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Les amours contrariées d’Astrée et de Céladon

Le lundi 22 octobre 2007, par Thierry Sabot

« Etant petit garçon je lisais son roman, et je le lis encore ayant la barbe grise » Jean de La Fontaine.

Il y a 400 ans, en 1607, Honoré d’Urfé publiait le premier volume de son roman fleuve l’Astrée, véritable traité d’éducation sentimentale et premier vrai roman de la littérature française, digne héritier du roman grec et de la courtoisie médiévale.

Si de nos jours, on ne lit plus guère cette comédie pastorale de 5 000 pages que dans sa version abrégé, souvent à des fins scolaires, il n’en reste pas moins que l’ouvrage connu un immense succès pendant deux siècles dans le royaume de France et en Europe, et qu’il devint une référence d’inspiration pour les artistes et les écrivains ultérieurs.

Au lecteur contemporain, ce roman lui révèlera un idéal de civilisation empreint des « effets de l’honnête amitié », un chant de gloire au règne d’Henri IV, mais aussi et surtout le reflet des moeurs du début du XVII° siècle.

  • L’Astrée, dans sa version intégrale, est disponible en téléchargement sur Gallica...

Lire sur le sujet :

  • Collectif, Honoré d’Urfé en Forez, quatre siècles d’Astrée, supplément à l’Essor de la Loire du 7 septembre 2007.
  • Michel Chaillou, Le sentiment géographique, Paris, Gallimard, collection Le Chemin, 1976 (Une ballade inspirée, géographique et poétique dans le Forez, à la lecture de l’Astrée).
Connaissez-vous bien votre Astrée ?

Tallemant des Réaux dans l’Historiette qu’il consacre au Cardinal de Retz, raconte que « dans la société de la famille, on se divertissait, entre autres choses, à s’écrire des questions sur l’Astrée, et qui ne répondait pas bien, payait pour chaque faute une paire de gants de Frangipane [1]. On envoyait sur un papier deux ou trois questions à une personne ; comme par exemple, à quelle main était Bonlieu, au sortir du pont de la Bouteresse, et autres choses semblables, soit pour l’histoire, soit pour la géographie ; c’était le moyen de savoir bien son Astrée. Mais qui peut dire savoir bien son Astrée ? « Il y eut tant de paires de gants perdues de part et d’autre, que, quand on vint à compter, car on marquait soigneusement, il se trouva qu’on ne se devait quasi rien ».

Source : Bernard Plessy, En Forez de pages en paysages, Lyon, Editions Lugd, 1994.

[1Sous Louis XIII, la frangipane était utilisée pour parfumer les gants des dames.

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