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Ma généalogie par le petit bout de la lorgnette : des lamptérophiles au confort des dames…

Le jeudi 15 septembre 2016, par Michel Baumgarth

Mon insatiable curiosité me pousse à explorer tous azimuts tout ce qui tourne de près ou de loin autour de mon patronyme.

Au cours d’une de mes divagations sur le net, par un cheminement dont je suis incapable de me souvenir, je découvris l’existence d’une lampe Baumgarth made in USA.

Mais aucun détail n’était venu éclairer ma lanterne quant à la nature de ma trouvaille : une lampe certes, mais de quel genre ? Je me lançais donc à la conquête du Saint Graal…

Ce fut bien compliqué, mais après bien des vicissitudes, je tombais presque par hasard sur le site lampterophile-club-France. Mon grec embryonnaire ne me fut d’aucun secours : le préfixe lampter ne m’évoquait rien du tout. La lecture de la page d’accueil m’apprit qu’il s’agissait des collectionneurs de… lampes à souder !

Quelque peu désabusé, je continuais néanmoins ma lecture : je m’attendais à y trouver le laïus décalé de doux monomaniaques ; à ma grande surprise j’ai trouvé un site bien écrit aux explications claires sur un thème tout à fait passionnant.
Arrivé au chapitre exposant la collection des lampes, je fus époustouflé : à l’évidence ces lampes à souder ne sortaient pas de chez Castorama. Émerveillé, le vieil amoureux des vieux outils que je suis tomba en extase devant 115 œuvres d’art de toute beauté.

Au numéro 72 j’y dénichais ma lampe :

Suivie d’une grande sœur au numéro 73 :

Il serait éminemment égoïste de ma part de conserver par devers moi cette découverte ; je tiens donc à vous la faire partager ; allez vous régaler les yeux sur ce site où vous saurez tout de l’histoire de la lampe à souder depuis le premier brevet déposé par Pierre BERTIN en… 1798.

Il n’existe que d’infimes chances que l’inventeur des lampes BAUMGARTH soit de ma parentèle puisqu’à ma connaissance celle-ci ne comprend que deux expatriés aux USA et que, de surcroît, ils avaient perdu auparavant le H terminal du nom (Voir l’article « balade onomastique autour de l’arbre »). Plus probablement l’auteur est un émigrant suisse ou allemand homonyme car le patronyme est assez bien établi en terre américaine. Je tenterai d’en savoir plus auprès des rédacteurs du site des lamptérophiles.

Mais peu me chaut cette absence de lien familial ; ces lampes sont tellement belles que je me les suis appropriées et faute de pouvoir en acquérir un exemplaire que j’aurai bien vu trôner sur ma table de travail épistolaire et généalogique, j’ai encadré des agrandissements photographiques que j’ai placées en face de mon siège dans mon bureau et sur un des murs du hangar qui abrite ma collection de vieux outils.

À dire vrai, la lampe BAUMGARTH n’est pas la seule invention née de l’imagination fertile d’un Baumgarth : au cours d’une autre de mes divagations sur le net, j’ai découvert qu’en 1902 un de mes homonymes dont le prénom n’était pas mentionné avait déposé un brevet auprès de L’INPI [1] à Paris.

Hélas, les brevets de l’INPI ne sont actuellement en ligne que jusqu’à 1871 (Voir l’article : « les bases de données oubliées : les archives de l’INPI  » 10/8/2015 par Frédéric sur Généanet.) ; il me faudra donc patienter pour connaître les références du génial déposant et le descriptif de son extraordinaire invention.

Bien que je sois très admiratif de sa réalisation, je suis pourtant certain qu’aucune autre photographie n’accompagnera celles de mes lampes dans mon bureau : en effet l’étonnant brevet déposé porte le titre de… pantalon pour menstruations.

J’attendrais donc pour satisfaire ma curiosité ; mais j’espère avoir suffisamment excité la vôtre envers le site des lamptérophiles pour que vous vous y précipitiez.


[1INPI = Institut National pour la Propriété industrielle.

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9 Messages

  • Bonjour,Michel

    La preuve que la curiosité n’es pas un vilain défaut ,comme on disait naguère mais bien plutôt une belle qualité qui permet de jolies et parfois curieuses découvertes .
    Merci de nous les faire connaître .
    Cordialement, Martine

    Répondre à ce message

    • Bonjour,

      Tout à fait d’accord avec Martine à propos de la curiosité !!!

      • le NET ,la BNF , dont Gallica, et bien d’autres sources dont "la gazette" duvendredi par exemple nous facilitent pour tous ce "vilain " défaut ,qui s’amplifie chaque jour à mesure des découvertes ! ( De la description d’un vaisseau de la" Marine Nationale en 1810" à "l’héraldique" en passant par les "Voyages aux Amériques" de nombreux auteurs du XIX° et tant d’autres choses.
        Un seul mot : Merci pour ces passes temps accessibles au plus grand nombre qui comble nos curiosités !
        Cordialement , ab.

      Répondre à ce message

  • Ce fut un régal de lire cet article, tant pour son intérêt que pour son style remarquable !

    Continuer d’être curieux ... mais surtout faites-nous partager les résultats de vos pérégrinations.

    Répondre à ce message

  • et encore Michel ne vous a pas encore encouragé à pandiculer, comme il le fit il y a quelques décennies dans un article paru dans la République du Loiret.

    Continue Michel !!

    Amitiés

    Pierre

    Répondre à ce message

  • Tout comme Julie ci-avant, j’ai beaucoup aimé votre style pour décrire votre recherche et ensuite votre découverte, j’adore les anciens termes qu’on n’entends plus très souvent, même très rarement, cela émaille des propos toujours instructifs et quel plaisir de lire ou d’entendre notre belle langue française avec un soupçon de jubilation , de bonne humeur et de mise en scène, Vive cette curiosité qui nous élève l’esprit.

    Répondre à ce message

  • Bonjour Michel,

    Que dire de plus que ce qui a déjà été dit.
    Un article très bien écrit et très agréable à lire comme à l’habitude.
    Ces lampes à souder sont des œuvres d’art comme beaucoup des "vieux objets" utilitaires fabriqués avec passion par des artisans et ouvriers qui aimaient leur travail.

    Un régal !

    Cordialement
    Franck

    Répondre à ce message

  • Bonjour à tous .....
    Ne serait-ce pas des lampes à souder ?
    Au temps des bougies ....

    Y a t-il un spécialiste des soudures parmi nous ?

    Cordialement

    Répondre à ce message

  • Bonjour,
    Je suis le Président de L’Association Française des Amateurs d’Outils Anciens à Flamme (l’AFAOAF).
    Votre article est remarquable.
    Vous avez certainement vu ces deux modèles de lampes à souder, 100 et 200 sur notre site : lampterophile.club.france chez gmail.com
    Le model 300 n’est pas représenté du fait de sa rareté.

    La lampe à souder ne date pas d’hier, Il faut remonter au 1er siècle après J.C. pour qu’un mathématicien grec, Héron d’Alexandrie, construise le premier « éolipyle » (Eole, dieux du vent, Aeolus). Ce n’était alors qu’une sphère remplie d’eau portée à ébullition et dont la vapeur qui s’en échappait par deux petits tubes coudés et opposés, faisait tourner la sphère sur elle-même. C’est sur les propriétés de l’éolipyle que vers 1798, le Français Théodore-Pierre Bertin inventa la “lampe docimastique ou Fontaine de feu”. Il déposa le brevet le 6 Vendémiaire de l’An Huit, (28 septembre 1799). Cet appareil fonctionnant à l’esprit de vin (alcool) était le premier outil portatif à produire de la chaleur pour le soudage des métaux. Cette ingénieuse découverte fit considérablement évoluer les techniques industrielles et de nombreux métiers. Plombiers et couvreurs pouvaient désormais se déplacer et souder sur le chantier et non plus à la forge. Par la suite son évolution et son perfectionnement aboutira à la création de très nombreuses marques et modèles. Certaines de ces lampes prendront même le nom d’éolipyle.
    Il existerait entre 800 et 1000 marques de lampes et autres outils à flamme réalisés par différents constructeurs sur une période qui dépasse les 150 ans. Ont peut estimer à environ 10 à 15 modèles par marque, ce qui porterait le nombre de modèles différents de 8000 (au minimum) à 15000 (au maximum).
    Cordiales salutations

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