Ce fut bien compliqué, mais après bien des vicissitudes, je tombais presque par hasard sur le site lampterophile-club-France. Mon grec embryonnaire ne me fut d’aucun secours : le préfixe lampter ne m’évoquait rien du tout. La lecture de la page d’accueil m’apprit qu’il s’agissait des collectionneurs de… lampes à souder !
Quelque peu désabusé, je continuais néanmoins ma lecture : je m’attendais à y trouver le laïus décalé de doux monomaniaques ; à ma grande surprise j’ai trouvé un site bien écrit aux explications claires sur un thème tout à fait passionnant.
Arrivé au chapitre exposant la collection des lampes, je fus époustouflé : à l’évidence ces lampes à souder ne sortaient pas de chez Castorama. Émerveillé, le vieil amoureux des vieux outils que je suis tomba en extase devant 115 œuvres d’art de toute beauté.
Au numéro 72 j’y dénichais ma lampe :
Suivie d’une grande sœur au numéro 73 :
Il serait éminemment égoïste de ma part de conserver par devers moi cette découverte ; je tiens donc à vous la faire partager ; allez vous régaler les yeux sur ce site où vous saurez tout de l’histoire de la lampe à souder depuis le premier brevet déposé par Pierre BERTIN en… 1798.
Il n’existe que d’infimes chances que l’inventeur des lampes BAUMGARTH soit de ma parentèle puisqu’à ma connaissance celle-ci ne comprend que deux expatriés aux USA et que, de surcroît, ils avaient perdu auparavant le H terminal du nom (Voir l’article « balade onomastique autour de l’arbre »). Plus probablement l’auteur est un émigrant suisse ou allemand homonyme car le patronyme est assez bien établi en terre américaine. Je tenterai d’en savoir plus auprès des rédacteurs du site des lamptérophiles.
Mais peu me chaut cette absence de lien familial ; ces lampes sont tellement belles que je me les suis appropriées et faute de pouvoir en acquérir un exemplaire que j’aurai bien vu trôner sur ma table de travail épistolaire et généalogique, j’ai encadré des agrandissements photographiques que j’ai placées en face de mon siège dans mon bureau et sur un des murs du hangar qui abrite ma collection de vieux outils.
À dire vrai, la lampe BAUMGARTH n’est pas la seule invention née de l’imagination fertile d’un Baumgarth : au cours d’une autre de mes divagations sur le net, j’ai découvert qu’en 1902 un de mes homonymes dont le prénom n’était pas mentionné avait déposé un brevet auprès de L’INPI [1] à Paris.
Hélas, les brevets de l’INPI ne sont actuellement en ligne que jusqu’à 1871 (Voir l’article : « les bases de données oubliées : les archives de l’INPI » 10/8/2015 par Frédéric sur Généanet.) ; il me faudra donc patienter pour connaître les références du génial déposant et le descriptif de son extraordinaire invention.
Bien que je sois très admiratif de sa réalisation, je suis pourtant certain qu’aucune autre photographie n’accompagnera celles de mes lampes dans mon bureau : en effet l’étonnant brevet déposé porte le titre de… pantalon pour menstruations.
J’attendrais donc pour satisfaire ma curiosité ; mais j’espère avoir suffisamment excité la vôtre envers le site des lamptérophiles pour que vous vous y précipitiez.