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Les morts à bord de la Danaé, frégate de la Compagnie des Indes

La date et lieu du décès

Le jeudi 30 juin 2016, par Jean-Yves Le Lan

Pour ceux qui font leur généalogie, il est parfois difficile de retrouver la date et le lieu de sépulture d’un marin. Pour un marin de la Compagnie des Indes, les documents détenus au Service historique de la Défense à Lorient permettent parfois de répondre à ces interrogations.

C’est ainsi que dans les rôles d’équipage (liste de l’équipage), on retrouve en particulier dans celui de désarmement ou dans celui du bord des annotations en marge donnant la date du décès et parfois le lieu.

Comme exemple, nous prenons les rôles de désarmement et de bord de la Danaé consultables sur microfilm à la cote 2 P 20-V.9 au Service historique de la Défense à Lorient. Les informations contenues dans ces rôles ont été regroupées dans le fichier EXCEL diffusé à la page : http://www.histoire-genealogie.com/ecrire/?exec=article&id_article=2869

On constate que nous avons sept marins qui sont morts pendant la campagne du 7 mars 1721 au 18 juin 1723. Ces marins sont avec leur date de décès :

1. Joseph Corduan le 26 août 1721,
2. Pierre Le Main le 19 décembre 1721,
3. Nicolas Blain le 31 mai 1722,
4. Thomas Rebillard le 13 septembre 1721,
5. Jean Nione le 6 décembre 1722,
6. Pierre Moreau, le 27 décembre 1722,
7. Louis Salmon le 22 mai 1723.

Mais ces rôles ne contiennent pas l’information du lieu (Sur certains rôles, il est précisé). Il nous faut donc exploiter d’autres documents d’archives. Pour déterminer le lieu, nous disposons des inventaires des hardes. Ces inventaires reprennent la liste des biens appartenant à un défunt et le nom des marins ayant racheté ces « hardes ». Le document est certifié par l’ensemble des officiers majors et le lieu y est indiqué. C’est ainsi que pour nos sept marins, nous trouvons dans le dossier 1 P 119-IV.5 du Service historique de la Défense à Lorient le lieu pour :

1. Joseph Corduan : en mer,
2. Pierre Le Main : ?
3. Nicolas Blain : à l’île d’Orléans ou Poulo Condore,
4. Thomas Rebillard : en mer,
5. Jean Nione : en rade de Wampou (port de Canton),
6. Pierre Moreau : en mer,
7. Louis Salmon : ?

Pour deux marins, nous n’avons pu localiser leur lieu de décès et pour certains il est indiqué seulement en mer. Nous exploitons donc d’autres documents pour trouver les informations manquantes. Le premier est en fait un journal de voyage attribué à Pierre d’Incarville et publié par Henri Cordier, sous l’intitulé « Voyage à la Chine au XVIIIe siècle du P. Pierre d’Incarville », dans Bulletin de la section de géographie, Paris, Imprimerie Nationale, Ernest Leroux, tome XXXII, 1917, pp. 165-194.

L’original est détenu au Muséum d’histoire naturel sous le titre « Voiage à la Chine, De France dans la frégate Danaé » et porte le numéro 581. Ce document est important car comme il n’existe pas de journal de bord détenu pour la Danaé dans les archives celui-ci retrace le parcours de la Danaé.

Ce journal est en fait très probablement celui du père Jacques qui était embarqué à bord de la Danaé alors que le père d’Incarville n’avait que quinze ans au départ du navire et est allé en Chine uniquement en 1740. Nous disposons d’un deuxième document qui est une lettre du père Jacques qui donne des informations intéressantes sur la campagne. Cette lettre est publiée avec l’intitulé « Lettre du père Jacques, Missionnaire de la Compagnie de Jésus, à Monsieur l’abbé Raphaelis de Canton le 1er novembre 1722 », dans Lettres édifiantes et curieuses écrites des missions étrangères, Toulouse, Noël-Etienne Sens et Auguste Gaude, Tome 19e, 1811, p. 169 (Voir le PDF ci-dessous).

L’exploitation de ces documents du père Jacques nous permet de retracer le parcours du navire et de déterminer ainsi approximativement le lieu du décès. Nous trouvons ainsi pour :

1. Joseph Corduan : en mer, après le détroit de la Sonde,
2. Pierre Le Main : à l’île d’Orléans ou de Poulo Condore,
3. Nicolas Blain : à l’île d’Orléans ou Poulo Condore,
4. Thomas Rebillard : en mer, à Wampou (Port de Canton),
5. Jean Nione : en rade de Wampou (port de Canton),
6. Pierre Moreau : en mer, après le départ de Wampou,
7. Louis Salmon : en mer, après avoir quitté l’île de Bourbon (La Réunion actuellement).

Un autre document est détenu au Service historique de la Défense à Lorient, il s’intitule : Rôle des rations. Il reprend la liste de l’équipage et indique le nombre de rations de vivres que la Compagnie des Indes a fournies pour la nourriture pendant la campagne. Sur ce rôle, nous trouvons aussi la liste des soldats et passagers qui ne sont pas indiqués sur les rôles d’équipage et surtout la liste des soldats qui sont morts avec la date de leur décès. Nous pouvons toujours avec les informations du père Jacques déterminer approximativement leur lieu de décès et nous obtenons ainsi pour les dix-sept soldats décédés la liste suivante :

1. Duval : le 14 avril 1721 en mer dans l’Atlantique, deux jours après avoir passé la ligne équatoriale.
2. Va de Bon cœur : le 19 mai 1721 en mer dans l’Atlantique en approchant du cap de Bonne-Espérance.
3. De Fontaine : le 23 mai 1721 en mer dans l’Atlantique en approchant du cap de Bonne-Espérance.
4. Saint Martin : le 24 mai 1721 en mer dans l’Atlantique en approchant du cap de Bonne-Espérance.
5. La Roze : le 26 mai 1721 en mer dans l’Atlantique en approchant du cap de Bonne-Espérance.
6. Vauclain : le 29 mai 1721.
7. Philippe Meyer : le 3 juin 1721 en mer après avoir passé le cap de Bonne-Espérance.
8. Saint Nicolas : le 10 juin 1721 en mer dans l’Océan Indien en route sur l’île Maurice.
9. La Franchise : le 11 juin 1721 en mer dans l’Océan Indien en route sur l’île Maurice.
10. Jean Meuler : le 13 juin 1721 en mer dans l’Océan Indien en route sur l’île Maurice.
11. Saint Aune : le 17 juin 1721 en mer dans l’Océan Indien en route sur l’île Maurice.
12. Alexandre Ponset dit Bellefin : le 22 juin 1721 en mer dans l’Océan Indien en route sur l’île Maurice.
13. Hanns George Paulus : le 25 juin 1721 en mer dans l’Océan Indien à proximité de l’île Maurice.
14. Jacob Fray : le 26 juin 1721 en mer dans l’Océan Indien à proximité de l’île Maurice.
15. Pierre Thessier : le 27 juin 1721 à l’île Bourbon.
16. Du Roché : le 1er juillet 1721 à l’île Bourbon.
17. Ennée dit le Baron : le 5 juillet 1721 à l’île Bourbon.

En conclusion, nous pouvons dire que la détermination de la date et du lieu de décès d’un marin n’est pas toujours aisée mais de nombreux documents existent : en les recherchant, en les recoupant et en les croisant, il est possible de déterminer ces informations. Ces documents sont parfois les seules sources sur le décès car il n’était pas en général reporté dans les registres de décès de l’état-civil.

PDF - 167.4 kio
Lettre du père Jacques

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15 Messages

  • Bonjour, Jean-Yves

    A lire la lettre du Père Jacques ,on voit qu’en ces temps-là, la correspondance n’était pas une petite affaire ,elle était sans doute rare pour ces grandes aventures mais néanmoins copieuse et fort documentée,nous renseignant à la fois sur la géographie ,la faune ,la vie des habitants... J’aurais bien aimé m’arrêter un moment à l’Ile Bourbon mais tout n’était pas aussi idyllique et on avait bien besoin des conseils de patience du Père qui devait exercer aussi la sienne !
    Merci de nous communiquer de tels documents.
    Bien cordialement,
    Martine

    Répondre à ce message

  • Les morts à bord de la Danaé, frégate de la Compagnie des Indes 1er juillet 2016 14:36, par Baudeloche Louis

    La Danaë ? Savez-vous que c’est aussi un chant de marin ?

    C’était une frégate, Lonla
    C’était une frégate
    C’était la Danaë
    à prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    C’était la Danaë
    à prendr’un ris dans les huniers !

    suivent 12 couplets

    Répondre à ce message

  • Les morts à bord de la Danaé, frégate de la Compagnie des Indes 2 juillet 2016 14:24, par Baudeloche Louis

    Je n’avais jamais transcrit ce texte dans mon carnet de chansons, je viens donc de le saisir, je fais un copier-coller, vous pourrez le fredonner sous votre douche !

    La Danaë

    C’était une frégate, Lonla
    C’était une frégate
    C’était la Danaë
    À prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    C’était la Danaë
    À prendr’un ris dans les huniers !

    À son premier voyage, Lonla
    À son premier voyage
    La frégate a sombré
    À prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    La frégate a sombré
    À prendr’un ris dans les huniers !

    Et de tout l’équipage, Lonla
    Et de tout l’équipage
    Un gabier s’a sauvé
    À prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    Un gabier s’a sauvé
    À prendr’un ris dans les huniers !

    Il abord’ sur la plage, Lonla
    Il abord’ sur la plage
    Il savait bien nager
    À prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    Il savait bien nager
    À prendr’un ris dans les huniers !

    Mais là sur le rivage, Lonla
    Mais là sur le rivage,
    Une bell’ éplorée
    À prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    Une bell’ éplorée
    À prendr’un ris dans les huniers !

    Bell’ comme une frégate, Lonla
    Bell’ comme une frégate
    Français’ et pavoisée
    À prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    Français’ et pavoisée
    À prendr’un ris dans les huniers !

    Pourquoi pleurer la belle, Lonla
    Pourquoi pleurer la belle
    Pourquoi si tant pleurer
    À prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    Pourquoi si tant pleurer
    À prendr’un ris dans les huniers !

    Je pleure mon pucelage, Lonla,
    Je pleure mon pucelage,
    dans la mer qu’est tombé.
    À prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    Dans la mer qu’est tombé.
    À prendr’un ris dans les huniers !
    Qu’donnerez vous, la belle, Lonla
    Qu’donnerez vous, la belle,
    A c’ui qui vous l’rendra .
    À prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    A c’ui qui vous l’rendra.
    À prendr’un ris dans les huniers !

    Lui en ferait offrande, Lonla,
    Lui en ferait offrande,
    Avec mon amitié
    À prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    Avec mon amitié
    À prendr’un ris dans les huniers !

    À la première plonge, Lonla,
    A la première plonge
    L’gabier n’a rien trouvé.
    À prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    L’gabier n’a rien trouvé.
    À prendr’un ris dans les huniers !

    À la centième plonge Lonla,
    A la centième plonge,
    L’gabier s’est noyé.
    À prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    À la centième plonge Lon la,
    A la centième plonge,
    L’gabier s’est noyé.
    À prendr’un ris dans les huniers !

    Car jamais pucelage, Lonla,
    Car jamais pucelage,
    Perdu, n’est retrouvé
    À prendr’un ris dans les bass’ voiles !
    Perdu, n’est retrouvé
    À prendr’un ris dans les huniers !

    Les chants de marins servent à rythmer une manœuvre, vous trouverez des chants à virer, à ramer, à hisser, à déhaler, à danser, et naturellement à boire ! Celui-ci aide à virer le cabestan.

    Vous trouverez quelques variantes de ce chant de marins :
    L’orthographe de la Danaë, le "e" final peut être "é" ou "ë".
    Le "gabier" est remplacé par un "marin" sans profession !
    "prendr’un ris…" devient "Larguez les ris…"
    Et Lonla, n, la !

    Pour l’écouter : https://www.youtube.com/watch?v=nLkPgQbOVRE

    Répondre à ce message

    • Bonjour,

      Je lis dans le texte de la chanson que "A son premier voyage la frégate a sombré". Ce n’est donc pas la Danaé de la Compagnie des Indes objet du texte affiché sur HG.com. Il se peut qu’un autre navire appelé Danaé ait sombré.

      Sur Internet, je trouve une bisquine, appelée Danaé, du port de Portbail immatriculé 51 - CH qui a fait naufrage le 2 juin 1860 sous Barneville.

      Mais la chanson peut être aussi objet de l’imagination de l’auteur !

      Bien cordialement

      Jean-Yves Le Lan

      Répondre à ce message

  • Les morts à bord de la Danaé, frégate de la Compagnie des Indes 14 septembre 2016 12:31, par Odile Godard

    Merci à vous Jean-Yves Le Lan pour nous avoir révélé d’aussi précieux documents.
    La lettre du père Jacques est pour moi une mine d’infos, tellement concrètes qui plus est, sur ce que pouvaient être alors les relations entre l’Occident et l’Orient.
    Et pendant ce temps ces pauvres marins qui mouraient du scorbut faute de nourriture appropriée pendant d’aussi longs épisodes en mer. Les Vikings, eux, avaient la solution.
    Absolument passionnant. Merci.
    Meilleur souvenir,
    Odile

    Répondre à ce message

    • Mille mercis pour l’article et la chanson la Danae !!!!
      Ayant une vieille tante Marie Guerineau qui a quitté le Poitou en 1740 avec son fils de 9 ans pour rejoindre son mari a Montréal
      J’aimerais acquérir des livres ou connaissances sur les traversées de l’epoque
      MERCI à tout lecteur qui pourrait me donner des pistes

      Répondre à ce message

    • Bjr
      Quelle était donc la solution des Vikings contre le scorbut ?
      Monsieur de La Pérouse n’en disposait pas ; quand le capitaine James Cook ses officiers et équipage disposaient de tonneaux de choux fermentés (Choucroute) embarqués a bord, à la même époque.
      Cordialement
      VGU

      Répondre à ce message

      • Grands écumeurs des mers, les Vikings sont arrivés jusqu’en Méditerranée où ils venaient faire provision d’huile et de vin en échange de leurs morues séchées. La légende raconte qu’ils découvrirent ainsi, avec les citrons de Menton et ceux de la côte ligure, un moyen efficace de lutter contre le scorbut : les citrons riches en vitamine C pouvaient se conserver pendant de longues traversées, et remplacer ainsi la consommation de fruits et légumes frais dont la carence est la principale cause du scorbut. OG

        Répondre à ce message

      • Bjr
        Pour avoir trouvé, entre autres, dans mes ancêtres le prêtre capucin des équipages de l’expédition partie à la recherche de Monsieur de La Pérouse avec deux vaisseaux "l’Espérance" et "La recherche" je note bien dans votre message qu’il s’agit d’une légende !
        Et à ce jour très certainement commerciale !
        Si notre marine royale avait connu ce moyen d’éviter le scorbut sur ses vaisseaux ; imaginez que l’Histoire en eut été changée.
        Combien de nos compatriotes savent que la Louisiane n’était pas et n’est pas l’état actuel de la Louisiane des Etat Unis d’Amérique ?
        Cordialement à vous
        VGU

        Répondre à ce message

  • Les morts à bord de la Danaé, frégate de la Compagnie des Indes 24 juillet 2020 15:41, par Francis Louis Le Garrec

    Demat Mr J.Y Le Lan,
    Je viens de fouiller dans mes archives généalogiques et j’y ai trouvé deux marins ayant navigué sur la "Danae"...
    1) Pierre Le Doze, marin, né le 03/07/1755 à Moélan sur Mer, décédé le 10/10/1826 aussi à Moélan sur mer...
    2) Sébastien Meurdeau, marin, né le 04/12/1758 à Moélan sur mer et décédé le 18/01/1803 à Moélan sur mer...
    Mais je ne suis pas parvenu à identifier le "Danae" concerné, soit la frégate, soit la bisquine de Portbail ? Pour mes deux ancêtres j’ai tendance à croire un embarquement plutôt sur la frégate compte tenu du rattachement habituel des marins de Moélan au Quartier Maritime de Lorient... J’ai ainsi de nombreux ancêtres bretons (de Moélan !) qui ont navigué pour la Compagnie des Indes... Mais peut-être aussi s’agit-il d’un troisième navire baptisé "Danae" ?... Ce qui est sûr, compte tenu de leurs dates de naissance, est que Sébastien et Pierre n’étaient pas de la campagne du 07/03/1721 au 18/06/1723 que vous évoquez... Peut-être dans les suivantes, sauf disparition de la dite frégate ??!...
    Bref, je ne sais pas grand-chose du parcours de mes deux anciens, et c’est bien votre article, Mr Le Lan, qui a attiré mon attention particulière sur eux... Si donc vous aviez des infos à me communiquer j’en serais très heureux (voir mon courriel ci-dessous)... Je réside actuellement à Strasbourg, il m’est donc difficile (pour le moment !!) d’aller "fouiller" les archives lorientaises...
    A ce jour, dans ma généalogie, j’ai recensé 152 navires de tous types (Pêche, Marchande et Royale) sur lesquels ont navigué près de 200 bretons de ma parentèle directe ou alliée (voire plus !)... A ce jour le plus ancien de "mes" marins ainsi recencés, né en 1707-1708, était embarqué sur la "Légère", et le plus récent est, actuellement, mon père décédé "à terre" en 1973 (fin de carrière quelques années plus tôt sur le sablier "La Paulette", CC)... Et mes comptes ne sont pas "bouclés" !!...
    Merci beaucoup Mr Le Lan pour le travail de mémoire maritime que vous menez, et félicitations aussi pour la profondeur et la précision de vos recherches...
    Merci également à la "Gazette" pour la qualité et la régularité de ses publications... Que Thierry Sabot accepte ici mon petit clin d’oeil breton et amical...

    Merci à toutes et tous !
    Et, Kenavo ar wech all !
    Francis Louis Le Garrec
    Sizig Loeis ar Garreg
    legarrec.francis chez hotmail.fr

    Répondre à ce message

  • Bonsoir,la liste des soldats morts est éclairante. Un premier groupe décède en Mai (5) puis un autre groupe décède quelques jours plus tard du 3 juin au 27 Juin en mer avec 9 soldat. On peut penser qu’il s’agit d’une épidémie ou du scorbut car ils sont en mer depuis sans doute février soit 5 et 6 mois.A noter les surnoms quasi obligatoires des soldats au XVIIIe."La Roze, la Franchise, le Baron". Les matelots ne semblent pas touchés car à l’écart de la troupe.

    Répondre à ce message

  • Les morts à bord de la Danaé, frégate de la Compagnie des Indes 25 juillet 2020 13:54, par caroline Lafont

    Bonjour et merci pour ce partage d’informations. Sauriez-vous par hasard où je pourrais trouver le même genre d’informations officielles sur les passagers, y compris civils, de l’expédition du Sénégal en 1816 (liste des embarqués, des morts, des disparus dans le désert, des rescapés - peu nombreux en fin de compte -, etc. ) ? Le récit de Corréard et Savigny est très lacunaire à cet égard. Je n’ai pas encore cherché du côté du procès de Chaumareys, et ne sais pas non plus où on peut le trouver... Mais il y a manifestement parmi nous des connaisseurs en affaires maritimes !
    Cordialement
    Caroline Lafont

    Répondre à ce message

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