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Accueil » Articles » Entraide généalogique ou historique » Pourquoi Guillaume Sauvage est parti s’établir à plus de 100 kilomètres de son domicile ?

Pourquoi Guillaume Sauvage est parti s’établir à plus de 100 kilomètres de son domicile ?

Le vendredi 27 janvier 2023, par Jacques Marquestaut

Mon ancêtre Guillaume SAUVAGE est né à Ruillé-Froid-Fonds (Mayenne) en 1805, mais, après son mariage avec Claire Laurent en 1833, on le retrouve cordonnier à Laval, et c’est à Lehon, un petit bourg à proximité de Dinan (Côtes d’Armor), qu’il meurt le 13 décembre 1874, à une bonne centaine de kilomètres de Laval. Je me demande ce que Guillaume SAUVAGE était venu faire, à 69 ans, dans ce petit village de Léhon, à plus de 100 kilomètres de son domicile.

Mon ancêtre Guillaume SAUVAGE est né à Ruillé-Froid-Fonds (Mayenne) en 1805...

... mais, après son mariage avec Claire Laurent en 1833, on le retrouve cordonnier à Laval...

... et c’est à Lehon, un petit bourg à proximité de Dinan (Côtes d’Armor), qu’il meurt le 13 décembre 1874, à une bonne centaine de kilomètres de Laval.

Son acte de décès (comme plusieurs autres actes de la même période) est dressé sur la déclaration de deus témoins, deux jeunes gens de 21 ans qui disent que le défunt est propriétaire, ce qui est exact, mais qui se disent « voisins » du défunt, ce qui est inexact car ils précisent que le défunt est domicilié à Laval.

Je me demande ce que Guillaume SAUVAGE était venu faire, à 69 ans, dans ce petit village de Léhon, à plus de 100 kilomètres de son domicile.

Un lecteur de la Gazette, connaissant bien la région de Dinan, aurait-il une idée sur ce qui a bien pu y attirer mon ancêtre ?

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12 Messages

  • Bonjour

    Je me suis amusé à chercher un peu, étant moi-même et ma famille mayennais depuis plusieurs générations. Un peu d’entraide mayennaise ne fait pas de mal.

    Guillaume Sauvage habitait bien à Laval car son acte de décès a été retranscrit le 3 mai 1975 dans le registre des décès de Laval (ce qui est bizarre, les retranscriptions sont habituellement plus rapides).

    Pourquoi était-il à Lehon ? On peut imaginer qu’il était en séjour ou qu’il y possédait un bien. Pourquoi pas ?
    Je pense plutôt qu’il y était pour des raisons professionnelles. Lehon était une commune proche de Dinan (avec laquelle elle a fusionné en 2018). Elle était dans la continuité du port de Dinan et est traversée par le canal de l’Ille et Rance. Or, à la date du décès de Guillaume Sauvage, ce canal est un haut lieu du trafic commercial fluvial : les marchandises sont acheminées jusqu’au port de Dinan, et, de là, elles rejoignent les grands ports de l’Atlantique.
    Je cite : « Tout au long du xixe siècle et durant les trois premières décennies du xxe siècle, le canal va remplir une vocation marchande. Les péniches chargent et déchargent du charbon, des matériaux de construction, de la chaux (notamment à Saint-Germain-sur-Ille où fonctionnent des fours à chaux), du bois à brûler, des métaux, des produits industriels ainsi que des produits agricoles (grains, pommes, vin, cidre) dans les petits ports situés entre Dinan et Rennes.

    Entre 1860 et 1880, c’est de 1100 à 1800 passages de bateaux par an et le transport de marchandises qui s’élève à 150 000 tonnes. Le 26 avril 1857, le train fait sa première apparition en gare de Rennes. La ligne Rennes-Saint-Malo ouvre en 1864 aussi à partir de 1911, le volume de marchandises transportées sur le canal ne cesse de décliner. » (Wikipedia)

    Tout ceci n’est que spéculation. La succession de Guillaume Sauvage vous en dira peut-être plus. Il apparaît dans les tables de successions du bureau de Laval (156Q73, n°25) avec deux successions. Les mentions qui s y trouvent laissent présager des successions importantes qui seront peut-être « bavardes ». Ce sont des pistes à ne pas négliger.

    Bonnes recherches

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    • Vous citez la gare de Rennes mais Dinan n’est pas Rennes. La gare de Dinan n’est ouverte que quelques jours après la mort de SAUVAGE, le 29 décembre, et elle se trouve sur la ligne Lison-Lamballe, pas directement sur la ligne Rennes-St-Malo.
      Ne pas oublier non plus que la commune de Léhon abrite un important asile d’aliénés au hameau des Bas foins. L’acte de décès ne précisant pas les adresses respectives et les deux témoins étant tout juste majeurs, sans lien social évident avec le défunt (ni d’âge, ni de profession), doit-on écarter cette piste ? Vérifiez déjà si ces deux témoins apparaissent souvent dans les actes de décès de la commune.

      Répondre à ce message

  • Vous aviez un hôpital psychiatrique à Lehon dès le 19e siècle... S’il n’y avait plus de place en Mayenne, il aurait pu transféré ailleurs. Voir aux AD22 si un dossier d’admission est conservé.

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  • Bonjour,

    Ce qui est étonnant, c’est le fait que les 2 témoins du décès (François LAGRUE et Louis VERVAULT) sont cités souvent comme témoins de décès en 1874 et 1875 (je n’ai pas regardé les autres années), et à chaque fois, ils sont dits "voisins" du décédé.
    Par contre, je ne les ai pas trouvés dans les recensements de Léhon en 1872 et 1876...

    Cordialement.
    Jacques

    Répondre à ce message

    • Au contraire, ça n’a rien d’étonnant. Vous répondez justement à la suggestion que je présentais dans ma précédente intervention.

      Ce sont probablement deux résidents qui servent habituellement de témoins pour les acte de décès de l’asile.

      Rappelons que les officiers d’état-civil ne devaient pas indiquer expressément que le défunt était mort dans un hôpital ou un asile. Ils pouvaient tout au plus indiquer l’adresse postale de l’établissement.

      Le fait que SAUVAGE aurait été "hospitalisé" à l’asile de Léhon expliquerait aussi qu’il conserve son domicile légal à Laval.

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  • Bonjour, il semble bien que la plus fréquente raison de mourir à Lehon était d’ être pensionnaire à l’asile vu le nombre de décès de personnes n’ habitant pas à Lehon.Au recensement seuls les religieux et le personnel apparaissent mais le nombre de pensionnaires est indiqué en note en 1874 ,plus de 500.Par ailleurs Les Vervault sont une famille de commerçants bien connus à Dinan
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4575194w/f2.item

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  • A-t-on cherché l’acte de décès de sa femme ?

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  • Cela vaudrait le coup de consulter aux AD 22, en série X, sous-série 1X 104, le répertoire alphabétique des aliénés internés dans les asiles du département (période 1863-1875), ainsi qu’en sous-série 1X 98, les dossiers individuels des aliénés (période An VIII - 1919).
    Attention pour ces 2 sous-séries, le délai de communicabilité est de 150 ans.
    Au moins, vous en auriez le cœur net !

    Jacques

    Répondre à ce message

  • Dans le recensement de 1872, il existe une Sauvage Marie-Jeanne à Léhon, page 14. Peut-être est-ce de sa famille ? Est-il recensé en Mayenne ?
    J.-F Garnier

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  • Bonjour,

    Une fois de plus, aucune manifestation du demandeur suite aux réponses qui lui ont été données à sa question de la semaine dernière.
    Sauf problème de santé -qui est évidemment envisageable- il serait opportun de participer aux échanges….

    Jacques

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