la Révolution sous les traits d’une femme portant le drapeau de la liberté, ça me fait bien rire, car les femmes ont été opprimées par le pouvoir masculin et n’ont obtenu le droit de vote qu’il y a seulement quelques decennies... et au péril de leur couple ! J’attends avec impatience que le département de l’Aisne soit en ligne afin de faire la même chose que pour le Nord ! Souhaitez-moi bon courage...

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      • j’ai eu le même problème que vous pour retrouver mon arrière-grand-mère dont je connaissais pourtant toute l’ascendance ainsi que celle de son mari, j’ai mis 25 ans à la retrouver mais grace aux archives de Saone et Loire en ligne, j’ai pu retrouver ses lieu et date de mariage et ses lieu et date de naissance (1854) mais la page du registre des naissances manque, son contrat de mariage est introuvable.En 1879,elle a fait une demande de divorce dont on ne retrouve pas le jugement et pour finir , elle est allée vivre à Paris après avoir abandonné son fils de 3 semaines à sa grand-mère...La piste parisienne va être difficile à retrouver surtout qu’il n’y a pas de liste électorale pour les femmes et que les recensements n’ont débuté qu’en 1926 à Paris !
        De quoi occuper sa retraite, Bon courage à vous.

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        • Rebonjour,
          Pourriez-vous me donner le nom de votre ancêtre afin que j’essaie de la retrouver sur Généalogie.com où je suis abonnée.
          Rien ne dit qu’elle ait fini sa vie à Paris. Avez-vous essayé sur Cybergenealogie.fr, FranceGenWeb, Planète Généalogie ? Ou tout simplement sur les forums généalogiques ? Je n’ai rien trouvé concernant mon AGM mais à présent que les archives de l’Aisne sont en ligne, j’aurai peut-être plus de chance.
          A très bientôt de vous lire.
          Amicalement.

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      • Quelles sont les sources utilisées pour écrire la vie d’une inconnue de l’histoire ? 24 juillet 2010 18:11, par massoni-helleu marie- frederique

        bonjour , j’ai eu ce probleme en decouvrant un acte de naissance a Bapaume , j’ai trouvé des ratures sur le dit acte : du03-04-1798 et en marge la daqte d’un jugement ayant eu lieu a Arras le...11-02-1824(le temps de la reflexion ..sans doute !!!!! La "jeune mariée accouchant 3mois apres le mariage et le "jeune marié ayant connu sa future femme que un mois avant de convoler , le"nouveau pere n’etant pas la ,ala delivrance ,les voisins l’ont declaré"DEREUX" nom du dit pere ! le Mr a du decouvrir l’acte au moment du mariage du pretendu "fils". J’ai obtenu l’acte de jugement : 10 pages de deliberation !!!!!pour que le fils porte le nom de sa "mere" mais pas celui de son" geniteur !!!! UN divorce avait ete prononcéle 10 juin 1799 aBapaume ! je ne connais pas le nom du pere réel mais je peux imaginé l’Histoire du couple !.

        L2eme histoire est a Paris en 1848 : aux enfants trouvés l’arriere -grand-mere de mon pere se retouve orpheline, lors de son mariage je trouve le N° du dossier(reclamé aussitot aParis , elle a eu une vie agreable car placée a Amiens elle a ete elevée dans une famille aisée la considerant comme leur fille !(acte mariage attestant)mais elle croyait etre adoptée...c’est ce qu’elle a toujours dit a sa "Famille" mais elle devait cacher la veritée. Sur le C.M chez le notaire il est dit qu’a ses 21 ans ,Elle serait reconnue etant leur "fille" hors a sa date de deces que j’ai cherché 15 ans ; elle a son vraie nom de naissance donc connaissant le nom de ses personnes elle ne pouvait pas ignorée son "vrai nom" ?????

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      • J’ai exactement le même problème avec mon arrière grand-mère que je pense née en Belgique, non mariée, mais j’ai pu trouver grâce à GENEASERVICE, vraiment par hasard qu’elle avait déposé une publication de mariage à Levallois Perret avec un homme qui ne pouvait pas se marier avec elle, car il était déjà marié en Belgique et elle ne le savait pas (ça je l’avais entendu dire par la Famille) J’ai donc à présent le nom de cet homme, mais comme ils n’étaient pas mariés, ça ne me donne rien sur l’arrière grand-mère. Sur tous les actes d’état civil de ses enfants il n’y a que son âge et jamais de lieu pour sa naissance. Je suis donc bloquée. Comme vous le dîtes les femmes n’ayant pas le droit de vote, où chercher ? ?
        Annie H

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        • Bonjour,
          S’il y a eu une publication de mariage comme vous le dites, peut-être ont-ils publiés les bans qui se trouveraient alors dans les registres ? Avez-vous essayer les faire-parts de mariage ou de décès sur GeneaNet ? (On peut également les consulter à la BN de Paris.) Si la publication de mariage a été faite à Levallois-Perret, c’est, en principe, que votre AGM y habitait. Peut-être qu’un petit tour aux AD des Hauts-de-Seine ou une demande d’aide sur le forum, qui sait ?
          Bonne chance à vous.

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  • Bravo Alain... mais comment fait-on lorsqu’on habite loin de sa région d’origine ? Qui accepterait d’ aider à la recherche ? Personnellement, je n’ai que les "archives en ligne" à ma disposition - ce dont je ne me plains pas - et pour le Midi (le Tarn) c’est "le fil d’ariane" qui m’aide ainsi que l’association généalogique de Toulouse... Quant au Jura pour lequel je me suis déplacée, ils m’ont conseillé de m’adresser à une Association, qui n’a pas encore eu le temps semble-t-il(depuis le mois de mai) de m’adresser une réponse.

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    • Bonjour Charlie, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’article sur le livre de M. Denizet, car je suis comme vous, en quête de renseignements sur quelques aïeux, pas lointains du tout, sur lesquels on ne sait rien. J’habite le Jura depuis peu, et curieuse de mon nouvel environnement, j’ai lu avec beaucoup de plaisir une historienne qui s’est intéressée en particulier à la Petite Montagne, Colette Merlin. Peut-être rencontrerez-vous dans ses livres ce que vous cherchez, vous n’avez pas indiqué quels villages précisément, mais par le prêt inter-bibliothèques, par exemple, vous pourrez vous rendre compte par vous-même. Il y a aussi à Lons une société d’histoire locale qui édite ses comptes-rendus... Bonne chance

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    • Bonjour,
      Il est vrai qu’il n’est pas toujours aisé de se déplacer et les demandes faites aux associations sont souvent infructueuses mais toujours les bienvenues.
      J’ai eu le même "souci" que vous et puis j’ai fait fait appel à un généalogiste professionnel.
      Le coût en rapport avec ma demande n’était pas élevé. J’ai été surpris de sa rapidité et de la qualité de ses réponses.
      Bon courage à vous

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  • J’applaudis à votre travail, M. Denizet. C’est en effet très difficile de découvrir la vie de Monsieur Tartempion, illustre inconnu et pourtant souvent bien riche en évênements intéressants : mais où sont-ils relatés ?
    Personnellement j’ai eu la chance incroyable de trouver dans la série T des Archives Nationales plusieurs cartons remplis exclusivement des correspondances d’un de mes cousins éloignés (1749-1803)avec ses maîtres entre 1770 et 1788 : passionnant. Cela m’a permis de rédiger une biographie très exacte d’une trentaine de pages utilisant toutes les informations en ma possession. J’ai ensuite versé dans le roman en complétant les vides de cette biographie par des aventures de nature sentimentale plausibles avec le caractère du personnage et son époque turbulente. C’est un travers dans lequel un généalogiste qui se respecte ne devrait sans doute pas mettre le doigt, cependant je pense qu’en annonçant clairement que, même si tous les évênements réels sont conservés, il s’agit d’un roman, il n’y a pas tromperie sur la marchandise. Ce roman s’intitule "Les Malheurs d’un Enfoiré" (car malheureusement c’en est bien un) et a été édité à compte d’auteur cette année par une société qui vient d’être déclarée en cessation de paiement : les avatars bien connus d’un auteur mal inspiré dans le choix de son partenaire.

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  • bonjour,
    J’ai été très intéressée par l’article d’Alain Denizet. Comme lui j’ai lu le livre de Corbin.
    Je fais la même démarche actuellement d’écrire un document consacré à l’arrière grand père de mon grand père (1740 - 1810). Mais je me heurte aux archives d’avant la révolution, période que nos deux écrivains n’ont pas eu à affronter. Et je suis bloquée sur la jeunesse de mon héros. Comment a-t-il été élevé ? Percepteur ou école ? les archives municipales de l’époque sont quasi inexistantes.
    Je suis ouverte à toutes suggestions. J’ai fait la liste des archives à fouiller aux AD d’Evreux, mais vous avez peut-être des conseils précieux à me donner
    Cordialement
    Chantal

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  • Bravo pour la rigueur de la méthode, le sérieux ... et tout le travail que cela représente, le temps consacré. Vous détaillez de manière très claire ce qu’effectivement et plus ou moins intuitivement j’imaginais être la bonne manière de faire. Mais quel boulot, sachant que toutes les recherches ne sont pas fructueuses, tant s’en faut ! J’ai passé du temps, lors de vacances sur place, à feuilleter la presse du moment pour avoir quelque piste concernant la mort brutale d’un aïeul notable local, et n’ai presque rien trouvé : discrétion de bon ton ? gêne ? allez savoir... j’admire votre démarche !

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  • Très bon résumé des possibilités de remettre un "inconnu" ou une famille dans le contexte où elle a vécu. Nous avons pu nous lancer dans cet exercice à plusieurs reprises et c’est fort enrichissant pour nous-mêmes et notre histoire.
    Une autre source, pas toujours facile à exploiter : la graphologie. Quand vous avez la chance de trouver un texte (ou si possible plusieurs, et à des époques différentes de sa vie)de la main de la personne concernée,il y a de réelles possibilités de déterminer le caractère, le métier, voire les maladies... Même des signatures peuvent conduire à un indice, à utiliser avec prudence. J’ai même une amie qui s’est risquée à l’étude astrologique, rendue plus facile par la connaissance des grandes dates de la vie du personnage ! Même si tous ne partagent pas cet avis, je pense qu’il a beaucoup de possibilités d’enquêtes.

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  • Bonjour à tous.
    L’excellent Thierry sabot ayant ressorti cet article d’alain Denizet, je viens témoigner sur mon expérience.
    Une ignorance totale de ma famille et des découvertes incroyables sur UN personnage après 5 ans de recherches ,14 mois d’écriture et j’ai publié en mars 2010 un ouvrage sur mon arrière arrière grand père et surtout sur la vie sous le second empire dans les campagnes : Le maitre de Guengat où l’emprise d’un maire en Basse-Bretagne au XIX siècle.
    Je n’ai pas eu besoin d’inventer des situations.Je me suis contenté de mettre en scène les différentes archives retrouvées.Il faut intéresser le lecteur par un récit qui doit se lire comme un roman.
    Il me reste une centaine d’exemplaires sur les 1000 à compte d’auteur.J’ai trouvé un bon imprimeur (Cloitre à Saint Thonan près de Brest), pris ce qu’il y avait de plus beau comme papier, illustré avec des photos couleur et je me suis fait plaisir.Un cousin a créé un site qui complète le livre et je dois dire que c’est une expérience fantastique.Les séances de dédicaces ,les salons, les nombreux courriels échangés avec des lecteurs ravis, que demander de plus ?
    Je fais actuellement des recherches très poussées pour écrire un autre ouvrage et en retraite depuis deux ans ,je ne m’arrêterai surement pas là.
    J’ai eu envie d’écrire après avoir lu l’excellent livre d’Alain Denizet.
    mon site :
    http://www.chuto.fr

    Bonnes recherches et lancez vous.Vous en tirerez d’immenses joies.Si vous cherchez un profit financier ,il est préférable de faire autre chose.
    Pierrick Chuto

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  • Je tombe par hasard sur cet article..et il retentit trés fort pour moi...
    En effet, au delà de l’intérêt à rechercher ses racines et dreqsser son arbre généalogique, cette "plongée" dans le quotidien de nos ancêtres, inconnus, m’apparait essentielle et est devenu, pour moi, essentielle.
    Les registres paroissiaux lorsque l’on a affaire à un curé disert (et ça arriver !), les actes notariés, et tous les petits indices glanés ça et là nous permettent de reconstituer un environnement, cerner des personnalités.
    J’en donne pour exemple, mon arrière-arrière grand mère paternelle.

    Pendant 5 ans, j’ai essayé de percer le mystère de cette femme, née de père et de mère inconnu, en un lieu inconnu, et dont l’identité au travers des actes d’état civil était plus que fantaisiste...

    Et puis, par hasard(?), je découvre qu’elle est "enfant trouvée déposée à la boîte de l’hospice des enfants tyrouvés de Marmande"... J’ai trouvé la "véritable" (!) identité qui lui avait été donnée par les Soeurs de la Charité et si je n’ai pas trouvé l’identité de ses parents biologiques, je sais qu’elle a été élevée par une nourrice qui devait lui marquer une certaine affection puisque son prénom a été donné à la petite fille de la nourrice. J’ai compris également comment des liens ont pu s’établir ensuite entre des membres de ma famille paternelle et ceux de cette nourrice....

    En règle générale, c’est aussi en étudiant l’environnement géographique, topologique, les usages en cours à l’époque que l’on comprend certaines alliances...

    En tout cas,c’est là que l’on s’aperçoit que la recherche généalogique tôt ou tard nous entraîne à nous intéresser à l’Histoire en général...et ce ne peut être qu’un bien !
    Solange

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  • Bonsoir Alain,

    Bravo et merci pour votre article. C’est vrai qu’en faisant nos recherches généalogiques, il arrive que l’on tombe sur des personnages sur lesquels on a envie d’en savoir plus. Cela a aussi été mon cas et ça donne encore plus d’intérêt à nos recherches, je dirai même c’est excitant.

    Je trouve qu’effectivement vous donnez de nombreuses pistes de recherches et le forum en a rajouté d’autres. Pour ma part, je pense aux archives municipales de Lyon qui sont très riches et de plus en ligne, à la bibliothèque municipale de Lyon (mais toutes les grandes villes ont ce genre d’outils à notre service). Je rajouterai pour ceux qui font des recherches en Suisse Romande les bibliothèques, et notamment la Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Fribourg qui possèdent de nombreux manuscrits.

    Bien amicalement.

    André

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