Marguerite Kipp décède le 12 juillet 1698, dans le village de Rossfeld (actuel Bas-Rhin) qui, à cette époque, est desservi par le curé de Herbsheim.
Le document original est sur le site des Archives départementales numérisées du Bas-Rhin, application Adeloch, commune de Herbsheim, vue 20 du registre des sépultures 1685-1791.
Nous nous intéressons à la page de droite (accessible ici) car le curé, en charge de deux paroisses, enregistre sur la page de gauche les actes de Herbsheim et sur la page de droite ceux de Rossfeld. Comme il s’agit d’une paroisse catholique le curé rédige les actes en latin comme c’est la règle en Alsace.
En général, les actes en latin ne me posent pas de problèmes à condition de rester dans la phraséologie banale. Or celui-ci me réserve quelques interrogations.
Ce que j’ai traduit :
Livre des défunts de Rossfeld
l’année 1698 le 12 juillet est ensevelie Marguerite Kipp
femme de Daniel Schmitt citoyen de Rossfeld laquelle est morte …….
, ……………………………….
partie bien munie (des derniers sacrements) témoins le mari et son frère.
Suivent les marques de Daniel Schmitt, Michel Adam citoyen de Herbsheim et la signature de François Joseph Bitterolff curé du lieu
Mes questions :
- entre qua et mortua fuit est-il écrit parce qu’elle est morte, ou enceinte ou bien en accouchant de son enfant ?
- entre mortua fuit et la fin de la 3e ligne : que lisez-vous ?
- en marge : 1698 Marguerite Kipp, voir ci-dessous, mais pour quelle raison ?
Effectivement, en-dessous, sur la même page, après un autre acte de décès en août qui ne nous intéresse pas, le curé écrit un long texte où je reconnais mes patronymes, Daniel Schmitt et Marguerite Kipp. Malheureusement pour moi ce n’est pas du latin mais de l’alsacien !
J’en déduis qu’il ne s’agit pas d’un acte à proprement parler puisqu’il n’est pas en latin, mais plutôt d’une anecdote ou d’un complément d’information concernant le décès de Marguerite Kipp …. mais que dit-il ? je ne connais ni l’alsacien, ni l’allemand ! Même le texte en marge, pourtant en latin, me laisse perplexe…
Les signataires sont les mêmes que dans l’acte de décès, plus un autre qui s’appellerait Christmann Bishof ?
Que raconte ce texte ?
Des lecteurs latinistes et surtout germanophones de la Gazette pourront-ils satisfaire ma curiosité ?
Merci par avance,