Durant la Première Guerre mondiale, Étienne, le fils ainé de la famille perd la vie. Ses parents Jules et Magdeleine, ainsi que ces sœurs Émilienne et Eugénie, voient leur projet de devenir propriétaire d’une ferme s’évanouir.
Tout est remis en question en 1920 à l’heure où la fille ainée, Émilienne, accouche d’un garçon, Louis, dit « l’héritier ».
Depuis le retour des poilus, la société locale, celle du Sud-Ouest en particulier, se réveille et se projette dans le futur. Des bruits se font entendre : les gros bailleurs seraient encouragés à céder leurs exploitations ? En effet, dans les tranchées, entre deux accrochages, les combattants comparaient leurs situations : contrairement aux pays du sud, les métairies sont rares dans le Nord, voire en voie de disparition. Alors, pourquoi pas dans notre coin ? Nous habitons le même pays ! Jules se décide alors à acheter la ferme Hicaubé afin d’honorer ainsi la promesse faite à Étienne de devenir propriétaire.
Un malheur survient : Émilienne, qui réside fort loin de la ferme, perd la vie. N’ayant pas la possibilité de s’en occuper, son père place Louis chez ses grands-parents à Hicaubé. Voilà enfin une occasion de le former au métier de paysan.
La Seconde Guerre mondiale éclate et Louis s’engage dans l’armée pour défendre son pays. Prisonnier, puis évadé, son périple, qui durera les cinq ans de conflit, l’amènera jusqu’en Afrique du Nord. Lors de son retour à la maison, en 1945, il fait connaissance de Hans, un prisonnier de guerre allemand (PGA), placé à la ferme Hicaubé comme ouvrier agricole. Jules, le grand-père, ne supporte pas les Allemands en général, et particulièrement Hans, qui en outre ressemble étrangement à son fils perdu Étienne, ce qui perturbe quelque peu la famille.
Bien que non issu du monde agricole, Hans travaille avec acharnement et se révèle bon ouvrier. Eugénie, la célibataire endurcie, a compris que Louis n’est pas intéressé par la ferme, elle propose alors à l’allemand de l’aider à gérer le domaine avant d’en devenir lui-même un jour propriétaire.
Comme dans la vie, tout ne se passe pas comme on le souhaite...
Jean referme les volets et les portes de la maison Hicaubé. Ses vacances passées en ce lieu à la fin des années 50 font partie de ces souvenirs qui l’habiteront encore longtemps.
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