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Marie Deroubaix, fille du Nord (4e partie)

De la presqu’île lyonnaise à Montchat...

Le jeudi 11 novembre 2010, par André Vessot

Marie Deroubaix et Paul Duchamp reviennent de leur voyage de noce et retrouvent leur nid d’amour au 17 de la rue Sala. Mais bientôt la famille va s’agrandir, déménager plusieurs fois dans la presqu’île, avant de rejoindre le 78 du Cours Eugénie, cher à ma grand-mère.

L’année 1904 est riche d’événements à Lyon où Victor Augagneur est maire depuis 1900 [1]. Edouard Herriot lui succédera l’année suivante. Au mois d’octobre de nombreux lyonnais accompagnent Antoine Gailleton, médecin et maire de Lyon de 1881 à 1900, pour son dernier voyage. On assiste aux premières semaines sociales qui ont fêté leur centenaire en 2004. Un événement est cependant passé inaperçu, au 17 de la rue Sala et à deux pas du journal "Le Nouvelliste", c’est la naissance d’un petit André [2] le premier de la tribu Duchamp.

Un peu plus d’un an après, Louis Emma Clémence [3] (bébé de 2 kg 500) vient rejoindre son grand frère. Le prénom choisi par les parents est chargé de symboles : Louise Tardy qui a accueilli Marie Deroubaix à Montchat est sa marraine, Clément Court beau-frère de Paul Duchamp et employé à la Chronique Sociale est le parrain, quant à Emma ce 2e prénom rappelle sa grand-mère hélas partie trop tôt. Entre temps la famille Duchamp a déménagé pour le 36 de la rue des Remparts d’Ainay.

Une modiste... renommée

Mais n’allons pas trop vite en besogne car Marie Deroubaix ne reste pas les deux pieds dans le même sabot. En effet au cours de l’été 1905, elle a repris son activité de modiste, mais à domicile en faisant du travail à façon pour la famille, les amis, les voisins. Je conserve précieusement les carnets où elle notait les noms de ses clientes ainsi que le coût des fournitures et de la façon. Sa marraine s’en réjouit :

"J’ai appris avec plaisir cher Paul que ma Mariette chérie était devenue modiste, ma filleule a donc tous les talents, j’espère aussi comme vous le dites cher neveu que notre chère Marie deviendra une modiste renommée, dont nous serons fiers. [4]"

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André et Louise Duchamp

La maison Deroubaix est en faillite

De Moulins les nouvelles ne sont pas très bonnes, dans une lettre à ses enfants Victor Deroubaix précise " ... mon affaire ne marche pas, le banquier Frobert m’ayant coupé mon crédit ...". Le 27 novembre 1905, le Tribunal de commerce de Moulins l’informe que par jugement du 21 novembre le Tribunal a prononcé l’ouverture de la liquidation judiciaire.

Dans une lettre à sa sœur [5], Albert Deroubaix fait le point de la situation :

"La situation où nous nous trouvons en ce moment ne semble pas s’améliorer, loin de là, et personne ne peut prévoir sa durée ni même la façon dont elle se terminera ; le liquidateur tient à faire déclarer la faillite, ce qui fera remonter la déclaration à une date éloignée ; par suite et c’est probable, nous voyons en perspective quelques longs procès, toute une comptabilité à repasser, les écritures à mettre à jour et, au total beaucoup de temps inutilement employé, si ce n’est qu’à manger le peu d’actif qu’il y a, nous ne voyons pas l’avantage de cette combinaison, puisque, à bien calculer et tout compte fait, la majeure partie des créanciers verraient leur dividende diminué.

Nous sommes dans une situation inextricable et n’avons pris encore aucune décision vraiment définitive. Papa cherche en ce moment un commanditaire pour racheter l’actif et arriver à proposer une transaction plus avantageuse à tous les créanciers. Et même en admettant qu’il y réussisse, qui peut affirmer que ces derniers accepteront les propositions qu’on leur offrira ?

Ce qu’il y a de mieux à faire, pour l’instant du moins, c’est d’attendre les événements ; on aura toujours le temps de mettre les projets que l’on trouvera à exécution, se tracasser outre mesure est excessif et n’aboutit à rien, et il reste toujours l’espoir d’un avenir moins sombre ...".

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Nouvelle adresse des Deroubaix

En fait les événements se sont précipités, comme en témoigne une nouvelle lettre d’Albert Deroubaix [6] :

... Mrs Frobert banquiers ont demandé et obtenu, d’ailleurs, la déclaration de faillite, ensuite ils ont acheté pour une somme relativement minime le fonds de commerce (marchandises et matériel) ; le propriétaire de l’immeuble rue de Lyon ayant vendu ou loué cet immeuble à une autre personne, les marchandises ont été transportées dans un local place aux foires, où Frobert a installé et commandité actuellement, notre ancien voyageur et comptable, Mr Bullion ; c’est donc en son nom que la fabrique de sacs marche maintenant, et nous, nous en avons été totalement éliminés.

Fort heureusement que la maison d’Yzeure avait été loué, par mon père qui le prévoyait, par une tierce personne amie, et nous ne sommes pas restés sur le pavé !

Donc nous voilà, sans ressources aucunes, et il faut travailler ferme pour gagner notre vie.

Par suite de l’insistance de plusieurs personnes amies, nous avons encore obtenu le mobilier le plus important ; mais cela nous fait belle jambe, si nous n’avons pas de pain à manger...

Les lettres adressées à Victor Deroubaix étant forcées de passer chez le liquidateur, Albert conseille à sa sœur d’envoyer le courrier à son nom.

Nous savons par les archives familiales que la procédure de liquidation a encore duré 3 ans.

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La famille Duchamp en 1910

Un événement tragique se produit en cette même année 1909, le dirigeable militaire "République" explose le 25 septembre à proximité de Moulins, faisant 4 morts. Mais revenons à Lyon, rue des remparts d’Ainay, où quelques jours après cette catastrophe Marie Deroubaix met au monde un petit garçon prénommé Henri [7], 3e rejeton de la tribu. Albert Deroubaix en est le parrain, hélas il ne pourra pas venir au baptême sa direction lui ayant refusé un congé. Depuis peu commis de la poste, dans une précédente lettre il avait annoncé à sa soeur sa réussite à l’examen d’admission [8] :

Albert rentre à l’administration des Postes

"J’ai une nouvelle à t’apprendre qui va sûrement t’étonner ; je vais rentrer dans l’administration des Postes et Télégraphes. Au mois d’octobre dernier, je me suis présenté à un examen pour l’emploi de surnuméraire dans cette administration, j’ai assez bien réussi puisque celle-ci m’a avisé, il y a quelques jours, que j’étais admis avec le classement ci-dessous :

59e sur 626 reçus et 3 000 postulants

et 2e sur 24 du département de l’Allier ..."

Mais revenons à notre petite tribu Duchamp dont les enfants n’échappent pas aux maladies infantiles, puisqu’au printemps 1910 ils contractent la coqueluche.

Traitement de la coqueluche



Il m’a paru intéressant de rapporter les propos de la tante Stéphanie [9], qui évoque le traitement de la coqueluche avant 1900.

"Je vous prie cher neveu et filleule de ne pas trop vous inquiéter afin de ne pas vous rendre malade aussi. Quand tu l’as eu chère Marie, tu étais bien jeune aussi, tu avais quatre ou cinq ans et Albert tout petit, je crois me rappeler qu’on vous donnait du sirop de Tolu et du sirop de Vannier on en faisait aussi avec de gros radis gris et du sucre candi, mais le Tolu et le Vannier étaient ordonnés par le docteur qui venait vous voir. Tu pourrais demander à ton docteur ma chérie si tu peux leur donner ces sirops ..."

Nouvelles du Nord

Cette chronique serait bien incomplète si je ne parlais du Nord, car cela fait partie de l’univers de Marie Deroubaix, les lettres régulières de sa marraine lui donnant les nouvelles de Lille et de Roubaix. Elle a ainsi appris le décès de son parrain [10] qui était malade depuis une dizaine d’années d’une affection au coeur, puis celui de son oncle Jules [11]. Stéphanie se retrouve maintenant l’unique survivante de cette grande fratrie des Loof. Albert lui a fait le plaisir d’une petite visite surprise, sa nouvelle affectation comme ambulant sur les lignes du Nord ayant bien facilité les choses... Stéphanie relate cette visite dans une lettre à sa filleule [12] :

... Quelle surprise inattendue il m’a fait, je revenais d’avoir été dîné, quand arrivée près de l’atelier il est arrivé vers moi me disant bonjour et me demandant si je ne reconnaissais pas. Juger de ma joie quand j’ai su que c’était Albert, j’ai de suite été demandé congé à l’atelier, et nous avons passé une bonne après midi ensemble. Nous avons été chez cousine Mathilde [13], ils ont été tout joyeux de le voir aussi, sur la route je lui ai montré l’ancien quartier où nous avons demeuré et la maison où il est né, il s’est encore rappelé de bien des choses, enfin mes chéris nous avons causé de vous tous et du bon vieux temps où vous étiez tous deux chez nous et que votre chère mère vivait, ah ma chère Marie quand est-ce que j’aurais le bonheur de te voir et la joie de connaître Paul...

Albert est revenu mercredi j’avais pensé le mener à Roubaix mais comme le temps était mauvais nous sommes restés à Lille, nous avons cherché après l’oncle Jules et ne l’avons pas trouvé. Je retournerai chez Mme Quagebeur afin d’avoir son adresse ... Albert pourra donc y aller une autre fois. Albert vous a écrit sans doute qu’il espérait avoir son changement et être nommé sur la ligne de Lyon, vous aurez donc le plaisir de le voir aussi...

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Monsieur et Madame Deroubaix devant leur maison d’Yzeure

Pendant l’été 1910, du 12 août au 22 septembre, la famille Duchamp passe ses vacances à Yzeure chez les Deroubaix. Paul est resté à Lyon, mais il écrit régulièrement à sa femme pour avoir de leurs nouvelles. On apprend ainsi que le 22 août un gros orage de grêle a fait beaucoup de dégâts, notamment dans le jardin du grand-père Deroubaix.

L’année suivante les Duchamp reçoivent la tante Stéphanie, toute heureuse de son voyage à Lyon où elle a pu faire connaissance de Paul Duchamp et retrouver sa chère filleule, devenue mère de famille.

Au 13 de la rue Laurencin

La petit tribu déménage une nouvelle fois en septembre 1913, pas pour aller très loin cependant, la rue Laurencin est tout de suite après la rue des Remparts d’Ainay. En novembre la famille s’agrandit encore, la petite Marthe fait entendre ses premiers cris aux locataires du n° 13 de la rue Laurencin. Pour Marie Deroubaix, jeune mère de famille, le travail ne manque pas, avec quatre jeunes enfants à élever, les tâches ménagères à effectuer et en plus son travail de modiste. Jusqu’à présent elle était secondée par son mari dont les tournées de représentant étaient limitées à la ville. Mais à partir de cette année 1913, il voyage dans toute la France, ce qui occasionne des absences prolongées du domicile familial.

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Rue Laurencin en 1916 (Henri, André, Marthe et Louise)

Paul Duchamp a eu la chance de ne pas être mobilisé pendant la guerre de 1914-1918, d’une part parce qu’il avait été réformé en 1897 et d’autre part en tant que père d’une famille nombreuse. Mais ce n’est pas le cas des cousins du Nord, notamment Henri Loof [14] qui se bat en Belgique. Stéphanie évoque cette période dans une lettre [15] :

... cependant des allemands sont venus ils étaient onze cents et sont restés trois jours du 2 au 5 septembre, pour se ravitailler, et comme le maire avait fait de Lille ville ouverte et qu’il avait par des affiches prié les populations de rester calme, qu’il aurait lui même fait le nécessaire pour qu’on ne soit pas en danger et qu’on ne dégrade pas la ville, enfin grâce à Dieu tout s’est bien passé. Mais ma chérie, quelle panique quand on annonçait que l’ennemi allait venir, mais aussi quel soulagement quand ils sont partis, cependant il y en a encore dans les environs, car ils se battent encore en Belgique. Pauvres belges ils ont dur à faire, notre cousin Henri se bat en Belgique aussi, reviendra-t’il on n’ose l’espérer, cependant ce serait terrible pour les parents s’ils perdaient ce fils, après en avoir perdu un de 19 ans si brusquement aussi en janvier dernier ...

Je soignais les blessés dans mon ambulance

Rémy Déjardin [16], autre cousin de Marie Deroubaix, parle aussi de ces années douloureuses [17] :

... Quand j’ai quitté précipitemment Roubaix le 5 octobre 1914 et que les boches me poursuivaient je n’ai guère pensé prendre votre adresse ! Je me suis bien souvenu de la rue des remparts d’Ainay mais je savais que vous n’y étiez plus depuis longtemps.

Quand Eva est venue me rejoindre en décembre 1916, elle ignorait aussi cette nouvelle adresse - et puis, pensez aux heures sombres que nous avons passées et qui faisaient que nous n’avions plus le goût de rien - ceux qui n’ont pas souffert ce que nous avons passé ne peuvent saisir notre état d’âme d’alors ...

J’ai été 2 ans et demi sans ou presque sans nouvelles d’Eva et de mes enfants. - Durant ce laps de temps je soignais les blessés dans mon ambulance et cet atmosphère triste, horrible même parfois, n’était guère fait pour me remonter - ensuite Eva et enfants sont venus en France libre - c’était en hiver 1916-1917, hiver dur, si vous vous en rappelez ? Nous avons failli perdre notre second d’une entérite attrapée à Roubaix - suite de mauvaises nourritures ...

Revenons rue Laurencin où la famille Duchamp poursuit son petit bonhomme de chemin. Notre Marie Deroubaix, certes bien occupée avec sa petite tribu, a lié des contacts avec son voisinage et notamment avec le père Léon Desribes [18]. C’est lui qui va prendre en charge la petite Louise pour la préparation de sa première communion qui a lieu le 24 mars 1916 à la chapelle des étudiants de la rue Laurencin. Une des qualités de ma grand-mère est la fidélité dans ses relations ; nous l’avions observé déjà avec sa marraine, avec le père Desribes elle va correspondre pendant près de 25 ans même lorsqu’il partira à Beyrouth, alors en Syrie.

Retour au 78 cours Eugénie

A la fin du mois de décembre 1916, Paul et Marie Duchamp accompagnent Palmyre veuve Tardy à sa dernière demeure ; vous vous rappelez de la cousine lyonnaise de Victor Deroubaix qui avait accueilli la petite Marie à Montchat il y a une vingtaine d’années. Louise Tardy se retrouve maintenant seule dans cette grande maison du cours Eugénie, elle fait la proposition aux Duchamp de la rejoindre. Ils acceptent et emménagent à Montchat au cours du mois de mai 1917. Deux mois plus tard, un petit Raoul [19] vient agrandir la tribu.

Pour Marie Deroubaix l’année 1918 sera plus éprouvante. A Yzeure elle avait déjà assez mal commencé avec l’explosion de l’atelier de chargement d’obus, évoquée dans un autre article (voir le lien ci-dessous). Cette catastrophe avait profondément choqué mon arrière grand-père, qui tombe malade quelques semaines après. Sa fille vient lui rendre visite le 28 avril, mais seul Paul Duchamp assistera aux derniers instants de son beau-père. Plus de vingt cinq ans après, et non sans émotion, ma grand-mère évoque ce souvenir dans une lettre à sa fille Louise. " ...nous attendons le 5. Ce sera un jour de triste anniversaire, puisqu’il me rappelle la mort de mon cher papa et je me vois encore, attendre anxieusement de ses nouvelles en 1918 le jour où tu renouvelais ta 1re communion et apprendre par un télégramme le soir la triste nouvelle de sa mort ... [20].

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Au 78 du Cours Eugénie

Heureusement les années se suivent et ne se ressemblent pas, car en 1919 Marie met au monde son sixième enfant, Pierre [21] le petit dernier de la fratrie des Duchamp. La tribu est maintenant au complet, bien installée dans ce coin tranquille de Montchat. Mademoiselle Tardy a même vendu sa maison à Paul et Marie Duchamp qui en deviennent propriétaires le 26 février 1920 [22].

Extrait de l’acte de vente Tardy/Duchamp



... La présente vente est en outre consentie et acceptée moyennant le prix de trente mille francs ...

... Le surplus du prix soit vingt mille francs est converti en obligation par les acquéreurs de loger avec eux d’une manière convenable la venderesse et de subvenir à un complet entretien, nourriture, chauffage, éclairage, blanchissage, soins médicaux en cas de maladie, inhumation dans son caveau à la Guillotière en cas de décès. En outre les acquéreurs devraient remettre chaque mois à Mademoiselle Tardy comme argent de poche une somme de trente francs.

Et il avait été entendu que Mademoiselle Tardy aurait le droit quand cela lui plairait de quitter les acquéreurs pour se loger et s’entretenir elle-même que dans ce cas les obligations ci-dessus stipulées seront remplacées par l’obligation solidaire pour les acquéreurs ou leurs ayant droit, solidairement entre eux, de servir à Mademoiselle Tardy une rente annuelle et viagère à son profit et sur sa tête de deux milles francs ...

Vous voulez sans doute savoir ce que sont devenues Marie Deroubaix et sa petite tribu Duchamp ?

Lien :

Sources :

  • Archives familiales (photos, correspondance ...)
  • Conservation des hypothèques (acte de vente Tardy/Duchamp)

[11er maire socialiste de Lyon, Justin Godart est l’un de ses adjoints

[2Né le 27/11/1904

[3Née le 05/09/1906

[4Lettre du 25/12/1905 de Stéphanie à Marie et Paul Duchamp

[5Lettre du 16/01/1906 d’Albert à Marie Deroubaix

[6Lettre du 25/08/1906 d’Albert à Marie Deroubaix

[7Né le 05/10/1909

[8Lettre du 08/02/1907 d’Albert à Marie Deroubaix

[9Lettre du 05/05/1910 de Stéphanie à Marie et Paul Duchamp

[10Décédé à Roubaix le 29/07/1906

[11Décédé à Lille le 29/12/1911

[12Lettre du 13/05/1910 de Stéphanie à Marie Deroubaix

[13Matilde Loof épouse d’Adolphe Priem, cousine germaine de Stéphanie

[14Petit fils d’Henri, le parrain de Marie Deroubaix

[15Lettre du 14/09/1914 de Stéphanie à Marie et Paul Duchamp

[16Petit-fils d’Henri Loof, le parrain de Marie Deroubaix

[17Lettre de Rémy Déjardin du 01/06/1919 à Marie et Paul Duchamp

[18Le père Léon Desribes est professeur de chimie biologique à la faculté de médecine

[19Né le 18/07/1917

[20Lettre du 29/04/1945 de ma grand-mère à Louise Duchamp, sa fille et ma mère

[21Né le 17/11/1919

[22Acte de vente passé devant Maître Rodet, notaire à Lyon

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13 Messages

  • Monsieur Vessot,

    Comme vous avez eu raison de garder toutes ces lettres ! Les dernières qui me viennent de la famille ont plus de 10 ans ! Maintenant nous nous téléphonons.Les parrain et marraine avaient à l’époque un rôle important et maintenant...? Je vous envie d’avoir pu garder toutes ces photos et toutes ces lettres. J’ai en ma possession des cartes envoyées par mon grand père paternel lorsqu’il était à Verdun et dans la Somme.Il disait à ses enfants, mon père avait 5 ans, il était l’aîné. "Soyez toujours bon et gentils avec votre mère, ne l’abandonnez jamais" Sur une de ces cartes au lieu de mettre le nom du lieu, il écrivit"Guerre 1914-1915- 1916-1917." Je pense qu’il n’en pouvait plus ! Il écrivait aussi lorsqu’il était dans la Somme" Depuis plusieurs jours, nous sommes dans la Somme ; quel massacre ! C’est encore pire qu’à Verdun. Quelle guerre et quelle sauvagerie !" Maintenant, je séjourne souvent chez un de mes enfants qui vit à Berlin. Comme le monde a changé ! L’histoire de votre famille m’intéresse beaucoup, elle est aussi la nôtre, l’histoire de nos grands parents.
    Monique Gripon Mansour

    Répondre à ce message

    • Marie Deroubaix, fille du Nord (4e partie) 12 novembre 2010 11:53, par André Vessot

      Merci pour votre sympathique message. C’est vrai que sans toutes ces lettres je n’aurai pas pu reconstituer toute l’histoire de ma grand-mère. En fait si elle n’était pas partie de Lille, à cause de la mort de sa mère et du remariage de son père, sans doute n’y aurait-il pas eu toutes ces lettres venant du Nord. Pour moi cela a été une chance.

      Comme vous le dites si bien "Le monde a changé ! L’histoire de votre famille m’intéresse beaucoup, elle est aussi la nôtre, l’histoire de nos grands parents" et c’est pour cela que j’ai trouvé important de la livrer.

      Recevez chère Madame mes meilleures salutations.

      André VESSOT

      Répondre à ce message

  • Marie Deroubaix, fille du Nord (4e partie) 13 novembre 2010 18:19, par Micheline Pasquet

    Bonjour,

    comme d’habitude, j’ai trouvé plaisir à lire votre récit.
    Vous avez fait revenir des souvenirs avec la médication de famille , c’est à dire : le sirop de radis noir avec sucre candi !!ma grand-mère en faisait pour calmer la toux de Maman asthmatique et pour moi également.remède naturel et bien plus efficace que les sirops de notre époque !!
    Vous nous avez fait partager la vue de très belles photos de famille.
    Bravo nous attendons la suite.
    Micheline Pasquet

    Répondre à ce message

    • Marie Deroubaix, fille du Nord (4e partie) 13 novembre 2010 21:32, par André Vessot

      Merci Micheline,

      Je suis heureux de voir que mon récit vous a plu. Je pensais effectivement que la médication de famille aurait du succès. La suite (et dernière partie) est en attente de publication.
      Recevez mes meilleures salutations.

      André VESSOT

      Répondre à ce message

  • Marie Deroubaix, fille du Nord (4e partie) 13 novembre 2010 20:35, par Claire D.

    Un petit régal !

    Répondre à ce message

  • Marie Deroubaix, fille du Nord (4e partie) 13 novembre 2010 20:50, par martinedbx

    Bonjour,

    Cela me fait bizarre de lire cette histoire... je m’appelle :
    Martine Deroubaix....

    Répondre à ce message

  • Marie Deroubaix, fille du Nord (4e partie) 22 novembre 2010 14:26, par lucile-duchamp

    Un très très grand merci André pour ton travail.
    Je prends connaissance de l’histoire de notre famille avec beaucoup de plaisir grâce à tes recherches et ta plume tellement agréable.
    Voilà mon grand père Raoul qui apparaît dans cette 4e partie !
    J’ose espérer une suite...
    Encore félicitations et surtout MERCI !
    Lucile

    Répondre à ce message

    • Marie Deroubaix, fille du Nord (4e partie) 22 novembre 2010 20:09, par André Vessot

      Bonsoir Lucille,

      Tout d’abord un grand merci car j’ai toujours plaisir à accueillir les commentaires des lectrices et lecteurs du site, mais celui d’une petite cousine me touche beaucoup et me fait encore plus plaisir. Je trouve en effet important de transmettre cette histoire, notamment aux plus jeunes. J’ai eu moi-même beaucoup de plaisir à la rédiger et à la découvrir en même temps. Il reste encore une 5e et dernière partie qui sera publiée prochainement par le site, il y sera encore question de ton grand-père.

      Reçois chère Lucille de grosses bises à partager avec ta petite famille.

      André

      Répondre à ce message

  • Marie Deroubaix, fille du Nord (4e partie) 24 juillet 2014 14:09, par Klein

    Monsieur,

    Effectuant une recherche sur un collège en Haute Savoie durant la seconde guerre mondiale, je me demande si Raoul Duchamp n’aurait pas été professeur dans ce collège aux Contamines et à Saint-Gervais de 1942 à 1944.

    Je vous remercie de votre réponse.
    Cordialement,
    Philippe Klein

    Répondre à ce message

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