Le voyage était assez éprouvant et durait cinq mois environ. Une fois arrivée à Port-Louis de l’île de France, ces matelots restaient parfois plusieurs années dans l’océan Indien, avec comme port base cette île, avant de revenir en France.
C’est le cas de François Thoumelin qui s’engagea, pour son premier voyage pour la Compagnie, sur la flûte Le Massiac à l’âge de 16 ans. Il effectua plusieurs expéditions à l’île de France, aux Indes et en Chine et fit de longs séjours dans l’océan Indien. Il navigua au commerce de 1762 à 1784. Il partit, dans sa carrière de matelot, six fois de Lorient pour des périodes allant de deux à huit années. Le temps passé, entre deux voyages, avec sa famille était très limité et se comptait en mois rarement en année.
Les questions qui se posent à nous, sur la vie de ces matelots, sont assez simples et peuvent se résumer aux suivantes :
Que voyaient-ils sur l’île ? Que faisaient-ils sur place ? Comment vivaient-ils ? Quelles étaient leurs distractions ? Comment la famille vivait cette séparation ?
Raconter la vie des matelots à l’île de France n’est pas une chose aisée car la majorité d’entre eux ne savait ni lire, ni écrire. Ces derniers n’ont donc pas laissé de traces écrites sous forme de récits ou de lettres. Pour essayer de cerner qu’elle était leur vie, il nous faut donc utiliser les témoignages indirects que sont les documents officiels écrits par l’écrivain du bord ou les récits de voyage de certains capitaines.
Cette brève étude essaie donc de relater la vie des matelots à l’île de France de 1750 à 1790, en examinant successivement l’environnement, le climat, la vie sociale de l’île, les voyages effectués vers les Indes et la Chine et les relations avec les familles restées en France.
Le paysage de l’île
A 900 km de Madagascar, centrée par 20° 15’ Sud et 57° 35’ Est, l’île de France (1850 Km2 ) fait partie avec l’île Bourbon (actuellement, l’île de la Réunion) et l’île Rodrigues de l’archipel volcanique des Mascareignes.
En 1753, l’année où l’abbé de La Caille s’est rendu à l’île de France pour établir des relevés afin de dresser une carte de l’île, ce dernier mit ses observations par écrit et décrivit l’île de cette manière : "Le terrain de l’Isle de France est en général assez bon, mais il est recouvert d’une quantité prodigieuse de pierres de toutes sortes de grosseurs, dont la couleur est cendrée noire.........On y trouve aussi beaucoup de pierres ponces, surtout sur la côte nord de l’isle, de laves ou espèce de laitier, de fer, de grottes profondes et d’autres vestiges manifestes de volcan éteint.
L’Isle de France est presque toute couverte de bois. Ces bois sont assez beaux, surtout du côté du sud-est de l’isle. Ils sont fort embarrassés de fougères et de lianes.
L’Isle de France est arrosée de plus de soixante ruisseaux. Ils sont fort près les uns des autres dans la partie méridionale de l’isle. Il y en a même de fort considérable, que leur largeur et leur profondeur rendent difficiles à passer. Le milieu de l’isle est rempli d’étangs d’eau douce, qui sont la source de la plupart de ces ruisseaux. La côte nord-est et du nord-ouest de l’Isle est sans eau ; on n’y rencontre guère que des mares d’eau salée.
La dixième partie de l’isle, ou à peu près, est défrichée et cultivée : on y sème du froment, de l’orge, de l’avoine, du riz, du maïs et du millet. Une partie des terres est en manioc pour nourrir les noirs. On fait en quelques endroits du sucre et du fort beau coton. On ne peut labourer les terres à cause des pierres. On les façonne à coups de pioches, et l’on jette quelques grains dans chaque trou formé par la pioche. Dès qu’un champ est moissonné, on y plante souvent un autre grain. Les nouveaux défrichés sont assez fertiles ; mais on les fait trop travailler. Les grands abattis de bois qu’on a faits pour établir certains quartiers, les ont rendus sujets à des sécheresses qui changent les terres en poussière, entretiennent les insectes et les fourmis.
On cultive dans les jardins avec assez de succès la plupart de nos légumes d’Europe, dont on fait venir les graines de France, du Cap et de l’Isle de Bourbon. On y a peu de fruits...
Peu d’habitants ont des troupeaux. Il n’y a guère que le cabri et le cochon d’Europe et de l’Inde qu’on nourrisse facilement. Les moutons y sont fort rares, et d’une mauvaise venue. On y trouve quelques troupeaux de bœufs et de vaches venues de Madagascar. Les vaches amenées ou originaires de Madagascar rendent très peu de lait. Celles qui viennent de France s’y vendent trois fois plus cher, parce qu’elles en rendent plus abondamment."
Les conditions climatiques
Le climat de l’île de France, au XVIIIe siècle, était sensiblement identique à celui de l’île Maurice actuellement. Il est tropical mais tempéré par les influences océaniques. Il bénéficie du souffle humide de l’alizé du sud-est qui engendre les classiques oppositions de versants : si le Centre et le Sud reçoivent de nombreuses précipitations, le Nord et l’Ouest peuvent souffrir de sécheresse. L’île est située sur la trajectoire des cyclones tropicaux de l’océan Indien pendant l’été austral.
Pendant la période qui nous intéresse, l’île fut souvent touchée par des cyclones. Un survint le 1er février 1771 et occasionna beaucoup de dégâts sur l’île. Tous les navires du port furent jetés à la côte et deux coulèrent. Le mois suivant, un autre cyclone un peu moins violent frappa l’île en faisant encore des dégâts.
Dans la nuit du 9 au 10 avril 1773, un autre ouragan atteignit l’île de France. Ce dernier fut plus violent que les précédents. De nombreuses maisons furent détruites ainsi que l’église et encore une fois un nombre important de navires allèrent à la côte.
En 1784, 1785,1786 et 1788, d’autres cyclones violents ravagèrent l’île de France. Par la suite, le climat fut plus clément pendant plusieurs années.
La population
La population, de l’île de France, était composée de trois classes : les blancs, les "libres", égaux juridiquement mais non réellement des blancs, et les esclaves.
En 1766, il y avait 1998 blancs dont la plupart étaient des célibataires, des employés de la Compagnie qui avaient laissé leurs femmes et leurs enfants en France. En 1788, leur nombre s’était accru, ils étaient 4457 dont la moitié vivait au chef-lieu et l’autre moitié à la campagne.
Les "libres" étaient soit des esclaves affranchis soit des "malabares" importés de l’Inde comme ouvriers. Le nombre des "libres" était de 1199 en 1776 (les chiffres n’existent pas pour 1766) et de 2456 en 1788. La plupart vivaient au Port-Louis.
Les esclaves étaient neuf fois plus nombreux que les blancs. Leur chiffre doubla de 1766 à 1788, passant de 18100 à 35915. Ils provenaient de la traite avec Madagascar ou le Mozambique et aussi de l’Inde.
La ville de Port-Louis
La ville de Port-Louis, capitale de l’île de France, était une excellente rade pour les navires. Le port était aménagé et comportait des installations pour le mouillage (mouillage de Caudan) et l’entretien des navires.
Elle comptait à cette époque environ 500 maisonnettes de bois. Ces dernières pouvaient être transportées sur des rouleaux, aux fenêtres ni vitres, ni rideaux et à l’intérieur des meubles de mauvaise qualité.
Les rues et les cours n’étaient ni pavées, ni bordées d’arbres. Le terrain était recouvert par les esquines (Nom vulgaire du Smilax China. L’esquine ou la squine, de l’Asie orientale, est pourvue de quelques aiguillons, a des feuilles inermes et des fleurs en ombelles -Le fruit est une baie. Le rhizome est antirhumatismal) et parsemé de blocs de pierre. La voirie était inexistante.
En 1784, la ville et ses environs étaient entourés par des fortifications. Les deux principales batteries étaient la batterie Royale et la batterie Dumas sur la montagne des Prêtres. A l’est, la ville était fermée pour une ligne de retranchements qui allaient du trou Fanfaron jusqu’au-dessus de la batterie Dumas. Pour la côte ouest, seule une ligne de fortifications en pierre sèche existait. Cette ligne allait du port à la montagne sur le terre-plein de la pointe du Morne de la Découverte.
A la fin de la période qui nous intéresse la ville a changé d’aspect. La pierre a remplacé le bois pour la construction des maisons, qui ont presque toutes un étage. Les rues ont été rectifiées et élargies.
L’église et le "gouvernement" ont été rénovés, d’autres bâtiments d’importance s’y sont rajoutés. Le cimetière, situé d’abord au centre de la ville, a été déplacé sur la rive occidentale du port et son ancien emplacement transformer en jardin. Les ruisseaux traversant la ville ont été canalisés. Port-Louis était divisé en 3 parties au centre la ville pour les blancs avec un secteur résidentiel et un autre commercial ; à l’est et à l’ouest, deux faubourgs habités par les "libres de couleurs".
En débarquant sur le quai principal de Port-Louis, on accédait à la place d’Armes qui s’étendait devant le "gouvernement". Derrière celui-ci, une longue avenue (la rue du gouvernement) conduisait au Champ de Mars, vaste plaine au fond du vallon, servant de manœuvres. A gauche de l’avenue, en regardant le port, la partie résidentielle, appelée quartier du Rempart, à droite la partie commerciale, dite quartier de la Petite Montagne, où étaient installés les négociants.
Les maladies, les infrastructures hospitalières et le cimetière
L’hygiène à Port-Louis était pratiquement inconnue. La petite vérole fit de nombreuses victimes ainsi que le charbon épidémique. En 1770, on estime que le quart de la population servile fut emporté. De nouvelles épidémies de petite vérole se déclarèrent en 1772 et en 1782. Les maladies étaient souvent apportées par les vaisseaux revenant des Indes.
Ajouté à ses calamités, les mauvaises conditions d’inhumations des décédés ne permettaient pas d’enrayer rapidement la maladie. En effet, dans la ville de Port-Louis, les cochons allaient dans le cimetière déterrer les corps et ramenaient à la ville des lambeaux de cadavres.
Bien des marins étaient débarqués malades de leur navire tel le matelot François Thoumelin qui fut amené deux fois à l’hôpital de Port-Louis à la fin de ses traversées Lorient- île de France, une fois en débarquant du Massiac et la deuxième fois en quittant le Daupuin.
Certains, grâce aux soins prodigués à l’hôpital qui fut le premier ouvrage de terre bâti par Mahé de Labourdonnais arrivaient à guérir d’autres comme Jean Robelet y mouraient. L’hôpital s’élevait entre le trou fanfaron et le bassin des chaloupes du port.
Les distractions
Les distractions étaient nombreuses à l’île de France pour les gens aisés et instruits. Il y avait des réceptions, des bals, des réunions de sociétés savantes, etc...Mais pour les matelots, de condition modeste, les loisirs étaient bien plus restreints.
A bord du navire, les distractions étaient limitées. La vie était rythmée par l’entretien du navire, les repas et le repos. Toutefois quelques jeux de société étaient pratiqués tels que les osselets, les dominos, le jeu de dames et les échecs.
Par contre, à terre, les matelots pouvaient se distraire dans les nombreux bars de la ville de Port-Louis où il existait, en 1772, 125 cabarets. Ce nombre fut réduit les années suivantes. Ces sorties à terre pouvaient parfois mal se terminer pour certains matelots. Comme, dans tous les ports, des bagarres éclataient et parfois des matelots étaient blessés ou tués.
Une autre distraction était à la disposition des matelots, une visite au "bazar" ou marché situé derrière l’hôtel du gouvernement.
Le commerce, les achats
Le but des voyages était bien sûr le commerce et en particulier celui des épices, des étoffes et des porcelaines mais les matelots n’y étaient pas directement impliqués.
Toutefois, à l’île de France, la Compagnie disposait de vastes magasins où l’on déposait tout ce qui venait de France ou ce que le gouverneur jugeait bon de faire acheter hors de l’île pour la subsistance des habitants. L’ensemble du personnel de la Compagnie ainsi que le gouverneur, les conseillers, les prêtres des paroisses, etc. étaient autorisés à acquérir au prix coûtant les marchandises entreposées : c’était ce que l’on appelait le prix de la Compagnie. La monnaie d’échange était la piastre gourde d’Espagne qui équivalait en 1761, 105 à 106 sous en dehors de l’île de France. Sur l’île, pour favoriser le commerce, la piastre ne valait que trois livres douze sous ; convertie en lettre de change sur la Compagnie, elle reprenait sa véritable valeur.
D’autre part, avant de revenir en France, les matelots procédaient généralement à des achats pour les revendre une fois de retour à Lorient. Ce commerce, le "port permis", autorisé par la Compagnie, rapportaient beaucoup. Il pouvait permettre de doubler la solde.
Certains s’adonnaient aussi à la "pacotille", c’est-à-dire effectuaient des achats pour des tiers et partageaient ainsi les bénéfices avec ces derniers. Mais ce commerce était plus risqué car n’étant pas autorisé, il était sujet à la confiscation des produits.
La vie au jour le jour
Les matelots étaient sous l’autorité du capitaine et des officiers des navires sur lesquels ils étaient embarqués. L’île était commandée par le gouverneur, les navires et le port par le chef d’escadre.
A l’époque de la Compagnie des Indes, le matelot signait un engagement pour plusieurs années. Pendant cette période, la Compagnie était tenue de nourrir et de fournir les subsistances au matelot à l’île de France et même au-delà de l’expiration de l’engagement jusqu’à ce qu’il se présente un navire pour rentrer en France. Mais cette prise en charge par la Compagnie, après la date de fin d’engagement, n’était effective que si le matelot poursuivait ses services avec la Compagnie.
Au port, le matelot vivait donc à bord du navire sur lequel il était embarqué. Entre deux embarquements, il se retrouvait parfois à bord d’une "cayenne", c’est-à-dire à bord d’un navire mouillé en rade et servant de caserne flottante.
Parfois, lorsqu’il était malade au port ou après une navigation, il débarquait et était hospitalisé à l’hôpital de Port-Louis.
Les embarquements à partir de l’île de France
Pendant la première partie de la période qui nous intéresse, jusqu’en 1767, seuls les navires de la Compagnie des Indes étaient autorisés à commercer à partir de l’île de France. Les années suivantes, le monopole de la Compagnie étant tombé les échanges devinrent plus libres.
Les marins qui restaient à l’île de France pouvaient donc embarquer localement pour compléter les équipages des navires qui naviguaient à partir de Port-Louis.
Les équipages étaient généralement composés par des européens (ou américains), des lascars originaires de l’Inde et des esclaves africains.
Les voyages et les activités réalisés par les navires pouvaient se classer de la façon suivante :
- le cabotage avec les dépendances (Seychelles et Rodrigues principalement),
- les voyages avec l’île Bourbon et Madagascar,
- la traite négrière en Afrique,
- le commerce d’Inde en Inde (L’Inde, Ceylan, l’Indonésie, Malaisie etc.),
- les opérations de pêche, d’exploration et de découverte,
- la course maritime.
François Thoumelin, dont nous avons déjà parlé précédemment, participa à partir de l’île de France, ainsi à des voyages vers les Indes et aussi à des opérations de course dirigées par le chef d’escadre, monsieur Grout de Saint-Georges. Il toucha ainsi des parts de prises sur les navires capturés à l’ennemi.
La famille en France
Pour vivre, la famille restée en France touchait des acomptes. Ces derniers étaient versés à la femme du matelot qui se présentait avec un billet signé du prêtre de la paroisse certifiant qu’elle était bien l’épouse.
Par contre les nouvelles étaient rares. En effet, comme la plupart des matelots et leur famille ne savaient ni lire, ni écrire, ils ne pouvaient donc pas correspondre par courrier. La principale façon d’avoir des nouvelles était d’entendre à leur retour en France, des matelots connaissant l’homme resté aux Indes et qui l’avaient vu dans les mois auparavant.
Parfois, certaines personnes sachant écrire servaient d’intermédiaire pour rédiger une lettre au directeur de la Compagnie des Indes de Lorient afin d’avoir des nouvelles d’un marin. La lettre ci-après est un exemple de ce type de courrier :
Monsieur
La femme du nommé Jean Blanche canonnier dans
la Compagnie, m’a dit que vous aviez eu la bonté de
lui promettre il y a plus d’un an des nouvelles de son
mary. Elle est pauvre et chargée d’enfans. Je vous
prie en grace, et de sa part, je voudrois bien luy faire
scavoir des nouvelles de son mary, vous ferez une
charité. Si vous avez pour agréable en m’honorant
d’une réponse, de m’en inscrire, je lui en ferai part
aussitôt. Je suis avec respect
Monsieur
Vôtre très humble et très obéissant serviteur Blanchard
ancien procureur du roi, du Présidial de Quimper
_A Josselin le 16 Août 1763.
D’autre part, la Compagnie tenait à jour la liste des équipages et lorsqu’un matelot décédait, l’écrivain du bord établissait l’inventaire des biens du décédé et dressait un procès-verbal, signé du capitaine et des autres officiers du bord. Une vente aux enchères des hardes et effets avait lieu à bord.
Au retour la famille était donc prévenue et touchait la solde due et le produit de la vente des biens. Le risque était que le navire, au retour, sombre ou soit pris par l’ennemi, supprimant ainsi la famille de toute information.
C’est ainsi que Florence Guzello apprendra le décès de son mari, Jean Robelet, bien longtemps après sa mort à l’hôpital de Port-Louis, par deux de ses compagnons lors de leur retour en France. N’ayant aucun document pour faire valoir ses droits à succession, elle fut obligée d’établir devant notaire un acte pour constater le décès de son époux 10 années et demie après.
Conclusion
Les matelots embarquant pour la Compagnie des Indes dans les années 1750 à 1790 partaient en général pour plusieurs années. Le matelot quittait la France pour des pays lointains : île Maurice, les Indes et la Chine.
La première étape était en général le voyage Lorient - Port-Louis de l’île de France. Cette ville était alors pour lui le port base où il vivait entre deux expéditions pour les Indes ou la Chine. Il avait peu de nouvelles de sa famille et cette dernière recevait aussi peu d’informations sur le père, le fils ou l’époux parti pour de longues années. La femme et les enfants restés en France devaient donc vivre seuls avec toujours l’angoisse de ne jamais revoir l’être cher.
Sources et bibliographie
[1] - L’abbé de La Caille - Observations sur l’île Maurice faites en 1753 - Revue agricole de l’île Maurice de mai - juin 1953 - pages 126 à 129.
[2] - Auguste Toussaint - Une cité tropicale - Port-Louis de l’île Maurice - Presses Universitaires de France - 1966.
[3] - Josiane Le Lan - La vie de François Thoumelin - La Chaloupe N° 52 - Pages 5 à 8.
[4] - Josiane Le Lan - Un acte de décès bien particulier - La Chaloupe N° 56 - page 13.
[5] - Encyclopédie Universalis. Article sur l’île Maurice.
[6] - Auguste Toussaint - La route des îles - Edts SEVPEN - 1967.
[7] - Auguste Toussaint - Le mirage des îles - Le négoce français aux Mascareignes au XVIIIe siècle - Edts EDISUD - 1977.
[8] - Auguste Toussaint - Histoire des Iles Mascareignes - Edts Berger-Levrault - 1972.
[9] - Auguste Toussaint - Les frères Surcouf - Edts Flammarion - 1979.
[10] - Philippe Haudrere - Gérard Le Bouëdec - Les Compagnies des Indes - Edts Ouest-France - 1999.
[11] - André Garriques - Guide visiteur du Musée de la Compagnie des Indes à Port-Louis.
[12] - Jean Boudriot - Compagnie des Indes 1720-1770 - Edité par l’auteur à Paris - Collection Archéologie Navale française - 1983.
[13] - Marcelle Lagesse - Ces hommes de la mer - Edt IPC.
[14] - Auguste Toussaint - L. Noël Regnard - J.R. D’Unienville - Dictionnaire de biographie Mauricienne.
[15] - Site Internet http://www.litterature-reunionnaise.org/pingre/3partie.htm#_edn18 - Sophie Hoarau et Marie-Paule Janiçon - Edition critique du Voyage à Rodrigue (1761-1762) d’Alexandre-Louis Pingré - Mémoire de maîtrise 1992 sous la direction du Professeur J.M. Racault.
[16] - SHM de Lorient - N° 1P282 B - liasse 80 - pièce 64 - lettre de monsieur Blanchard.