Jacques naît vers 1609. Il épouse, aux environs de 1640, Jacquette Le Bihan, veuve sans doute originaire de Kerdanvé, car elle vend en 1645 une tenue à Louis Le Quellennec époux de Louise Le Bihan [1] . Le couple a trois enfants qui parviennent à l’âge adulte à savoir Pierre, Vincent et Jacques. Ils habitent le village de Kerprat en Plouhinec dans le Morbihan et y sont laboureurs. Ce village est proche des dunes de Gâvres, à 2,5 Km au sud du bourg de Plouhinec.
Après le décès de Jacquette, Jacques épouse en secondes noces, vers 1650, Marie Stéphano, veuve de Yves Candalh, originaire de Kervarlay. Ils ont deux enfants, François marié à Jeanne Le Runigo et Louise mariée, en mai 1676, à Guillaume Candalh de Kerousine.
Le premier couple reste à Kerprat, le second s’installe à Kerousine. Guillaume est sans parenté connue avec Yves Candalh. Par contre, deux enfants des premiers lits sont mariés entre eux, à savoir Pierre Jaffré avec Julienne Candalh. Ce couple s’installe à Kerdanvé et acquiert de leurs parents en octobre 1678, des terres d’héritages à Kerdrohilio de la succession Stéphano.
Les deux autres fils du premier lit de Jacques quittent Kerprat, Vincent pour le village de Kervran et Jacques pour Locmiquélic en Riantec, après son mariage avec Jeanne Jego. Autre fils du premier lit de Marie Stephano, Jean Candalh épouse Perrine Le Bihan. Il réside à Kerprat. En février 1684, il réclame à son beau-père les biens lui revenant de sa mère, bien que celle-ci soit encore vivante [2] .
Le 19 novembre 1685, Jacques meurt à l’âge d’environ 76 ans [3] . Il est enterré au cimetière de Plouhinec en présence de Yves Le Bihan, Pierre et François Stéphano, Grégoire Le Bozec, sans doute près de la tombe de Monseigneur Dom Pierre Stéphano, comme il le souhaite dans son testament, rédigé en novembre 1684 [4] . Dans ce dernier, Jacques ordonne des donations à l’église, moyennant un certain nombre de célébrations religieuses. François Jaffré, fils de Jacques, y est désigné comme exécuteur testamentaire.
Testament de Jacques Jaffré établi le 10/11/1684 Le dixième de novembre mil six cent quatre vingt quatre devant nous notaire de la cour royale d’Hennebont et de celle de l’abbaye de la Joie et ...........................a comparu Jacques Jaffré le vieux. Laboureur demeurant au village de Querprat, paroisse de Plouhinec, lequel nous a vacquié lui rédigé le présent acte en forme de testament par lequel il ordonne après son décès qu’on enterre son corps dans le cimetière de Plouhinec au bout de la tombe de feu monseigneur Dom Pierre Stephano, qu’on célèbre et fasse trois services solennels, un lors de son enterrement, l’autre au 7e jour, le troisième au bout d’un an, dont messires les prêtres seront payés à la coutume.
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Deux mois plus tard, en janvier 1686, âgée d’environ 70 ans, Marie Stéphano se désiste de ses biens au profit de ses enfants, à l’exception de Jean Candalh sans doute considéré comme ayant déjà obtenu sa part [5] . Elle meurt le 12 avril 1702 en sa maison du village de Kerprat [6] .