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Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts…

Le vendredi 24 janvier 2025, par Michel Guironnet

"Excusez mon retard. J’ai été très peinée d’apprendre que vous êtes de nouveau au lit. Vraiment vous n’avez pas de chance. Votre sœur a été très gentille de me répondre. Remerciez l’en bien ! J’espère que maintenant vous allez bien !
Chez moi tout va bien ! Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts, neuf dans le mois de janvier et déjà quatre en février. C’est horrible."

Sur cette carte de la « Mairie Ecole » de Saint Prim, le tampon d’oblitération des Roches de Condrieu est incomplet car le timbre a été enlevé. Est-il possible de dater cette carte ?

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Saint Prim Mairie Ecole
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Denise écrit à « Madame Escomel » à Lyon : « Chère Madame,
Excusez mon retard. J’ai été très peinée d’apprendre que vous êtes de nouveau au lit. Vraiment vous n’avez pas de chance. Votre sœur a été très gentille de me répondre. Remerciez l’en bien ! J’espère que maintenant vous allez bien !
Chez moi tout va bien ! Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts, neuf dans le mois de janvier et déjà quatre en février. C’est horrible.
Je vais toujours à l’école. Je termine en vous envoyant toutes mes amitiés et de gros baisers. Denise »

En haut de sa carte, juste à côté de « St Prim le (sans aucune date !) » elle écrit : « Voilà mon école ». Au recto, sur la photo de l’école, à droite, derrière l’arbre, à côté du préau, elle indique d’une croix : « ma classe » !

Sur cette carte de la « Mairie Ecole » de Saint Prim, le tampon d’oblitération des Roches de Condrieu est incomplet car le timbre a été enlevé. Est-il possible de dater cette carte ? Trois pistes s’ouvrent.

La première piste : retrouver qui est cette « Madame Escomel » et sa sœur.
Pour l’instant, notre seule indication est son adresse, Au moment de l’envoi de cette carte par Denise, « Madame Escomel » habite 22 rue du Bon Pasteur à Lyon 1er, sur les pentes de la Croix-Rousse.
Ne détaillons pas les étapes de notre recherche, ne présentant que son résultat final de façon compréhensible.
Grâce aux recensements de Lyon, nous la retrouvons effectivement au 22, rue du Bon Pasteur. Elle se prénomme Zoé, née en 1883 à « St Sornin ».
En 1921 [1] « ouvrière en soierie » chez Planche, elle vit seule à l’allée 11.
En 1926 [2],veuve, elle habite allée N° 8 avec ses deux enfants :

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1926 au 22 rue du Bon Pasteur à Lyon

En 1931 [3], elle est « employée » à la « S Lyonnaise » et vit allée 6 avec ses deux enfants.

Escomel est son nom d’épouse. En cherchant dans l’état-civil, nous apprenons qu’elle est née Zoé Marie Eugénie Robert le 6 novembre 1883 à Saint Sernin, en Ardèche, vers Aubenas [4].
Zoé a épousé Paul Escomel le 16 mars 1907 à Lyon 3e. Né le 25 février 1881 à Anneyron, non loin de Saint Vallier (Drôme), il est « boulanger » et habite 38 quai Perrache à Lyon. Zoé est cuisinière et est domiciliée elle aussi 38 quai Perrache.

Sur la fiche matricule de Paul [5] sont notées ses différentes adresses :

  • le 20 septembre 1906 : 38 quai Perrache, chez Curtil, à Lyon
  • le 13 juin 1907 : 41 Grande rue à La Mulatière, près de Lyon
  • le 17 juillet 1911 : 19 rue Neyret à Lyon
  • le 2 août 1912 : 4 route de Grenoble à Bron.

Leurs deux enfants s’appellent Robert, né le 17 juillet 1910 au 42 Grande rue, à La Mulatière ; et Georges, né le 2 janvier 1912 au 19 rue Neyret à Lyon 2e.
Lors de ces deux naissances, leur père est « garçon boulanger ». En août 1912, il s’installe comme patron boulanger route de Grenoble à Bron. Deux ans plus tard, la guerre éclate.
Mobilisé dès août 1914 comme Chasseur au 14e Bataillon de Chasseurs Alpins de Grenoble ; Paul Escomel est « tué à l’ennemi » le 28 septembre 1914 au combat de Maucourt (Somme). Son acte de décès n’est rédigé que le 5 octobre 1914, à Rozières dans la Somme, par l’officier militaire profitant d’une accalmie des combats.

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1915 Anneyron acte de décès de Paul Escomel

Cet acte n’est transcrit dans le registre des décès d’Anneyron que le 29 mars 1915…A signaler qu’il n’est fait aucune mention de son épouse Zoé !

« Mort pour la France » à l’âge de 33 ans, il est inhumé à la Nécropole de Maucourt, tombe 729 bis. Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Bron et sur la plaque commémorative dans l’église Saint Denis de Bron.

Zoé est veuve avec ses deux jeunes enfants, 8 et 10 ans. Ils sont « adoptés par la Nation » le 17 janvier 1920 [6]

Le 17 septembre 1919 a lieu la « vente aux enchères publiques » du fonds de boulangerie exploité par son défunt mari [7]. La boulangerie est achetée par « Pierre Paul Catinon, boulanger, demeurant à Lyon, chemin des Pins N°28 » [8], né le 2 juin 1880 à Riotord en Haute-Loire .

Zoé doit donc déménager et trouver un travail. C’est alors qu’elle doit s’installer rue du Bon Pasteur.
Lorsqu’elle décède le 20 janvier 1945, elle est toujours domiciliée à cette adresse. Donc la carte postale de St Prim a pu être envoyée entre 1919 et 1945 !

Zoé a une sœur cadette, « Ermini Victoire », née le 20 avril 1886 à St Etienne de Fontbellon. En 1931, elle est couturière et habite à Bron, 118 route Nationale. C’est elle qui a dû répondre à Denise pendant la « première maladie » de sa sœur. Agée au minimum de 36 ans, au maximum de 62 ans lorsque reçoit cette carte ; Zoé doit être de santé fragile car elle est « de nouveau au lit ».

La deuxième piste : quelle est cette année avec 13 morts en 2 mois à St Prim ?
Dans les registres des décès à la mairie de Saint Prim (pour ces années récentes rien n’est en ligne !), je devrais facilement trouver quelle est cette « horrible année ».
Après avoir consulté les tables en fin de chaque année entre 1919 et 1929, puis de 1930 à 1952, je constate avec dépit qu’aucune table annuelle ne comporte autant de décès en si peu de temps ! Et même souvent, le nombre total des morts d’une année ne dépasse pas la dizaine. Par acquis de conscience, je vérifie les décès de 1898 à 1918 : rien non plus !

Je dois me rendre à l’évidence et me pose maintenant la question : est-ce bien de personnes dont parle Denise ? Peut-être que les décès à la maison de repos de la Providence installée depuis des années au village ne sont pas enregistrés dans les registres de la mairie ? Hypothèse farfelue…

La troisième piste : savoir qui est cette Denise « qui va toujours à l’école », une élève plus sûrement qu’une institutrice.
Les recensements de Saint Prim entre 1911 et 1936 devraient nous livrer la solution, en cherchant les filles prénommées Denise…
Rien avant 1931 où s’ouvre une piste sérieuse : au village est recensée la petite Denise Baeriswyl, née l’année précédente au foyer du cordonnier Fridolin Baeriswyl et de son épouse Thérèse. Son père est d’origine Suisse, né en 1891 ; sa mère est native de Saint Prim en 1891. Denise a un frère aîné, René, né à St Prim le 4 novembre 1925.

Au hameau de Glay, il y a bien aussi une Denise Bonora, née en 1928 à Rocquancourt (Calvados), fille d’Agostino Bonora et de Maria son épouse, tous deux natifs de Schiavon en Italie. Agostino est « manœuvre à la Compagnie Française de Produits Chimiques ». Ce ne peut pas être « notre » Denise : cette famille n’est plus recensée à Saint Prim en 1936.

"Denise Céline Alphonsine Baeriswyl" est née « au bourg » de Saint Prim le 1er juin 1930. Elle est la fille du cordonnier Fridolin « né à Corminboeuf (Suisse) » le 3 février 1891et de Marie Thérèse Joséphine Clamaron, née à Saint Prim le 23 mai 1891 , « lingère ». Ses parents se sont mariés à Saint Maurice l’Exil le 22 décembre 1922.

En 1936, Fridolin travaille comme ouvrier à la « Société Française de St Clair du Rhône ». Il meurt en 1949.
Pour être « toujours à l’école » comme elle l’écrit sur sa carte à Madame Escomel, Denise doit avoir une douzaine d’années. La carte serait donc écrite vers 1942.

Zoé aurait-elle été en convalescence à la Maison de Repos de Saint Prim, faisant ainsi la connaissance de la jeune Denise ? Sa mère, « lingère », s’occupait peut-être du linge des résidentes.

Fondée en 1843 par les Soeurs de La Providence, devenues par la suite les Soeurs du Christ, cet établissement fut d’abord une école, puis une maison de retraite. A partir de 1930, elle devient maison de repos, agréée par la Sécurité Sociale de l’époque, pour des femmes de 25 ans et plus.
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Source : Delcampe

En haut à droite de la carte, vers le timbre manquant, il est écrit « Répondu  ». Ce qui laisse supposer que Zoé Escomel ait répondu à Denise. Peut être qu’un jour cette réponse retrouvée permettra de nous éclairer.


[1Archives du Rhône 6 M 568 vue 20/24

[2Archives du Rhône 6 M 609 vue 18/27

[3Archives du Rhône 6 M 655 vue 22/26

[4Ses parents, Pierre Victor Robert et Marie-Louise Benoît, se sont mariés au village en novembre 1880. Son père meurt à 44 ans le 8 février 1891 à Saint Etienne de Fontbellon (Ardèche) où vit la famille Robert.

[5Archives de la Drôme, Classe 1901 N°557, bureau de Romans

[6Voir dossiers Pupilles de la Nation aux AD Rhône : 2756 W 1 répertoire alphabétique (1918-1920) et 6 registre des jugements (3 janvier au 26 juin 1920)

[7Voir l’annonce de cette vente dans « Le Salut public » du 2 septembre 1919.

[8Voir l’avis de vente publié dans le « Salut public » du 9 octobre 1919.

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58 Messages

  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 30 janvier 15:03, par Jean-Jacques Pansiot

    Bonjour,
    avez-vous contacté Sylvain Baeriswyl dont l’arbre geneanet contient le couple Baeriswyl-Clamaron en tant que sosa ?
    cdlt
    Jean-Jacques

    Répondre à ce message

  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 27 janvier 14:53, par martine hautot

    Bonjour ,je cherche toujours...
    pas sûre qu’ une adulte envoie de gros baisers à une personne qu’elle salue respectueusement par un Madame .Finalement je pencherai pour votre première hypothèse ,une enfant de 12/13 ans qui va encore à l’école, peut-être qu’elle a fait écrire sa carte par une institutrice ou une religieuse de la maison de repos où sa mère pouvait travailler,à moins qu’elle y ait fait des courses pour son père cordonnier tandis que sa correspondante y avait été soignée
    ( Quand j’étais enfant,je faisais un brouillon de courrier
    que ma mère corrigeait) !
    A titre d’ information,Fridolin Baeriswyl a été naturalisé Français en 1935 et son épouse a récupéré alors la nationalité française qu’elle avait perdue à son mariage.
    Pour les décès,sans doute ceux de la maison de repos.Sur le site de Delcampe , le verso de beaucoup de cartes de Saint Prim viennent de malades,certains pas très optimistes . Je pense ,comme je l’ai vu dans ma famille, qu’il était possible de renvoyer de l’hôpital des mourants à leur domicile:moins de frais pour la famille et moins de décès pour l’ hôpital ou la maison de santé !
    Bonne suite dans vos recherches :je suis l’affaire avec intérêt.

    Répondre à ce message

    • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 27 janvier 15:23, par Michel Guironnet

      Merci encore pour votre éclairage sur cette mystérieuse correspondance.
      L’hypothèse d’une très jeune fille faisant écrire sa carte par une adulte est séduisante.
      D’ailleurs, tout en bas, vous l’avez certainement remarqué, celle (ou celui ?) qui écrit a corrigé son texte (dicté par Denise ?), juste avant d’y ajouter ses amitiés et de faire de gros baisers à Zoé !
      A suivre, bien évidemment.
      Michel

      Répondre à ce message

  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 27 janvier 10:18, par martine hautot

    bonjour,

    Denise Baule s’est mariée à Saint-prim le 23 Mai 1946 avec Roger Thaise . Si vous pouvez consulter son acte de mariage ,vous devriez voir si elle était institutrice.
    Décédée à Lyon 3e arrondissement 24/04/2002.InHumée à Saint Prim

    Martine

    Répondre à ce message

  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 27 janvier 09:05, par Jacques Seynaeve

    Bonjour,

    Si Denise est une institutrice, -comme je le pense avec plusieurs intervenants de ce forum-, il faudrait consulter les archives de l’inspection académique de l’Isère, ainsi que -comme l’a suggéré un (ou une) correspondant(e) - consulter les archives communales : on doit bien y trouver les différents instituteurs (institutrices) qui se sont succédés.
    Et le prénom Denise n’apparaît pas souvent dans les recensements en ligne.

    Jacques

    Répondre à ce message

  • Et si Denise n"écrivait elle-même sa carte, une adulte l’aurait écrite sous sa dictée ? la signature Denise parait moins adulte que le texte

    Répondre à ce message

    • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 27 janvier 15:26, par Michel Guironnet

      Très belle hypothèse !
      Une belle écriture adulte et un texte plus "enfantin".
      Michel

      Répondre à ce message

    • Je reviens sur mon hypothèse :

      Et si cette carte était écrite par une adulte, qui écrit au nom d’un enfant, ?

      L’enfant est peut-être une petite réfugiée scolarisée, et l’adulte donne de ses nouvelles à Mme Escomel pour qu’elle les transmettre à sa famille ?
      Denise n’est peut-être pas son prénom, les enfants réfugiés étaient souvent « rebaptisés »

      cette carte, donne peut-être d’autres informations codées à Mme Esconel, (les points d’exclamations à la fin de phrases pour attirer son attention ?), les morts ne sont peut-être pas à St Prim, il s’agirait d’autres événements que Mme Esconel comprendrait ?

      Répondre à ce message

  • Un article sur internet évoque une augmentation des décès par tuberculose dans les années 1941 et 1942 par rapport aux années antérieures et postérieures :
    http://www.numdam.org/item/JSFS_1946__87__243_0.pdf
    Je ne vois que cela pour évoquer les morts à Saint Prim.
    Cet hiver 1941 ou 1942 Denise est en convalescence à la maison de repos, reste scolarisée, et voit décéder des pensionnaires à cause de cette maladie. C’est ce qu’elle doit évoquer à son amie lyonnaise.
    Denise n’est donc sûrement pas native de ce village de l’Isère, elle n’a fait qu’y passer le temps de sa convalescence. Peut être est-elle lyonnaise aussi ?

    Répondre à ce message

    • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 27 janvier 07:09, par Michel Guironnet

      Merci Jacques pour votre hypothèse.
      Ces décès de pensionnaires devraient pourtant être inscrits de toutes façons dans les registres d’état-civil de la commune.
      Or je n’ai rien trouvé de tel au cours de mes recherches en mairie.
      A moins qu’ils ne soient mentionnés à part dans un registre particulier : hypothèse bien "audacieuse"
      Cordialement.
      Michel

      Répondre à ce message

      • Michel, avez-vous eu en mains les registres de décès des années 1940 et plus pour Saint Prim ?
        Trouve-t-on mentionnés des décès de résidents de la maison de repos quand on consulte l’Etat civil sur un temps long ? (il devrait quand même y en avoir...)
        Les registres en ligne qui s’arrêtent à 1906 et consultés "en travers" contiennent quelques décès de religieuses de cette maison de repos mais je n ai pas relevé de décès de résidents (mais je n’ai fait que quelques sondages)

        Répondre à ce message

        • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 27 janvier 11:35, par Michel Guironnet

          Bonjour Jacques,

          Comme précisé dans l’article, j’ai effectivement consulté fin septembre dernier les registres de décès entre 1898 et 1952.
          Cherchant surtout à trouver l’année de ces 13 décès, je n’ai pas poussé l’étude sur le contenu des actes.
          J’ai prévu, vu le nombre de commentaires suscités par la parution de l’article, une grosse "séance de rattrapage" en mairie de Saint Prim : les pistes proposées par nos lecteurs ne manquent pas !
          A cette occasion, je vérifierai bien évidemment si des résidents de "la Providence" figurent dans les actes de décès.
          Très cordialement.
          Michel

          Répondre à ce message

  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 26 janvier 21:42, par Marie-Madeleine

    Angèle Denise Baule comme le suggère Jacques, est née en 1922, fille de Louis Baule maire de St Prim (1935).
    Si nous situons la carte postale entre 1940 et 1945, Denise Baule aurait de 18 à 23 ans durant cette période.

    Situation de la période de la seconde guerre en Isère :
    [ La seconde guerre mondiale va faire renaître la traille de Condrieu. Lors de l’avancée allemande en juin 1940, le Génie français détruit le pont de Condrieu qui n’avait que 5 ans d’âge ! La traversée du Rhône se fera à partir de cette date par un bac à traille que l’on immortalisa grâce à cette carte postale semi-moderne. ]
    Source https://unmondedepapiers.com/2017/08/23/des-bacs-a-traille-sur-le-rhone.

    1938–1945 : L’hôpital durant la seconde guerre mondiale
    En 1940, Saint-Robert devenu hôpital psychiatrique départemental, accueille 1700 malades. Ainsi, il se retrouve parmi les « grands » établissements psychiatriques français. L’Isère est en zone libre. Mais l’hôpital reste sous la tutelle de l’administration de Vichy. Il accueille, à partir de 1944, plus de 800 malades venus d’hôpitaux réquisitionnés. Mais le rationnement mis en place par Vichy en 1940 est insuffisant pour vivre. Les malades n’ont aucun moyen de trouver une nourriture additionnelle aux cartes de rationnement. Ils sont entassés dans les dortoirs (jusqu’à 80 personnes par dortoir) avec un seul médecin parfois pour 1000 patients.
    La surmortalité liée au manque de rationnement est devenue évidente dès l’année 1941 sans que la préfecture n’intervienne. En effet, entre 1940 et 1945, 1 778 malades ont péri à Saint-Egrève. Le 26 mai 1944, la commune de Saint-Egrève subit un bombardement allié. Bien que l’hôpital ne soit pas visé, le pavillon annexe de Vence est quant à lui complétement détruit. Il abritait 64 malades dont 23 alités. Le bilan fait état de 17 morts et 25 blessés.
    Source https://ch-alpes-isere.fr/le-chai-histoire/

    Il est possible que la maison de repos de St Prim ait été réquisitionnée avec d’autres établissements pour devenir hopîtaux de campagne. Actuellement je n’en ai pas trouvé la trace.

    Répondre à ce message

  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 26 janvier 20:33, par Jean-Jacques Pansiot

    Bonjour,
    pour moi une institutrice ne dirait pas "je vais toujours à l’école" (pourquoi n’irait-elle plus ?). Je pense plutôt à une élève qui a passé le certif mais peut continuer à aller à l’école jusqu’à l’âge limite (13 ans ou 14 ans selon l’époque) ? Voir par exemple l’article wikipedia sur la scolarité obligatoire.
    Le gros mystère c’est ce nombre de "morts à Sant-Prim"
    Jean-Jacques

    Répondre à ce message

  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 26 janvier 17:52, par Anne Danguy des Déserts

    Bonsoir,
    Je rejoins Colette dans ses conclusions.
    C’est une jeune institutrice qui n’habite peut-être pas St Prim : "Chez moi." et après un point "A Saint Prim...") Il me semble qu’une adolescente aurait plutôt écrit "à la maison" plutôt que "chez moi" qui signale plus une femme indépendante.

    Si elle n’habite pas Saint Prim, elle y travaille.
    Quelles sont les circonstances qui ont provoqué autant de morts. Malgré tout, elle va toujours à l’école.

    Il faudrait pouvoir examiner les délibérations du Conseil municipal de St Prim pour en savoir un peu plus.

    Répondre à ce message

    • Bonjour,
      "chez moi" m’évoque une fille en tout cas pas mariée (adolescente, jeune adulte célibataire ?). Mariée elle dirait "chez nous".
      Elle est au courant du nombre de morts de manière très précise, plus sans doute qu’une habitante lambda du village. En dehors de la maison de repos de Saint Prim je ne vois pas où ces décès (s’il s’agit bien là de personnes) peuvent avoir lieu.
      Denise est au contact de cette maison de repos ; est-ce une jeune résidente qui est temporairement scolarisée ?

      Répondre à ce message

    • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 26 janvier 18:52, par Michel Guironnet

      Bonjour Anne,
      Merci pour votre judicieuse remarque !
      "Chez moi, tout va bien" : c’est là qu’elle vit, à St Prim ou aux environs ; avec peut être mari et enfants...Mais comment la retrouver en n’ayant que son prénom qui en plus est probablement son prénom d’usage ?
      L’idée des délibérations du conseil municipal est une source à exploiter. A suivre.
      Cordialement.
      Michel

      Répondre à ce message

  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 26 janvier 11:25, par Colette Boulard

    Bonjour,
    Je pense moi aussi que la rédactrice de la carte postale est une adulte. jeune peut-être mais pas une adolescente. L’écriture est très disciplinée, mais aussi maîtrisée, souple,fluide, personnalisée, son graphisme agréable à lire. Elle est régulière,les interlignes aussi. Le style est correct, de même que le français. Il s’agit vraisemblablement d’une institutrice qui écrit avoir repris son travail et indique sa classe. Il faudrait pouvoir regarder les recensements... Mais le fait qu’il y ait eu de nombreux morts "à Saint Prim", donc dans la commune même, est en effet étonnant. Sur Wikipedia, la démographie y est indiquée entre 310 et 390 habitants entre le début et la fin du siècle, les années de guerre n’étant pas renseignées. S’il ne s’agit pas d’un hospice, ne pourrait-on penser à une ambulance, un hôpital de fortune installé ici ou là ? D’où le nombre de décès qui pourrait d’ailleurs encore augmenter , au vu du texte, et le fait que Denise ne nomme aucun défunt. Dans un village, tout le monde se connaît...

    Répondre à ce message

    • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 26 janvier 18:46, par Michel Guironnet

      Merci Colette pour cette "analyse graphologique".
      J’ai effectivement consulté les recensements de St Prim disponibles après 1919 mais j’avoue m’être concentré sur la recherche d’une Denise...sans prêter attention aux noms et surtout aux prénoms des institutrices du village !
      Sur la cause des nombreux morts dans la commune, je ne connais pas d’hôpital de campagne ou d’Ambulance sur place et même dans les environs.
      Le mystère demeure entier.
      Cordialement.
      Michel

      Répondre à ce message

  • Bonjour
    Petits détails qui valent ce qu’il valent...
    En faisant une recherche sur l’image de cette carte postale, j’ai été orientée vers un site de cartes postales anciennes. Cette image bien précise apparaît. Sur cet article, nous avons une vue du verso avec eux timbres rouges à 15c. Je ne sais pas lire la date.

    Sur le même site, nous avons une photo du même bâtiment prise sous un angle légèrement différent. Idem, il y a une vue du verso cette fois avec deux timbres verts, l’un à 15c et l’autre à 5c. Cette fois, la date est clairement lisible : 08-09 1924.

    Maintenant, voici les détails qui m’ont interpellée :

    Il pourrait être intéressant de contacter la mairie pour savoir à quel moment l’escalier et l’arbre de droite sont apparus. Au moins, vous saurez à partir de quand chercher Denise. Autre idée "comme ça" : l’école étant dans les locaux de la mairie, ils ont peut-être gardé le nom des instituteurs/trices.

    Dernier point : ne perdez pas de vue qu’au quotidien on n’utilisait pas fatalement son prénom de naissance. J’ai personnellement bien galéré avec un aïeul né au début du XXe siècle et connu sous un prénom qui n’apparaissait pas à l’état civil.

    Bonnes recherches

    Répondre à ce message

    • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 26 janvier 16:18, par Marie-Madeleine

      Suite à votre message concernant la CP affranchie avec 2 timbres à 0,15Frs soit 0,30Frs, ce tarif a existé du 12 juillet 1937 au 16 novembre 1938, réservé aux CP écrites avec un maximum de 5 mots. "La carte énigme" est postérieure à cette date (entre le 13 février 1940 et 1945)
      Cordiales salutations

      Répondre à ce message

    • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 25 janvier 15:30, par Jacques Seynaeve

      Je pense que l’impression de manque d’escalier sur la 1re photo, vient du fait que cette photo a été prise sous un angle angle différent de la 2e.
      Sur la 2e, on voit que l’escalier fait la largeur de la partie centrale du bâtiment.
      Sur la 1re, avec la perspective on voit que la photo s’arrête avant la partie centrale.

      Jacques

      Répondre à ce message

  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 25 janvier 11:22, par Christiane Petitdemange

    Bonjour,
    A mon avis, quelques éléments pour cerner la date :
    1 la carte est écrite au début d’un mois de février, et les premiers chiffres lisibles sur le cachet postal désignent le 13 du mois. Comme le dit un correspondant, le chiffre perceptible de l’année parait être un 4.
    2. quelles circonstances pourraient expliquer autant de morts ? soit une épidémie (grippe par exemple) soit des opérations militaires. Dans ce dernier cas, les morts ne sont pas seulement ceux du village ! dans les années 40 ; on note 3 hivers glaciaux : 1941, 1944, 1946. Mais je penche plutôt pour des combats et en particulier aux opérations allemandes en Isère de septembre 1943 à août 1944
    3. Si Denise était une institutrice, quand elle formule "je vais encore à l’école" qu’est-ce qui ferait qu’elle n’irait pas à l’école en janvier et février ? ? je crois plutôt que c’est l’information que pourrait donner la jeune Denise de 13-14 ans en février 1944. Il ne faut pas s’arrêter à "l’élégance" de son expression, à l’époque les jeunes avaient été formés à des styles de rédactions très "adultes".
    Conclusion : sous réserve d’une étude précise des évènements locaux liés à la guerre, je penche pour une date qui serait le 13 février 1944.

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    • Denise évoque à mon avis des morts à cause de la tuberculose, fléau encore important au milieu du XXe siècle. Sa correspondante lyonnaise à Lyon en est peut être bien atteinte aussi.
      Saint Prim et sa maison de repos devait accueillir ces personnes malades et convalescentes. Mais pourquoi l’Etat civil n’aurait pas enregistré leurs décès ?
      Je ne vois pas de combats liés à des actions de résistance ou à la Libération sur cette commune surtout en janvier/février 1944 ou 1945, ça ne colle pas.

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  • Ré bonjour, ce qui est très surprenant sur cette correspondance, c’est soit un manque de tact de la part de Denise qui écrit à une femme qui vient d’être alitée plusieurs jours en lui parlant de plus d’une dizaine de décès, soit cette carte est un message " codé " de la résistance, vous dites qu’elle a pu être rédigée pendant la guerre à destination de Zoé ou de son entourage, un fils ???.
    Ma petite idée loufoque de ce matin.

    Cordialement
    Anne-Marie

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  • Bonjour, la question posée est de dater l’envoi de cette carte.Je ne sais pas comment, mais il pourrait être utile de connaître la date d’édition de cette carte, cela limiterai le créneau.Il est difficile de dater cette photo en observant les tenues des enfants cachées par le garde corps, on ne voit pas les chaussettes. Seuls les couvre-chefs sont visibles : je remarque les chapeaux des adultes, petite capeline, les garçons portent de bérets on voit aussi des sortes de bob pour les fillettes est-ce suffisant pour dater cette photo ?
    Cordialement.
    Anne-Marie

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    • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 25 janvier 08:57, par Michel Guironnet

      Bonjour,

      Merci pour votre intervention.
      La question n’est pas tellement de dater la date d’édition de la carte que sa date d’envoi.
      Cette carte postale existe déjà au début du XXe siècle et a servi longtemps...jusqu’après la Seconde Guerre mondiale.
      La date d’écriture de cette carte est "dans les années 40" à cause de multiples indices...de toutes façons pas après janvier 1945.
      Cordialement.
      Michel

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  • Bonjour et merci à Michel d’évoquer Saint Prim et sa maison de retraite que j’ai fréquentée gamin car les soeurs d’alors y dispensaient le catéchisme !

    Une institutrice en poste à Saint Prim n’aurait pas écrit il me semble "je vais toujours à l’école" mais "je fais toujours la classe/ j’enseigne toujours dans l’école".

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  • En relisant cette carte je crois de moins en moins à une adulte institutrice exerçant dans cette école de Saint Prim mais plus à une jeune fille (14 ans ?) fière de montrer son école et sa classe à sa correspondante. Des "grands" n’ayant pas intégré le lyçée n’étaient ils pas scolarisés en "primaire" à cette époque ?

    Angèle Denise BAULE est née en 1922 à Saint Prim, s’y est mariée et y est décédée :

    https://gw.geneanet.org/sophinet?n=baule&oc=1&p=angele+denise

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  • Bonjour et merci à Michel d’évoquer au travers de cette énigme la maison de retraite de Saint-Prim dans laquelle, gamin, je suis allé au catéchisme dispensé par des soeurs 🙂
    Malgré l’ assurance de l’écriture et les tournures de phrases qui font penser à une auteure adulte, le "je vais toujours à l’école" évoque une jeune fille élève... Une institutrice n’aurait-elle pas écrit "je fais toujours/encore la classe...." ? Il semble aussi que la destinataire n’a jamais mis les pieds à Saint-Prim "Voilà mon école..."

    Ce qui interpelle davantage est ce nombre de morts évoqué : si ce sont d’hommes dont elle parle à quoi ces morts sont-elles dues ? On ne voit pas dans les années 1930 ou 1940 des causes d’épidémies ou de guerre. Si ces décès proviennent de la maison de retraite pourquoi l’Etat civil de la commune ne les a-t-il pas enregistrés ?
    La carte est écrite un mois de février. Reste à trouver l’année....

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  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 24 janvier 16:47, par carolesaintpere

    Bonjour,

    Mon 30 sous, qui vaut ce qu’il vaut...

    Je ne sais pas si cela peut faire avancer votre schmilblick d’une manière ou d’une autre, mais "aukazou" : Denise Céline Alphonsine Baeriswyl est décédée à Nice le 24 octobre 2018 (base INSEE des décès après 1970). Pas trace du décès de Zoé, par contre, elle est donc probablement décédée avant 1970.

    Je suis moi aussi d’avis que le style (en particulier la phrase "Je termine en vous envoyant toutes mes amitiés", comme déjà mentionné), et encore davantage l’écriture elle-même de ce texte, appartiennent bien plus certainement à une adulte qu’à une enfant. L’écriture cursive enseignée à l’école apprenait à former les jambes des "m" et des "n" de façon "ronde", ce qu’aurait encore fait une élève de 12 ans ou même un peu plus. Ici, le haut en pointe des jambes et la forme "en vagues" de ces lettres dénotent une écriture mature, une main sûre, tout comme, d’ailleurs, le texte en général, dont l’aspect "coule" bien et sans hésitation.

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    • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 24 janvier 17:27, par Michel Guironnet

      Bonsoir,
      Merci pour vos judicieuses remarques
      Comme indiqué dans l’article, Zoé décède le 20 janvier 1945 à Lyon.
      D’après les mentions marginales de son acte de naissance, Denise se marie à Avignon le 29 juillet 1960 avec Robert Coeur. Divorce prononcé en 1967.
      Denise se remarie à Nice le 19 mars 1968 avec Paul Justin Bacou.
      Elle décède à Nice le 24 octobre 2018.
      Cordialement.
      Michel

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  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 24 janvier 16:26, par Jacques Seynaeve

    Bonjour Michel,

    Le relevé des tombes du cimetière de St-Prim (558 noms) est en ligne sur le site CimGenWeb.
    On y trouve les différents noms avec la date de décès.
    Cela peut peut-être donner une idée, bien que tous les morts à St-Prim n’y sont pas systématiquement inhumés.
    https://www.francegenweb.org/cimgenweb/result_com.php?id=36&dpt=38

    Cordialement.
    Jacques
    Jacques

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    • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 25 janvier 09:05, par Michel Guironnet

      Bonjour Jacques,

      Au cours de mes recherches, je m’étais déjà "amusé" à chercher grâce à Généanet les années les plus importantes en terme de décès...sans rien obtenir de décisif.
      Suite à votre remarque, j’ai refait des comptages mais sans avoir trouvé autant de décès (13 en 2 mois) même sur une année complète !
      Les décès évoqués par Denise sont-ils extérieurs à la commune (soldats ou malades hospitalisés) ?
      Décidemment, l’énigme nous résiste.
      Cordialement.
      Michel

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  • Bonjour,
    Je remarque que au verso de la carte il est noté "ma classe".
    Il s’agit très certainement d’une institutrice qui écrit à une amie. Peut etre la "Denise" que vous avez trouvé, qui serait devenue institutrice. Ce qui porterait la recherche des déces bien plus avant dans le temps.
    Bon courage dans vos recherches.
    A husson

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    • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 24 janvier 15:41, par HAUCHARD DIDIER

      Bonjour,
      Suis d’accord, il s’agit plus d’une institutrice au vu de l’écriture. De plus elle est ravie de montrer où est sa classe. Si c’est le cas, Denise pourrait avoir entre 18 et 20 ans ?
      Très belle recherche passionnante Michel
      cordialement

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      • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 24 janvier 16:16, par Michel Guironnet

        Merci Didier
        J’ai bien cherché du côté d’une institutrice...mais je n’ai trouvé aucune piste !
        Si c’est bien une institutrice, son prénom et son nom doivent pouvoir se trouver dans les bulletins de l’éducation nationale de l’époque au fil des nominations et des mutations.
        La recherche continue !
        Cordialement.
        Michel

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  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 24 janvier 13:13, par martine hautot

    Bonjour,

    Pour les décès je pense que Denise a compté les habitants de la commune décédés ,même s’ils sont décédés dans un hôpital en dehors de Saint Prim
    je pense moi aussi que l’écriture et le style sont plus d’ une adulte ...

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    • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 24 janvier 16:22, par Michel Guironnet

      Merci Martine pour cette idée.
      Les décès d’habitants de St Prim morts à l’extérieur durant la guerre de 39-45 devraient être retranscrits dans les registres de St Prim...mais à St Prim il n’y a aucune transcription de ce genre dans les registres.
      Cordialement.
      Michel

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  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 24 janvier 11:48, par pierrick chuto

    Beau travail généalogique qui pose encore bien des questions. Mais heureusement. Il serait moins amusant de tout trouver car il faut toujours une part de mystère...

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  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 24 janvier 10:46, par Odile Godard

    Ce parcours de recherches méthodiques et persistantes est tout à fait intéressant. Merci à vous.

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  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 24 janvier 10:21, par cordier Marie

    avez-vous cherché dans la commune des Roches (Roche) dans l’Isère comme je crois lire sur le Tampon ?

    Cordialement

    M Cordier

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  • L’écriture n’est pas celle d’une enfant mais plutôt celle d’une adulte ; une enfant fréquentant encore l’école aurait une écriture beaucoup plus "scolaire"
    Le style aussi ne me parait pas celui d’un enfant
    Et si Denise était institutrice dans cette école ???

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  • Malheureusement à St Prim il y a beaucoup de morts… 24 janvier 09:43, par Doucey-Aubry Marie-Madeleine

    Après petite étude de l’oblitération, le timbre à date oblitérant le timbre décollé me paraît être un cachet de type A4 car le millésime est à deux chiffres (son emplacement). Le type A5 apparaît en 1948, son millésime sera de 4 chiffres.
    Sur l’oblitération de la carte le chiffre perceptible se trouve être à l’emplacement d’un deux chiffres et sa position légèrement oblique me paraît être un 4. Je me permets de vous suggérer plutôt les années 40. Bonne recherche. Une philatéliste intéressée aussi par la marcophilie.

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