Le nom actuel de Royère de Vassivière date des années 1960, sous l’impulsion du maire de l’époque : le Dr Ferrand.
Royère : Roera (1311) ; Roueyre (1580) ; Royère (1650). Une origine possible du dernier nom viendrait du chêne (arbre du roi depuis St Louis) ? C’était une région couverte de chênes, aboutissement végétal normal en terrain granitique.
Ce village commune et chef-lieu de canton se trouve à la croisée des routes Aubusson-Eymoutiers et Peyrat le château-St Marc à Loubaud avec un accès vers Bourganeuf.
La place
Son centre, la place de la Mayade, possède une fontaine (plusieurs fois déplacée), qui servait de point d’eau pour la population et d’abreuvoir pour les troupeaux. Cette place fut surnommée la place des "toupis" car lors des foires, le 2e mardi de chaque mois, des vendeurs de pots de toutes sortes (pour le lait, la crème, l’eau) se rassemblaient autour d’elle (jusqu’à l’entre deux guerres). En bordure de la place, l’église du XIe siècle a fonctionné régulièrement jusqu’en 1980. Son dernier curé "Emile" à terminé ses jours à la maison de retraite du village.
- La place
- La fontaine de la Mayade
- Corvée d’eau, mais aussi lieu d’échange des derniers cancans.
La statue représente la déesse des moissons (Cérès).
Les foires
Sur un autre côté de la place, la bascule municipale à été utilisée jusqu’après la guerre de 14-18. Elle fut transférée sur la bordure du champ de foire. Ces foires ont décliné à partir de 1960 ; les bouchers achetaient directement chez les paysans. Puis elles ont disparu ; les paysans se regroupaient pour emmener leurs veaux à Bugeat ou les prix étaient supérieurs (14 à 15F le kg au lieu de 12 à 13F à Royère).
Les écoles
L’école publique, comme toutes celles du début du siècle, comprenait la mairie au centre qui était entourée par une école de filles et une école de garçons. Au dessus de la mairie il y avait les logements des instituteurs.
Un des derniers instituteurs, ancienne mode, a passé toute sa carrière à Royère. C’était M. Lechapt, sa femme assurait le secrétariat de la mairie. De plus, il piquetait des terrains pour les gens de la commune, ce qui évitait souvent des complications entre voisins, voire des procès à n’en plus finir.
- L’école libre
L’école libre située sur la route d’Eymoutiers, n’accueillait que des filles. Au dire d’une des dernières élèves de cette école "cela leur évitait de mauvaises fréquentations et on leur enseignait plus d’éducation ménagère". J’ai souvenir d’avoir vu chez cette personne un ouvrage au point de croix que ses parents avaient fait encadrer, c’était une magnifique réalisation !
Après la loi Emile Combes, cette école est devenue un garage tenu par M. Jabouille (oncle du coureur automobile), puis par la famille Beaulaton. On peut voir encore la cloche, accrochée sur la façade de la maison, au dessus de la station service.
La gendarmerie
La gendarmerie située d’abord à l’angle des routes de Bourganeuf et de Peyrat le Château, fut déplacée durant quelques années derrière la poste actuelle au rez-de-chaussée de l’immeuble HLM. Puis elle fut transférée à son emplacement actuel.
- La gendarmerie et la Grande rue
La poste
La poste se trouvait au rez-de-chaussée d’une maison, sur la route de Peyrat le château. Elle correspondait au lieu d’arrivée du courrier (à cheval puis par autocar). Elle fut transférée à son lieu actuel (non loin de la maison de retraite). M. Chenaud s’occupait du courrier à cheval, vers 1900, et le soir en rentrant chez lui, au Picq, il ramenait les enfants chez eux ; dont mon grand-oncle Charles Farges qui habitait au village de Hautefaye.
- Postes, télégraphes et téléphonies, l’arrivée d’un courrier