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Les secrets d’écriture de « Laboureurs d’espoirs » Acte 15 - Scène 3

Acte 15 - L’honorable Gilles Morinays - Scène 3 - Le coq de village

Le jeudi 7 mai 2009, par Alain Morinais

Avec « Laboureurs d’espoirs », les Morinays mettent en scène l’histoire des laboureurs bretons vivant leur Révolution, au jour le jour, telle qu’elle put être perçue et vécue dans la campagne rennaise, quand l’espoir s’y invite en 1789.

Jan, Simon et Joseph nous font vivre les labours, les fenaisons, les métiers d’antan, la vie des simples gens, perturbés par les événements, mais, attendant tout des changements annoncés. Nous partageons avec eux les coutumes, les véritables croyances et les superstitions, les pratiques amoureuses, les jeux et les fêtes du peuple des campagnes

Acte 15 - L’honorable Gilles Morinays

Scène 3 - Le coq de village

"Gilles est le « coq de village ». Il règne sur le Grand Caradeuc, dans le paysage de cultures en pente douce, à cent perches ordinaires d’ici.
Pour m’y rendre, j’emprunte la sente bordée de fossés, de charmes marescents et de quelques chênes immensément grands. Nous sommes sur les terres des sieurs de la Baluchère, domaine congéable de Caradeuc qui s’étend de chaque côté du chemin.

C’est mon frère qui a versé le « pot-de-vin » lui donnant le droit d’exploitation. Il est donc propriétaire des bâtiments, de l’aire à battre, du puits, des fossés et des talus, des haies, des barrières, des labours et de tout ce qu’ils produisent, mais aussi de l’herbe, des litières, de la paille, du foin, de la taille des arbres et des fruitiers, des engrais du sol et du fumier.
Les « de la Baluchère » sont propriétaires du sol, du sous-sol et des arbres propres à donner du bois d’œuvre. Ils en accordent la jouissance à Gilles, contre le paiement d’une redevance annuelle et l’obligation de certaines corvées. Tous les neuf ans, de la Baluchère peut résilier la baillée. Il n’aurait pas besoin de justifier sa décision. Ce serait le congément. Gilles, avec femme, enfants, bestiaux, domestiques, outils et meubles, devrait alors quitter les lieux, après avoir reçu en argent, par « mesurage et prisage », la valeur des biens existants sur les terres concédées.

Et les biens, à ce jour, ne sont pas rien ! même s’ils permettent tout juste de vivre à la limite de dépendance, en cas de crises comme nous en vivons depuis trois ans.

La ferme est composée de trois bâtiments, dont deux, pourvus de hauts greniers, sont dans le prolongement l’un de l’autre, séparés par le poulailler : l’étable au levant, puis, l’écurie et sa remise servant aussi de couchage aux journaliers en saison. Le troisième corps, en retour d’aile, à droite en avancée, comporte l’aire à battre et la grange surélevée, avec sa grande porte à double vantail. Face à l’unique porte fermière de l’étable sans fenêtre, se trouve le tas de fumier, adossé au bûcher bâti en rondins. Le puits est à l’entrée du verger, derrière l’aile aux grains.

Le Grand Caradeuc étend en une molle colline ses soixante arpents de céréales, six de vignes, deux de fruitiers, trente de fourrages et quinze de prairies, de haies, bosquets, taillis et chemins, auxquels s’ajoute le Petit et quelques ruches."

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Le Jeu des questions du grand Jacques





Question de l’acte 15 - Scène 3 : Que viennent faire "quelques ruches" dans l’énumération descriptive des biens du Grand Caradeuc ?

Vous trouverez la réponse la semaine prochaine dans l’acte 15 - Scène 4

Réponse à la question de l’acte 15 - Scène 2 : Les députés aux États généraux de Versailles représenteront les trois ordres : la noblesse, le clergé et le tiers état. Pourtant, la noblesse et le clergé bretons constitueront, ensemble, une particularité exclusive, laquelle et pourquoi ?

Revoir l’acte 15 scène 2

"... aucun noble breton ne sera à Versailles. Il y a deux semaines, à Saint-Brieuc, ils ont prêté serment de rester fidèle au contrat de la duchesse Anne. Ils dénoncent tous ceux qui prétendraient représenter la province, en dehors d’eux-mêmes et des États de Bretagne. Ils espèrent ainsi paralyser les États généraux. Le haut clergé, réuni avec eux, a lui aussi refusé toute participation. Il entend protester de cette façon, contre la séparation entre bas et haut clergé, imposée par le roi dans la désignation de leurs députés." Laboureurs d’espoirs.

À suivre… Acte 15 - L’honorable Gilles Morinays - Scène 4 - Le laboureur

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