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Le voyage à Petra

Le vendredi 19 septembre 2025, par † Léon Moron, † Michel Carcenac

Irons-t-ils, n’irons-t-ils pas ? Après pas mal d’incertitude, voilà l’Amiral et le Commandant Moron partis pour Petra, une aventure dans des pistes improbables, invités par les Anglais. Et le récit de l’arrivée à cheval dans la faille qui ouvre l’accès à la ville, Hergé pourrait avoir copié ce texte dans Coke en Stock pour l’arrivée de Tintin et du capitaine Haddock à Petra.

Un accueil superbe du résident anglais et de sa famille, auquel le commandant Moron ne trouve à redire que sur les pickles, et encore légèrement par rapport à ses critiques habituelles.

"Fourbus mais enchantés" ils regagneront leur flotte le lendemain soir après une visite rapide de la ville, la tempête de vent du sud rencontrée sur le chemin n’ayant pas touché le fond du golfe d’Akaba.

Peu de temps après notre arrivée au mouillage, on apporte de terre à l’Amiral un télégramme du résident d’Aman l’avertissant qu’il viendra le voir demain à 8 h 15 et que s’il le désire il l’emmènera avec deux « companions » à Maan et de là à Pétra.

L’Amiral accepte d’enthousiasme et envoie à terre un midship porter un télégramme de remerciements. Badens et moi sommes de la partie. Le midship revient une heure après. Il n’a pas envoyé le télégramme parce que les méharistes lui en ont remis un autre, venant de Maan cette fois et par lequel le Résident, le Colonel Cox dit qu’il « espère » pouvoir venir demain voir l’Amiral à 8h15 et qu’il regrette que la promenade de Pétra soit impossible. Décidément ces anglais sont bizarres et Petra ne veut pas se laisser voir.

28 Mars :

Levé de bonne heure, j’assiste au lever du soleil sur Akaba. La palmeraie est très belle. A son extrémité sud, du côté des petites tentes blanches des méharistes, tous les chameaux sont groupés dans un enclos. On les panse.

L’eau très transparente près du rivage est crevée de temps à autre par des ailerons énormes de requins qui chassent le poisson. Dans le nord du village, j’observe deux voitures près d’un petit campement. Ce sont des anglais en balade ; deux femmes enveloppées dans leurs manteaux sont au bord de l’eau, immobiles, regardant la mer. Elles sentent encore le sommeil. Près de la tente, un homme se rase. L’une des femmes va vers du linge qui sèche.

L’Amiral est debout de bonne heure, car il n’a pas renoncé au voyage de Pétra et il attend avec impatience l’arrivée du colonel anglais de Maan.

Vers huit heures, trois avions en ligne de front arrivent du nord. Trois appareils ; c’est qu’on a l’intention de nous emmener. Ils se posent en arrière du rivage au fond du golfe.

Un quart d’heure après arrivent à bord le colonel, un aviateur et un civil coiffé du ridicule bonnet de police irakien.

Cinq minutes après leur arrivée, Badens vient m’annoncer que nous partons tout de suite pour Petra en voiture.

Il parait que les nouveaux règlements de l’aviation anglaise interdisent désormais de prendre des passagers étrangers. Cela n’a rien d’extraordinaire puisque nous venons de faire un règlement analogue.

Je me mets en civil rapidement et j’engouffre un pyjama et un savon dans mon fourre-tout. L’office prépare des sandwichs. Il faut se munir de vivres car nous ne serons à Pétra que tard dans l’après-midi.

Nous trouvons une vieille Chevrolet amarrée avec des ficelles et conduite par un arabe coiffé du mouchoir rouge et blanc nedjien. Des voyageurs peu habitués aux véhicules du désert pourraient être inquiets de cet équipage, mais j’en ai vu d’autres. Nous quittons le colonel qui remonte lui aussi à Pétra, mais en avion. Il ira se poser près de Maan et n’aura plus à faire que deux heures de voiture.

La Chevrolet part comme le vent sur une piste carrément mauvaise. Nous sommes lancés de bord et d’autre. Je pensais que la route de Pétra devait se trouver dans la trouée du nord du golfe. Il n’en est rien, nous obliquons progressivement à droite et prenons le lit d’un torrent, le Wadi Ithm qui se faufile entre deux chaînes de montagne.

Il fait très beau, pas chaud du tout et je ne regrette pas le gros manteau de laine et le cache-nez.

Le lit du torrent est de sable et de cailloux roulés, certains très gros. Notre conducteur choisit le mieux qu’il peut les passages à peu près unis, mais nous sommes bien secoués tout de même.

Il y a à peine une heure que nous sommes partis et nous sommes déjà engagés dans un couloir de montagnes lorsque la voiture bloque. Nous sommes proprement ensablés. Nous descendons et poussons. Rien à faire ; les roues chassent le sable sur place et l’arrière de la voiture descend un peu plus à chaque tentative. Le chauffeur quitte son beau kephié et soulève la roue droite au cric ; nous bâtissons un lit de pierres dessous ; nous faisons de même à gauche. Le moteur plein gaz, nous nous arcboutons derrière ; les roues arrière chassent les pierres de côté et c’est à recommencer. L’expérience est renouvelée trois ou quatre fois. Le temps passe et nous commençons à nous demander si nous arriverons jamais à Petra. Enfin, au bout d’une heure, la voiture s’arrache au sable et va s’arrêter cinquante mètres plus loin sur du terrain dur. Nous continuons notre navigation au milieu des cailloux.

Brusquement la vallée tourne de 90° sur la gauche. A cet endroit un groupe important de bédouins campés en bordure de la vallée rechargent la piste. A partir de cet endroit, elle est jalonnée par des pierres et est bien meilleure ; nous marchons plus vite.

Déballage de sandwichs.

Au fond du paysage, droit devant, une chaîne vient en pente douce dans la vallée. Elle a des couleurs étonnantes ; sur fond rouge foncé, des zébrures vertes et blanches. Nous quittons la vallée du Wadi et débouchons sur une vaste plaine entourée de montagnes fantastiquement découpées et coloriés ; des blocs rouges, d’autres livides. On ne se croit réellement plus sur terre. Au pied d’un de ces gros blocs isolés, un poste de chameliers : Gueira. C’est de là que Lawrence partait en raids sur la voie du Hedjaz. Arrêt. Le chauffeur boit un coup et donne à boire à son radiateur.

Nous passons deux terrains d’aviation éloignés l’un de l’autre de 10 km à peine.

La plaine est d’un vert intense couronné de jaune pâle. Ce sont des fenouils. Nous dépassons les blocs de montagne plantés curieusement sur cette plaine. Les uns sont de lave, d’autres de calcaires. Certains paraissent avoir été sculptés par les hommes. On ne peut s’empêcher de penser à une vision de cauchemar.

Dans le fond une ligne de collines blanches qui barre notre route très loin. Nous laissons cette chaîne à gauche et en passons tout près. Elle est boursouflée comme si la terre en ébullition à cet endroit s’était subitement figée.

Et subitement nous montons à l’assaut d’un grand plateau jaunâtre. Route en lacets raides. Nous assistons alors à un spectacle inouï de grandeur et de beauté. Tous les blocs que nous avons dépassés dans la plaine sont posés dans un désordre parfait ; des crêtes déchiquetées de toutes couleurs jaillissent dans toutes les directions ; des collines coniques barrent des vallées.

Nous ne sommes plus sur une piste, mais sur une vraie route et nous filons la peste. Les oueds ont creusé des ravines nombreuses et nous bondissons de nos sièges fréquemment.

Pauvre route. Les Anglais ont tout essayé pour la tenir. Des portions ont été asphaltées et il n’en reste presque plus rien. D’autres, où le sol est sablonneux ont été recouvertes de treillis en fil de fer ; cela aussi est parti.
Loin, très loin, lorsque nous sommes descendus du plateau, nous apercevons deux ou trois maisons blanches – C’est Maan. – A 4 heures, nous sommes au carrefour de Wadi Mousa et nous tournons sur la gauche. Pendant tout ce trajet – près de six heures, à part les travailleurs de la route et deux ou trois bédouins, noires comme des tas de charbon - des chameaux isolés, nous n’avons croisé aucun être vivant ou peu s’en faut. C’est la solitude du grand désert.

La route vers Wadi Mousa est bonne. Nous n’avons plus que deux heures de jour et il serait bien dommage d’arriver à Petra la nuit faite. La voiture descend dans une vallée verdoyante, puis regrimpe sur le plateau. L’horizon n’est barré par rien à certains moments et on croirait voir la mer au fond.

Vers 5 h 30 nous débouchons par une route en corniche sur une vallée barrée dans le fond de deux plans successifs de collines et de montagnes ; le premier, pas très haut est blanc et boursouflé comme celui que nous avons dépassé dans l’après-midi ; le second, derrière, fait de crêtes élevées et déchiquetées. Entre les deux gît Petra. Au premier plan, un village étagé, comme dans les montagnes de Provence ; des bandes d’orge cultivé en terrasse sont d’un vert éblouissant. L’ensemble est magnifique. La voiture s’arrête au milieu du village et nous montons aussitôt à cheval, ce n’est pas mal. Le cortège est ridicule. Nous avons sur la tête nos chapeaux mous et l’Amiral est en manteau de pluie ; j’ai endossé mon gros pardessus et je me suis entouré le cou, car il fait froid. En tête du cortège, un beau cavalier tranij. ( ?) coiffé du khefié, la carabine sur le dos.

Nous nous engageons dans le massif blanc ; sur les murailles des portes de tombeaux, puis sculptés à même le roc des façades de temples et des pyramides élancées. On se croirait au pays des géants ou des fous.

Et la roche se dresse devant nous, verticale et rouge. Nous allons pénétrer dans Petra. Il ne reste plus que la lumière crépusculaire lorsque nos bêtes s’engagent dans la faille. C’est la descente aux Enfers. Sur les parois, des bouquets de figuiers et de câpriers ; les voix résonnent étrangement ainsi que le bruit des sabots des chevaux et le bruissement des pieds des bédouins qui nous accompagnent.

Les parois se rapprochent et dans la fente encore lumineuse qu’elles laissent entre elles, nous apercevons, faisant corps avec la muraille la façade d’une église d’un rose étonnant. C’est du romain mêlé à du style jésuite.
Hélas, il ne fait plus assez clair pour distinguer nettement. Nous défilons toujours entre les parois à pic et au passage on peut apercevoir des trous et des reliefs décelant la présence de quelque chose.

Les murailles s’écartent et nous entrons dans un cirque. Au fond, deux ou trois feux au pied d’une falaise qui se découpe étrangement sur le ciel dans la forme d’un immense chameau baraqué. Le croissant de lune brille au-dessus.

En approchant, nous distinguons un groupe de tentes. Nous descendons de cheval. Il est sept heures. Nous sommes sur la route depuis neuf heures de temps, un peu ahuris et moulus.

Le colonel, sa femme et une jeune fille nous accueillent et nous conduisent dans la salle à manger. Ravissante tente, blanche à l’extérieur, tendu à l’intérieur d’une étoffe aux dessins géométriques très voyants. C’est très gai. La table est dressée, toute l’Angleterre dessus ; les pickles et les petits oignons, les toasts et la bière.

Nous nous reposons un instant et on nous mène à nos tentes – parfaitement installés, propres à l’anglaise ; rien n’y manque. Des fouteis (?) recouverts de peaux de mouton sur le sol. De l’eau chaude et froide. C’est épatant de trouver tout cela ici et après un tel voyage.

Le colonel et sa famille sont charmants, accueillants comme savent quelquefois, l’être les Anglais.

Comme nous n’avons que quelques heures pour la visite de la ville demain matin, il nous faudra être debout de bonne heure. Nous nous couchons aussitôt après le dîner.

Je reste un instant hors de la tente. Le croissant de lune n’a pas encore disparu derrière la muraille : un grillon trille dans le lointain. C’est le seul bruit perceptible. Tout près de moi la silhouette d’un temple cubique. Dans la muraille des lueurs ; les bédouins l’habitent. C’est très émouvant.

29 Mars :

Je m’éveille plusieurs fois pendant la nuit. Il ne fait pas chaud et le vent fait claquer la toile de ma tente. Au lever du jour, je sors. Nous sommes bien comme je l’avais pensé à l’extrémité du cirque ; tout autour des montagnes de grès rouges déchiquetées, portant sur leurs flancs des façades de tombeaux, des portes, des églises. On croit rêver. Le temple qui est près du camp, le seul monument construit, sans avoir été taillé dans la montagne est d’art romain.

L’ensemble de cette ville, accessible seulement par une faille devait être évidemment imprenable. On comprend que les Nabatéens, riches du commerce, aient été tentés de dépenser leur fortune à tailler ce grès qui se prêtait si bien à la taille et qui présentait déjà par les phénomènes naturels de l’érosion les ébauches de monuments humains. Toute la roches est, dans son ensemble rouge foncé, de loin du moins.

Après un breakfast britannique, nous nous mettons en route avec nos hôtes – Le temps prend une tournure désagréable. Le vent souffle du sud et charrie des nuages noirs qui affleurent les crêtes de Pétra. Nous ne sommes pas très tranquilles, car s’il pleut ou a plu sur la route, nous sommes fichus pour le retour, puisque cette route emprunte la vallée d’un torrent sur un bon quart de sa longueur. Nous verrons bien.

Le colonel nous mène vers un sommet. Nous traversons une zone de poteries brisées et commençons l’escalade. Le sol est couvert de plantes d’asphodèle. Comment dire ce que j’ai vu - sur le chemin de cette escalade, qui était jadis une rue, probablement une succession de frontons, de façades, de colonnes, les unes à peu près intactes, d’autres rongées laissant voir les veines multicolores du grès. Des plafonds qui sont littéralement bleu blanc rouge, des colonnes dont les pieds ont été rongés et qui ne subsiste que de leur moitié supérieure. Des canalisations pour la captation des eaux de pluie.

Et nous montons toujours ; de vraies marches d’escalier succèdent à des éboulis. Nous arrivons à l’un des hauts-lieux de sacrifice. De là, nous embrassons tout l’ensemble. La faille par laquelle nous sommes entrés ; la ville officielle avec le théâtre, naturellement creusé lui aussi dans la roche, une immense muraille dans laquelle sont alignées les façades les plus hétéroclites. C’est la folie de la sculpture et la salade de tous les arts, surtout des mauvais. On a surchargé, empilé les bandeaux grecs sur des colonnes d’allure égyptienne, coiffé le tout de temples de l’Amour. C’est invraisemblable.

Le lieu du sacrifice est un rectangle qui porte en son centre la table à immoler, à l’une de ses extrémités, une citerne. Sur le côté et en surplomb deux autres autels, l’un avec une petite table rectangulaire, l’autre avec une auge circulaire, le tout taillé dans la roche.

De ce haut-lieu on aperçoit sur la crête aigue de l’ouest du cirque, un monument qui se dresse ; c’est le tombeau d’Aaron.

Je n’aurai de Petra qu’une idée bien vague évidemment, mais je sens, qu’à moins d’y rester des mois à travailler, le visiteur de deux jours n’est guère plus avancé que celui de deux heures.

Le temps s’améliore ; le ciel est moins chargé et nous pouvons espérer passer sans pluie.

A onze heures, un peu fourbus, nous rentrons déjeuner. Aussitôt après nous nous mettons en route. Les chevaux qui nous ont amenés sont là. Adieux rapides.

Après une centaine de mètres dans le cirque central, nous obliquons à droite vers la faille. Il fait soleil maintenant, mais tout est sombre dans le fond de la gorge. Nous passons devant des façades de tombeaux et nous arrêtons devant celle du grand temple, qui est placé de telle sorte qu’elle est très lumineuse. Sa pierre est rose. Ce n’est pas beau au total. Les statues en haut- relief qui se trouvaient dans les caissons ne sont plus que des silhouettes.

Et puis nous arrivons à la lumière ; il fait un vent violent. Je me retourne une dernière fois vers cette entrée fantastique avant de gravir le sentier caillouteux qui mène à Wadi Mousa. Nous arrivons après deux heures. La vieille Chevrolet nous attend. Le temps de ficeler les valises et nous filons.

Crevé une demi-heure après le départ. Pendant la mise en place d’une roue de rechange, nous passons l’inspection des trois autres roues ; l’enveloppe tribord avant est déchirée sur plusieurs centimètres de long et on voit la chambre. Nous aurons de la veine si nous ne restons pas en panne.

Vent terrible sur le plateau à partir de Maan. Le ciel ne porte plus que de petits nuages blancs qui courent à grande vitesse. Je me suis entouré la tête de mon cache-nez et je me fais encore plus petit dans mon coin. L’Amiral qui n’a qu’un manteau de pluie, et rien à se mettre autour du cou est frigorifié.

Pendant une heure au moins, nous sommes giflés par ce vent venant de la droite. Nous atteignons la descente du plateau avec soulagement. La descente sur la plaine est une splendeur. Le soleil est assez bas déjà pour que les ombres s’allongent et les couleurs sont d’une violence inouïe. Les blocs détachés de montagnes bigarrés paraissent en marche vers les chaînes du fond.

Nous pressons de vitesse, sans souci des secousses et des voltiges qui en sont rendues plus intenses. Le soleil est couché lorsque nous arrivons à Gueira. Et puis c’est le cahot perpétuel dans la nuit. Au passage, un bloc de pierre légèrement lumineux par la lune, un arbre et c’est tout ce que nous voyons. Il ne fait pas assez noir, cependant pour que nous ne reconnaissions pas le lieu de notre ensablement. Notre chauffeur lutte de toute la force de ses bras pour en sortir. Il y réussit et nous nous sentons plus légers. Nous sommes désormais à peu près certains de coucher sur la Diana ce soir.

Encore des secousses et nous apercevons les feux de notre flotte. A huit heures et demi nous sommes à bord, fourbus, mais enchantés.

En rentrant à bord, nous trouvons un télégramme de Beyrouth nous annonçant que l’Ypres est prêt à partir demain à onze heures pour Djibouti. Comme le Teste doit arriver dans l’après-midi à Beyrouth, n’y reste que 24 heures et se mettra en route pour Djibouti, l’Amiral télégraphie à Beyrouth de tenir bon pour l’Ypres.

Nous avons craint pendant notre route que les bateaux aient essuyé un coup de vent du sud, particulièrement mauvais au mouillage d’Akaba. En y arrivant nous trouvons tout le monde tranquille et une petite brise de nord.

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