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Les mariés démariés

Le maire était une femme !

Le vendredi 30 octobre 2020, par Martine Hautot

Deux mariés…démariés

Au hasard de mes lectures dans la presse ancienne, j’ai découvert une histoire bien étonnante et j’aimerais que vous m’aidiez à en découvrir les tenants et aboutissants.

Information confirmée ou rumeur infondée ?

Deux mariés démariés : au début de l’année 1875, des articles portant ce titre original se retrouvent dans différents journaux, particulièrement en région : Le guetteur de Saint-Quentin et de l’Aisne (26 février), Le petit Marseillais (27 Février), Le journal de Roanne (28 Février), Le Progrès de la Côte d’Or (1er mars) … Ils reprennent tous la même histoire : un mariage célébré dans la commune d’Anzat-le-Luguet, Puy-de -Dôme, a été annulé par le tribunal d’ Issoire parce que le maire était une femme.

L’histoire est racontée avec beaucoup de verve : les fiancés arrivent à la mairie, la famille est là au grand-complet mais le maire est absent, tous se désolent, quand, au soulagement général, la fille de l’instituteur qui a sans doute assisté à de nombreux mariages croit pouvoir prononcer le solennel : « Au nom de la loi je vous déclare unis par les liens du mariage. »

Et la noce peut suivre son cours. Mais patatras, quelques mois plus tard le tribunal d’Issoire annule le mariage. Cette information relayée par de nombreux journaux trouve sa source dans un article du Moniteur d’Issoire, un journal hebdomadaire d’annonces judiciaires bien placé pour connaître les affaires du tribunal. L’article est paru le 17 Février 1875.

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Le Moniteur d’Issoire

Le journaliste s’amuse, il mélange allégrement mariage civil et mariage religieux, parle de maire et de sacrement ; mais ce n’est pas son problème.
Et puis, pour parfaire le tableau, il ajoute une bonne couche de misogynie. Par contre il n’explique pas comment le tribunal a été informé de cette grave irrégularité et ne révèle pas le nom des mariés.

Nous avons comme élément pour tenter d’en connaître l’identité le nom du village : Anzat- le-Luguet. Cette commune du Puy de Dôme compte alors près de 1500 habitants, elle est située à mille mètres d’altitude en moyenne montagne sur le plateau du Cézallier, est composée d’un village central Anzat et de hameaux dispersés dans la montagne.

Nous savons aussi que les mariés ont connu quelques mois de vie commune avant l’annulation de leur mariage.

Des registres trop bien tenus

Comme je ne puis me rendre aux archives départementales du Puy de Dôme pour consulter les archives judiciaires, je me dis que je devrais trouver aisément l’acte annulé avec, peut-être même, la copie du jugement dans les registres d’ état-civil de la commune d’Anzat-le-Luguet, en regardant les actes de mariage des années 1874 et 1875.

Mais dans les registres de la commune impeccablement tenus, il n’y a ni acte barré ni indication d’annulation portée en marge d’un mariage.

Je suis perplexe. Il me vient l’idée de regarder les tables décennales des mariages célébrés entre 1873 et 1882 dans cette commune et là, je m’aperçois qu’il y a deux fois le mariage d’un Antoine Martin avec une demoiselle Chandozon. Le premier mariage a lieu le 21 novembre 1874 et le second, le 13 février 1875. C’est troublant.

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Table décennale d’Anzat-le-Luget (1873-1882)
AD du Puy de Dôme

En les comparant on voit qu’il s’agit bien du même couple : les époux ont les mêmes dates de naissance et les mêmes parents dans les deux actes, la date de publication est la même pour les deux mariages et le notaire, chez qui le contrat est passé également.

Le premier acte de mariage paraît tout à fait conforme, avec la signature du maire, Bertrand Boyer. Cela suppose que le mariage a été annulé sur la foi du témoignage de personnes ayant assisté au mariage et pour quelles raisons ?

Du côté des parents du marié,il n’y avait pas de problème : le père d’ Antoine était consentant et sa mère décédée. Son épouse était dans la situation inverse : mère consentante, père décédé.

Mais le marié Antoine Martin était veuf depuis deux ans. Y aurait-il eu une opposition de son ancienne belle-famille ?

Le jugement du tribunal d’Issoire, si quelqu’un pouvait le consulter, pourrait sans doute lever ces interrogations. Dans le second mariage l’instituteur est témoin, il a 33 ans, donc il ne peut pas avoir une fille capable de jouer le rôle de maire. Encore un mystère à déchiffrer.

Un mot pour finir sur la situation du véritable maire : il habite au hameau du Luguet à quelques kilomètres d’Anzat où se trouve la mairie : est-ce qu’au mois de novembre, il aurait été empêché de se rendre à la mairie par de la neige tombée précocement sur ces hauts plateaux ou par quelque autre intempérie ?

Est-ce que quelqu’un parmi vous pourrait obtenir des éléments sur cette affaire, est-ce que vous avez dans vos recherches vu d’autres mariages annulés pour incompétence de l’officier d’état-civil ?

C’est une des causes de nullité absolue selon le code civil avec l’inceste, la bigamie et le mariage clandestin. La nullité absolue peut être soulevée par toute personne intéressée alors que la nullité relative ne peut l’être que par les époux pour, le plus souvent, un vice de consentement.

Heureusement ces choses- là ne peuvent plus se produire aujourd’hui : depuis 1945 les femmes en France sont électrices et éligibles ! Et Anzat-le-Luguet a eu au moins un maire féminin, tout à fait légitime : Jeanine Vinatié en 1998 ! Pas sûr qu’elle connaissait cette histoire !

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36 Messages

  • Les mariés démariés 30 octobre 2020 09:02, par Michel Guironnet

    Bonjour Martine,

    Félicitations pour ce bel article !

    La presse ancienne est pleine de ressources :
    "Le docteur Crestin a fait cette découverte, que la municipalité de Lyon a été constituée illégalement et que par suite ses actes sont nuls.
    Le maire et les adjoints ont été élus par des conseillers qui siégeaient et siègent encore illégalement ; par conséquent, les délibérations du conseil sont illégales, le maire élu n’a pas de droit légitime et enfin les mariages et les actes civils sont entachés d’illégalité.
    Que de mariés démariés comme à Montrouge !"

    Extrait du "Journal de l’Ain" du 29 août 1883.
    Que s’est-il passé à Montrouge ? A suivre...

    Cordialement.
    Michel Guironnet

    Répondre à ce message

    • Les mariés démariés 30 octobre 2020 09:56, par martine hautot

      Merci ,Michel Que de mystères cachés dans les pages des journaux !Pour Montrouge ,dans retronews ,on trouve deux allusions à des mariages annulés dans la revue du Droit du 1er et du 21 janvier 1886 :il semblerait que ce soit la délègation à un adjoint qui soit frappé d’illégalité.!Affaire à suivre...

      Répondre à ce message

      • Les mariés démariés 30 octobre 2020 11:40, par Lalie49

        bonjour,
        curieuse initiative de la part de la fille d’instituteur, il doit rester bien des choses à élucider.
        Pour ma part j’ai déposé dans les actes insolites de Généanet, un autre cas de démariage dans l’Ariège le 28 thermidor de l’an 11, avec un contexte différent. Le mariage s’est bien passé, les mariés ont dit "oui", mais après la signature du mari, le maire les a démarié (au premier regard ?, je plaisante), ceux-ci n’étant plus d’accord. Le maire annule aussitôt le mariage, en avait-il le droit ? L’acte ne précise la suite de la journée, bonjour l’ambiance...
        acte page 6 et 7/256, commune de Leychert, 16 août 1803
        http://mdr-archives.ariege.fr/mdr/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/278480/261748:271963:273479:278480/720/1280
        cordialement

        Répondre à ce message

        • Les mariés démariés 30 octobre 2020 12:57, par martine hautot

          Bien étonnant revirement !Savez-vous ce qu’ils sont devenus ensuite ?
          Martine

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          • Les mariés démariés 30 octobre 2020 19:31, par lalie 49

            re,
            j’étais tombée par hasard sur cet acte, qui ne concernait pas ma famille, il est vrai qu’il serait intéressant de connaître la suite.

            Idem ou à peu près : j’ai trouvé des "dé-fiançailles" citées dans l’acte du mariage de Mathurin Marie avec une nouvelle compagne, le nom de la 1re fiancée, Marguerite Roblin, étant cité. C’est class !
            Montauban-de Bretagne (35), 12 mars 1765 : acte de résiliement page 12/31 Greffe ; acte de mariage page 17/31 du 12 juin 1765.
            Les registres sont remplis de pépites...
            Cordialement

            Répondre à ce message

  • Les mariés démariés 30 octobre 2020 15:39, par Maryse

    Le mariage doit être célébré par le maire ou un membre du conseil municipal qui a les pleins pouvoirs pour remplacer le maire … à savoir un adjoint ! Nul ne peut s’improviser "maire" à la place du maire, serait-il mort ! Pour être élu, il faut être électeur et à cette époque aucune femme ne pouvait prétendre remplacer le maire, quel que soit son niveau d’instruction, n’ayant pas le droit de vote.

    Répondre à ce message

    • Les mariés démariés 30 octobre 2020 15:46, par martine hautot

      c’est bien pour cela que le mariage a été annulé .mais comment l’affaire a-t-elle été sue ?

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      • Les mariés démariés 30 octobre 2020 18:27, par thierry62

        Bonjour

        N’y aurait il pas eu une mention marginale, ou une inscription du jugement d’annulation dans le registre d’état civil, comme pour les divorces ???
        Et la fille de l’instit, ça semble relever de la legende urbaine, surtout s’il n’avait que 33 ans...
        Par contre ce remariage est étonnant...
        Un loupé administratif est possible, mais il y a officialisation une fois que l’acte est modifié...
        En tout cas, c’est intéressant....

        Répondre à ce message

  • Les mariés démariés 31 octobre 2020 09:19, par Guenoe

    Bonjour,
    C’est avec plaisir que je me rendrai aux archives départementales où j’ai ma carte de lectrice pour en savoir un peu plus sur cette annulation de mariage à Issoire... dès que nous serons déconfinés ;) Je le note Martine, et reviendrai vers vous à ce moment-là.
    Bon week end
    Aurélie

    Répondre à ce message

  • Les mariés démariés 31 octobre 2020 15:09, par Franck Boulinguez

    Bonjour Martine !

    Voila comme à l’habitude une belle trouvaille !
    Merci pour ce partage.

    Une chose est certaine, c’est 2 là voulaient bien se marier. La proximité des 2 "mariages" en atteste : 21 novembre 1874 et 13 février 1875.

    Je pense qu’effectivement, l’incompétence de la personne ayant célébré le mariage est la cause de cette "nullité absolue" sinon l’acte du 1er mariage aurait été confirmé par une mention marginale ou un acte complémentaire si la nullité avait été "relative".

    Amicalement

    Franck

    Répondre à ce message

    • Les mariés démariés 31 octobre 2020 16:21, par martine hautot

      Merci Franck ,eux voulaient se marier ,mais quelqu’un leur cherchait des noises ! l’ex-belle-famille ,un amoureux éconduit ?
      Amicalement,
      Martine

      Répondre à ce message

      • Les mariés démariés 31 octobre 2020 19:26, par Anne des Déserts

        Bonsoir,
        Tout simplement le maire qui se devait de dénoncer la cause de nullité absolue ! Et de recommencer la cérémonie dans les formes valides.
        Amicalement.

        Anne

        Répondre à ce message

        • Les mariés démariés 1er novembre 2020 08:46, par martine hautot

          Il me semble que le maire voulait plutôt cacher l’affaire ,le premier acte n’est pas barré ni indiqué dans la marge "annulé par le jugement ..."
          Cordialement,
          Martine

          Répondre à ce message

          • Les mariés démariés 1er novembre 2020 12:08, par Anne des Déserts

            En effet, le maire a tout intérêt à ne pas faire de vague et à ne pas attirer l’attention sur le premier acte qui relève de la farce.
            Le Tribunal d’Issoire n’a pas prononcé la nullité du mariage, il a constaté la nullité absolue, c’est à dire qu’il n’y avait jamais eu mariage.

            Si réellement, il y a eu usurpation d’autorité, ce mariage est nul de plein droit, c’est à dire qu’il n’existe pas et que les époux n’ont jamais été réellement mariés d’où conséquences pour la filiation des enfants qui seraient "naturels" et la gestion du patrimoine.

            Il faudrait retrouver les articles des codes de l’époque, (civil, procédure) mais je pense que le maire pouvait être poursuivi et sanctionné lourdement.
            La consultation du jugement du TC d’Issoire serait évidemment très intéressante.
            Cordialement.

            Anne

            Répondre à ce message

            • Les mariés démariés 1er novembre 2020 13:07, par martine hautot

              Heureusement pas de naissance entre les deux mariages !

              Répondre à ce message

              • Les mariés démariés 1er novembre 2020 18:31, par Anne des Déserts

                Oui heureusement.
                Mais les 2 cérémonies sont assez proches l’une de l’autre,
                le temps que le tribunal soit saisi et constate la nullité.

                On ne sait pas exactement comment les choses se sont passées mais on peut penser que le 1er mariage a eu lieu devant un individu qui était incompétent et que le maire absent a signé l’acte pensant régulariser la situation. On n’est pas loin du faux en écriture.
                Cela a du faire du bruit dans le bourg. !!! Il était difficile d’ignorer l’incompétence de l’officier d’état-civil si celui-ci était une femme !!! Il y a des cas célèbres en jurisprudence, comme les mariés de Montrouge en 1884.
                Sur le sujet voir Gallica :

                https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5541565p/texteBrut

                Répondre à ce message

  • Les mariés démariés 1er novembre 2020 18:38, par Capitain

    Bonjour Martine,

    Je viens de consulter les actes de mariage de la commune d’Anzat le Luguet (par le site des AD du Puy de Dôme) et il y a dans le même registre (côte 6 e 6 25) les publications de mariage et les actes de mariage. On trouve donc en page 15/206, Le 8 novembre 1874 et le 15 novembre 1874 en actes 43 et 45 la publication des promesses de mariage entre Martin Antoine et Marie Chandezon, et en page 116/206 leur acte de mariage en date du 13 février 1875. Cependant à la fin de l’année 1874 la table a liste alphabétique des promesses de mariage de l’année 1874 est erronée en ce qui concerne le prénom de la future, prénommée cette fois Anne, erreur que l’on retrouve sur la table décennale que vous avez joint à votre écrit. Se peut-il que ce soit la raison d’un "démariage", j’en doute, mais dans tous les cas ces deux-là ne se sont mariés qu’une seule fois. Peut-être s’agit-il tout simplement d’un autre couple. Comme vous j’aimerais en savoir plus sur cette histoire. Un jour prochain peut-être....
    Cordialement.

    Annie Capitain

    Répondre à ce message

    • Les mariés démariés 1er novembre 2020 21:24, par martine hautot

      C’est bien le même couple , les publications de mariage du mois de Novembre ont servi pour les deux mariages et les mariés ont les même parents et les mêmes dates de naissance !
      Attendons le jugement qui pourra sans doute éclaircir le mystére !
      Martine

      Répondre à ce message

      • Les mariés démariés 1er novembre 2020 22:45, par Anne des Déserts

        La seule petite remarque que l’on pourrait peut-être faire en comparant tous les actes est que la signature du maire Boyer est coincée et collée à celle de Françoise Gérard alors que pour les autres actes, elle a toute sa place et se détache de l’acte, comme s’il avait rajouté sa signature, après coup.
        Anne

        Répondre à ce message

      • Les mariés démariés 1er novembre 2020 23:37, par Capitain

        Autant pour moi Martine, j’avais occulté la date du 21 novembre 1874 et n’avais donc pas lu l’acte de mariage de ce jour là qui concerne bien les mêmes époux. Le mystère reste entier !!

        Répondre à ce message

    • Les mariés démariés 1er novembre 2020 22:32, par Anne des Déserts

      Le 1er acte de mariage figure en 112/206.
      Anne

      Répondre à ce message

      • Les mariés démariés 2 novembre 2020 08:45, par Anne des Déserts

        Bonjour,

        Petite correction 110/206.

        Il faut comparer les témoins dans les 2 cérémonies. Ils sont 4 mais dans la 2e cérémonie Jean Baptiste Boyer et Antoine Boyer, des amis mais qui portent le même nom que le maire (tiens, tiens) sont remplacés par Jacques Anvadieu qui est garde-champêtre et Joseph Dessaigne l’instituteur public, personnages officiels de la commune et dont le témoignage ne peut être récusé.
        Je pense que c’est dans ce sens qu’il faut chercher.
        Cordialement.
        Anne

        Répondre à ce message

        • Les mariés démariés 2 novembre 2020 09:05, par martine hautot

          je pense aussi que ces deux personnages ,garde-champêtre et instituteur sont dépendants du maire ,plus facilement mobilisables et peut-être obligés à plus de discrétion sur l’affaire .

          Répondre à ce message

          • Les mariés démariés 2 novembre 2020 11:09, par Anne DES DESERTS

            Ils sont assermentés.

            Existerait-il une parenté entre les témoins Jean-Baptiste et Antoine Boyer et le maire Bertrand Boyer ?

            Répondre à ce message

            • Les mariés démariés 2 novembre 2020 14:51, par martine hautot

              Je ne pense pas qu’ily ait un lien proche ,Bertrand Boyer(fils d’ Etienne) a un fils jean -Baptiste mais qui n’est qu’enfant .Il est originaire de Laurie dans le Cantal.Je pense plutôt que Jean-Baptiste et Antoine sont des amis du mariés, des jeunes de sa génération.Les Boyer sont trés nombreux dans le villaget et on a évité de les déranger une deuxième fois !On évitait sans doute aussi ainsi que le nouvelle fasse le tour du village.

              Répondre à ce message

              • Les mariés démariés 2 novembre 2020 15:37, par Anne des Déserts

                En effet. Il vaut mieux ne pas trop ébruiter cette affaire.
                Le jugement nous en dira plus.
                Amicalement.

                Anne

                Répondre à ce message

                • Les mariés démariés 3 novembre 2020 18:17, par Alain DESROCQUES

                  Je prends les paris :
                  La première fois, le maire avait un peu trop vérifié la teneur en alcool du vin nouveau.
                  Pour ne pas gâcher la fête, la secrétaire a procédé au mariage, se disant que le maire régulariserait la situation.
                  Ce qu’il a fait.
                  Mais le pot aux roses a été découvert et il a fallu recommencer ; discrètement, entre gens on ne peut plus incontestables cette fois ci : le garde champêtre et l’instituteur.

                  Répondre à ce message

                  • Les mariés démariés 3 novembre 2020 19:27, par Anne des Déserts

                    Bonsoir,

                    J’avais en tête un scénario de ce genre.
                    Je pensais plutôt à une absence ou un retard du maire et un remplacement par un des Boyer, effectivement assez gai.
                    Je n’avais pas pensé à la secrétaire mais cela est fort possible.
                    Le mariage a lieu un dimanche à 10 h du matin, ils ont pu passer chez l’aubergiste avant. La noce devait être passablement excitée et cela a du faire du bruit à Anzat-le-Luguet.

                    Répondre à ce message

                    • Les mariés démariés 4 novembre 2020 08:40, par martine hautot

                      moi , j’ai pensé plutôt à un retard du maire à cause d’intempéries :première neige ! et le secrétaire de mairie ,ça me parait bien vu .
                      Martine

                      Répondre à ce message

                  • Les mariés démariés 4 novembre 2020 08:43, par martine hautot

                    à peu prés ,le même scénario ,retard du maire suite aux premières neiges remplaçant le vin nouveau ! nous verrons peut-être ,quand le jugement aura été découvert ...aprés le confinement

                    Répondre à ce message

  • Les mariés démariés 4 novembre 2020 12:01, par Escalle Julie

    Bonjour,
    C’est un conte humoristique et rocambolesque, quelle audace et que de facétie ! Une belle histoire à colporter, lors des veillées. Merci pour ce bel article illustré de carte postale. J’ai vécu à Issoire, je n’en connais pas vraiment les alentours, mais j’ai bien envie de découvrir cette petite commune, qui doit avoir bien changé.
    Cordialement. Julie 63

    Répondre à ce message

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