Sources AD 87 3 E 112/7 p.10-11/157
C’est la seule trace que je retrouve de ce Pierre BUISSON. Pas de décès dans la petite enfance ou à un âge plus avancé, pas de mariage non plus, malgré une recherche étendue aux communes voisines, aux départements voisins, et ceci en ayant utilisé toutes les sources habituelles.
Pierre BUISSON est le cinquième enfant du couple Jean (appelé aussi Jean Baptiste, voire Baptiste) BUISSON – Marie ANDRIEUX, sur sept enfants que j’ai pu retrouver.
Il est à noter que le premier enfant se prénomme également Pierre, qu’il est né aussi à Pageas, en 1824, qu’il s’est marié avec Marie Dureyceix en 1845 et qu’il est mort à Châlus en 1889. Les autres enfants sont Bernard (1826-1907), Marie (1829-1897), Jacques, mon arrière-grand-père (1835-1921), Marie (1840-1868) et Jean, né en 1844.
Il existe un autre élément intéressant en notre possession, c’est le recensement de Pageas de 1841 (AD 87 6 M 160 p.23/53 ), mais avec des discordances, voire des erreurs qui n’en sont peut être pas ! En dehors des parents, figurent en effet comme enfants du couple Léonard, âgé de 15 ans (il s’agit probablement de Bernard), de Marie, 10 ans, de Jacques, 7 ans, et enfin de Pierre, 5 ans et Joseph, 2 ans !!!
A noter que Pierre l’ainé, âgé de 17 ans en 1841, a du quitter le giron familial, ce qui est cohérent. Par contre, qui sont ce Pierre âgé de cinq ans et ce Joseph âgé de deux ans ? Ce dernier pourrait correspondre à notre Pierre, en supposant que le prénom usuel de Joseph lui a été donné pour le distinguer de son frère aîné. Partant de cette supposition, j’ai également effectué des recherches avec ce prénom Joseph, mais sans plus de succès !
Les autres pistes que j’ai explorées sont liées à la profession du chef de famille et à des changements de résidence. Ainsi, dans les années 1850, il exerce son métier au moulin de Ribeyreix à Saint-Priest-les-Fougères, en Dordogne. Son épouse va d’ailleurs décéder là-bas le 20/11/1851. Pierre, le fils aîné, est également meunier avec eux. Il existe là aussi un recensement de Saint-Priest, et justement pour l’année 1851, mais comble de malchance, la famille n’y figure pas, c’est un autre meunier ! Le recensement a-il-été effectué après le décès de la mère ?
En 1856, Jean (Baptiste) BUISSON est cette fois-ci meunier au moulin de la Braconnerie à Oradour-sur-Vayres. Sa présence est notifiée lors d’une promesse de mariage de sa fille Marie, née en 1840 (promesse sans suites d’ailleurs), mais il n’existe pas de recensement sur Oradour à cette époque.
Le dernier élément que j’ai essayé d’exploiter, mais sans succès non plus, c’est un éventuel départ de Pierre BUISSON vers l’Amérique, voire le Canada. Cette hypothèse repose en fait sur de vieilles histoires familiales (uniquement orales et sans aucune preuve) comme quoi un frère de mon arrière-grand-père aurait émigré là-bas. Cette hypothèse est bien sûr séduisante, trop sans doute (le fameux oncle d’Amérique), mais elle mérite probablement d’être plus fouillée, et après avoir fait quelques recherches sans succès sur les listes d’embarquement, avec les deux prénoms (Pierre et Joseph), je ne sais pas trop comment compléter ces recherches.
Tel est donc le but de ma recherche : retrouver le décès de cet arrière-grand oncle Pierre (ou Joseph) BUISSON, voire un mariage et même une descendance, en Haute-Vienne ou tout autre département voisin, voire outre Atlantique, sa dernière trace connue semblant être celle du recensement de Pageas de 1841.
Un grand merci pour votre aide ou toute suggestion.