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La saga des Sommen en Argentine

Le jeudi 9 juin 2016, par Marie-Thérèse Villain

Une lettre en provenance d’Argentine, trouvée dans des papiers de famille, me rend perplexe et me décide à entreprendre des recherches pour en savoir plus. J’avais entendu dire, dans mon enfance, que certains membres de la famille s’étaient expatriés dans ce pays, mais même plus tard, je n’ai jamais posé la moindre question à ce sujet. Et maintenant je le regrette amèrement.


La missive a été écrite en 1923, de la Colonie San Gregorio, située dans la Province d’Entre Rios, par un certain Arthur BIRSCHENS, qui donne des nouvelles de son quotidien et dans laquelle il mentionne de nombreuses personnes appartenant vraisemblablement à sa famille. Heureusement, il fait des remarques concernant sa parenté avec les destinataires en France. Ce point important va me permettre d’élucider peu à peu le mystère.
BIRSCHENS ! je n’avais jamais entendu ce nom.

Reprenons notre lecture :

……Voilà 6 ans que Génie est mariée et Catherine il y a 4 ans ; elle a 3 enfants, 2 filles et un garçon. Ils sont ici dans cette colonie voisine avec nous ; ils travaillent 100 hectares, comme nous ; nous demeurons à 800 mètres de distance.
Maintenant parlons de notre Louise ; (elle) a eu 10 enfants ; il y a 3 morts ; l’aîné va au service cette année et la deuxième c’est une fille ; elle est pour se marier bientôt ; mais ils sont assez loin de nous, il y a 10 ans que l’on ne les a plus vus. Ils sont dans cette même colonie qui s’appelle Tacuarendy où ce que tous nos enfants de nous autres sont nés ; la même colonie où est mort l’oncle Joseph et sa femme il y a 3 mois, la sœur à la mère Veiss. Il me semble que j’ai fait savoir à Jules la mort de votre tante Catherine ; elle a suivi l’oncle Joseph au bout de 22 mois. Renee a eu 6 garçons de suite et la 7e est une fille. Joséphine a 6 enfants, moitié par moitié et Génie en a 4 : 3 garçons et une fille. Marie en a 5 : 3 garçons et deux filles. Le Parisien, il est grand, il aide son père ; Michel est marié ; il vit tout près de Libaros. Ils ont un petit terrain de 15 hectares qu’ils ont acheté et Michel il se destine à acheter (vendre ?) des œufs et des poulets pour (à ?) la ville de Buenos Aires.
….Tiago, il est marié depuis le mois de Janvier avec une fille de père Italien qui s’appelle Marie Joséphine ….. Anna est pour se marier avec un jeune homme de son âge nommé Oscar LACROIX, fils de Français, son père est de Lyon.
Tu me demandes aussi si nous sommes loin de l’oncle Michel, assez loin. En chemin de fer il y a 1084 km ……… Anna a été se promener au mois de janvier près de Génie, en même temps elle a été visiter l’oncle Michel et Renée et Joséphine à la Colonie Stroeder, colonie de ce maudit boche……
…..Tu me demandes quel temps nous avons ici …… justement je profite pour vous écrire pour la pluie qu’il a tombé que l’on ne peut rien travailler ; dehors tous les champs sont blancs d’eau ; nous avons fini de semer les blés au 14 juin et les lins le 15 juillet. Tout se présente bien cette année, tout est joli jusqu’à présent ; nous avons 40 hectares de blé et 45 de lin………

Quelle avalanche de prénoms ! Qui sont toutes ces personnes ? Comment peut-on les relier les uns aux autres ainsi qu’à notre famille ?

Le début de la lettre, « Chers Sébastien et Joséphine et à ta mère, ma belle-sœur… », donne une première indication. La signature : « votre oncle Arturo BIRSCHENS » établit un second lien de parenté.

J’en déduis que l’épouse d’Arthur est la sœur de ma grand-mère, laquelle, à cette époque, réside à Pantin (93).

Je recherche à Pantin un éventuel acte de mariage que je trouve à la date du 24/10/1882 entre Arthur BIRSCHENS et Catherine SOMMEN. Ce dernier patronyme je le connais, il fait bien partie de ma lignée maternelle. Je décide donc de remonter une génération afin de mettre un peu d’ordre dans cette descendance qui m’est inconnue.

Voici donc l’histoire de ces SOMMEN à partir du milieu du XIXe siècle.
Joseph SOMMEN et son épouse Marie BARRE menaient à Waldweistroff, petit village mosellan, une existence laborieuse et modeste. Entre 1856 et 1875 ils eurent 12 enfants dont 4 décédèrent en bas âge.

Quand survint la guerre de 1870, les aînés de la fratrie : Joseph, Catherine, Marie, Suzanne, se réfugient à Pantin (93), où ils retrouvent une importante colonie de Lorrains ayant opté pour la nationalité française. Leurs jeunes frères, Michel, né en 1870 et Pierre, né en 1873, les rejoindront quelques années plus tard.

Les 4 aînés se marient à Pantin :

  • Catherine SOMMEN s’unit à Arthur BIRSCHENS, le 24/10/1882. (Arthur était cocher et Catherine, cuisinière). Deux filles naîtront en France : Marie Louise et Jeanne Irène.( Voilà 4 personnes identifiées).
  • Joseph SOMMEN épouse Catherine LANG, le 26/06/1886, Arthur BIRSCHENS est témoin. Marie, leur fille voit le jour en 1867. (Ce Joseph et cette Catherine correspondent bien à ceux de la lettre).
  • Marie SOMMEN, ma grand-mère, épouse Jean MULLER le 29/09/1888 et Suzanne SOMMEN s’unit à Félix GAUFICHON.

En tentant de reconstituer le puzzle, voici le résultat, encore incomplet, de cette passionnante recherche.
Est-ce la dureté des temps, l’inadaptation à la vie urbaine ou l’attrait pour la nouveauté ? Les deux couples Joseph SOMMEN et Arthur BIRSCHENS, accompagnés de leurs enfants, décident de tenter leur chance en Argentine. Pierre SOMMEN, adolescent, se joint à eux. C’est donc un groupe de 8 personnes qui quitte la France.
Leur départ se situe entre 1886 et 1889.

A Bordeaux leurs noms n’apparaissent pas sur les listes de passagers pour cette période. Peut-être ont-ils embarqué au Havre ?

Arrivés en Argentine les BIRSCHENS et les SOMMEN posent leurs valises respectivement dans les provinces de Santa Fé et de Corrientes.

A partir de ce moment nous parlerons d’Arturo, de Catalina, de Jose, de Maria, de Pedro.

Maria BIRSCHENS, 3e fille d’Arturo, naît le 16/12/1889 et est baptisée le 06/07/1890 à Bella Vista, Province de Corrientes. Pedro SOMMEN, son oncle, est parrain.

On peut imaginer qu’en vue du baptême, la famille se soit déplacée exceptionnellement dans la province voisine, probablement pour des raisons pratiques (proximité du lieu de culte ?).

Volume 9 des Actes de Baptêmes de Bella Vista, page 179 :

« Le 16 juillet 1890, moi curé de BellaVista, ai baptisé Maria, née le 16 décembre 1889, fille légitime d’Arturo BIRSCHENS, Français et de Catalina SOMMEN, Allemande.
Parrain et marraine, Pedro SOMMEN, Allemand et Alicia STIERN ( ?), Française, tous deux domiciliés dans la région de Bella Vista.
Père José TRONGE ».

Mention marginale « Mariée avec Arturo BIRSCHENS le 29 août 1910 à Santa Anita. José CELANO, Curé Vicaire ».
Certifié conforme à l’original, Bella Vista le 6 mars 1911.

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L’acte de baptême fait état d’une mention marginale erronée puisqu’elle indique que Maria se marie en 1910 avec Arturo BIRSCHENS, ce qui est impossible puisque c’est son père.

Un malheur survient l’année suivante : Pedro décède à 17 ans, le 24/01/1891. Aucune information concernant la cause du décès.

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Ce papier serait une quittance d’impôt sur héritage, établie à Sierck en Moselle. Aucun éclaircissement sur ce document trouvé par hasard dans une brocante. (Merci à Jean Jacques pour cette trouvaille).

Dans sa lettre Arturo signale que Tacuarendy est le lieu où « tous les enfants de nous autres sont nés ».

On comprend donc qu’il a eu d’autres enfants, mais faut-il en déduire que « nous autres » implique également le couple Jose et Catalina SOMMEN ?

Tacuarendy, petit village, est à présent rattaché à Reconquista, Province de Santa Fé, département de Général Obligado. La province de Santa Fé et celle de Corrientes ont pour frontière naturelle, le fleuve Parana.

Le recensement de 1895 nous fournit des renseignements sur l’évolution de nos deux familles émigrées qui vivent non loin l’une de l’autre mais dans des provinces différentes : Santa Fé pour les BIRSCHENS et Corrientes pour les SOMMEN.

L’hypothèse de départ se confirme : Maria Luisa, Irinea (Renee) et Maria, sont bien les filles du couple BIRSCHENS.

Recensement de 1895 – Las Toscas – Population urbaine, Reconquista, Santa Fé :

Arturo a 37 ans il est né en 1858 en France.
Le patronyme de son épouse Catalina est indiqué SOMENS. Elle a 34 ans, née en Allemagne, mariée depuis 12 ans.

La famille comprend 7 membres, parmi lesquels :

  • Maria Luisa, 11 ans, Française.
  • Joana Irinea, 9 ans, Française.
  • Maria, 5 ans, Argentine, née dans la Province de Corrientes.
  • Josefina, 3 ans, Argentine, née dans la Province de Santa Fé, tout comme Eugenia, née en 1895 dans cette même province.

L’indication des provinces de naissance est probablement celle de leur enregistrement à l’Etat Civil puisque Arturo nous a précisé que tous ses enfants sont nés à Tacuarendy.

Il est intéressant de remarquer les nationalités : Arturo né à Paris est dit Français, son épouse Catalina, née en Lorraine française mais devenue allemande, est dite Allemande, deux filles nées à Pantin sont Françaises et les autres sont Argentines. Bel imbroglio.

En 1908 Arthur BIRSCHENS envoie une photo, malheureusement sans légende. La famille s’est agrandie de plusieurs membres.

Le garçon qui pose la main sur l’épaule d’Arturo serait son fils Santiago. Celle qui paraît être la plus âgée des filles est sans doute Maria Luisa l’aînée, avec son mari et ses enfants.

La photo est datée du 25 avril 1908 et donne comme adresse : Estacion Libaros, Provincia Entre Rios.

Les BIRSCHENS semblent donc avoir quitté la Province de Santa Fé pour s’établir dans celle d’Entre Rios.

La famille se composerait ainsi :

  • Maria Luisa, dénommée Louise
  • Jeanne Irène appelée Rene
  • Maria
  • Josefina
  • Eugenia, soit Génie
  • Catalina
  • Santiago
  • Anna
  • Miguel
    (Tous ces prénoms figurent dans la lettre).

En 1911 nous retrouvons certains membres de la famille BIRSCHENS, en France. Quand sont-ils arrivés ? et pourquoi ?

Les deux filles aînées Maria Luisa et Renee sont restées en Argentine mais tous les autres sont du voyage, y compris Maria et son époux Jose HAMM.

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Deuxième rang, au centre, c’est Maria, probablement à côté de son mari Jose HAMM. Le jeune garçon est Santiago. Quant à la fillette c’est peut-être Catalina, pour laquelle je trouve un document concernant sa communion.

En effet, Santiago et Catalina feront leur communion à Ste Marthe des Quatre Chemins à Pantin.

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Santiago
Photo du 02/08/1911 par F.MERTENS, photographe, 132 Avenue de la République et 2 Rue des Quatre Chemins à Aubervilliers.

Marie qui avait épousé José HAMM le 27/08/1910 à Santa Anita (nom de commune ou de paroisse ?) donnera le jour à leur premier fils Arthur Louis le 28/09/1911 à Pantin (Acte 526)

C’est sous le surnom du « Parisien » qu’il apparaît dans la missive de 1923.

C’est probablement début 1912 que les familles BIRSCHENS et HAMM repartent en Argentine, accompagnées cette fois de leur jeune frère Michel SOMMEN, de son épouse, Virginie HUGUET avec leur fille Marie Louise née le 02/06/1908 à Pantin
(Il s’agit donc de l’oncle Michel de la lettre).

Il semblerait qu’à son retour de France Arturo se soit d’abord installé à la Colonia Stroeder, au sud de la Province de Buenos Aires. Il y achète des terres à un Allemand.

Michel SOMMEN et Virginie s’établissent également à Stroeder.

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Michel SOMMEN, Virginie son épouse et Marie Louise leur fille (Photo probablement prise à Stroeder)
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La calebasse et la bombilla pour le maté, boisson nationale argentine
(objets ayant appartenu à Michel SOMMEN).

Le 19/03/1917, Eugénie, alias Génie, épouse à Bahia Blanca, Bartolome Juan CARMODY, fils d’immigrés irlandais, originaires de Munster.

Dans l’acte du mariage religieux, il est indiqué qu’elle est née à Reconquista et qu’elle a été baptisée à San Antonio du Chaco. Son père Arturo est témoin et sa mère est appelée SONNEN dans l’acte.

Bahia Blanca est une ville importante, située au nord de Stroeder (Province de Buenos Aires).

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Genie BIRSCHENS avec son mari Bartolome CARMODY et son fils Louis.

On remarquera qu’avec les mariages de Génie d’une part et de Santiago d’autre part, deux nouvelles nationalités, irlandaise et italienne, viennent enrichir l’arbre familial. Arturo nous avait indiqué que Santiago était marié depuis janvier 1923 avec Marie Joséphine de descendance Italienne.

Toujours à Bahia Blanca, Paroisse Nuestra Senora de la Merced, le 14/03/1919, Catalina BIRSCHENS épouse Enrique BAUMGARTNER.

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Catherine Birschens et son époux Enrique Baumgartner (vers 1961)

A cette date Arturo est toujours à Stroeder.

Malheureusement les terres achetées par Arturo étaient hypothéquées.
C’est ce qui explique sa remarque dans sa lettre :

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« la colonie Stroeder, colonie de ce maudit boche »

C’est probablement ce qui va l’inciter à repartir une fois encore sous d’autres cieux.

Il se fixera dans la Province d’Entre Rios, dans la colonie San Gregorio, près de San Salvador, d’où il écrira sa lettre en 1923.

En 1923, mariage prévu entre Anna BIRSCHENS et Oscar LACROIX, dont le père est originaire de LYON.

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Anna BIRSCHENS. Photo du 7 mai 1923 à PATAGONES.
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Photo non datée, (probablement dans les années 1935), non située.
En partant de la gauche, le 2e personnage serait Auguste LACROIX, père d’Oscar, le 4e serait Enrique BAUMGARTNER, le 8e Santiago et le 12e, Oscar LACROIX.

Pendant tout ce temps, qu’est devenue la famille Jose SOMMEN ?

Elle nous pose beaucoup de problèmes car à part les actes officiels, difficiles à trouver nous n’avons aucun renseignement.

Le recensement de 1895 nous indique que Jose et son épouse sont allemands, (pour les mêmes raisons que citées plus haut), qu’ils ont 4 filles, Maria, Catalina, Ana et Josefina, et que Jose est agriculteur.

Recensement de 1895 – District 01. Population rurale – Bella Vista. Province de Corrientes :

Jose SOMMEN 36 ans, Allemand, agriculteur propriétaire.
Catalina SOMMEN, 38 ans, mariée depuis 9 ans. La famille se compose de 6 membres parmi lesquels :

  • Maria, 8 ans, française.
  • Catalina, 6 ans, Argentine, née dans la province de Corrientes, ainsi que :
  • Ana, 4 ans et Josefina 2 ans.

Il est indiqué que Maria et Catalina ne vont pas à l’école et ne savent ni lire ni écrire. Ce n’est pas surprenant : la famille doit être dans un lieu éloigné de tout.

Aucun renseignement entre 1895 et 1923, date de la lettre d’Arturo qui nous apprend que Jose SOMMEN est décédé à Tacuarendy il y a 25 mois et que son épouse Catherine LANG l’a suivi, il y a 3 mois. Ce qui situe les deux décès vers Juillet 1921 et Mai 1923.

Quelques années plus tard, Michel SOMMEN se retrouve seul : son épouse Virginie et sa fille Marie Louise étant décédées, il décide de rentrer en France.

Le Consulat de France à Buenos Aires lui établira le passeport n°200, le 06/05/1935. (On peut en déduire que Michel bien que né en Lorraine allemande est français. Son père avait-il opté pour lui ?)

Il quittera l’Argentine deux jours plus tard, le 8 mai, et débarquera à Bordeaux le 6 juin et c’est à Paris qu’il décèdera, le 19 Août 1943.

Deux photos poseront problème.

La première, ci-dessous, vient de livrer une partie de ses secrets après plusieurs années de recherches.

Au dos cette indication en espagnol : « Février 1919. Ici Sofia qui a 1 an » (Febrero de 1919. Aqui tiene un ano Sofia).

Il s’avère que Sofia est la petite fille de Jose SOMMEN, dont la deuxième fille, Catalina, a épousé Emilio KINTZLY, sujet autrichien. Sofia est née le 18/04/1918 et le 29/01/1920 naitra sa sœur Rosa. Elles seront baptisées toutes les deux le 12/06/1920 à Corrientes. Il n’a pas été possible d’identifier les trois autres enfants de la photo. Lieu inconnu.

La photo suivante garde tout son mystère.

Peut-être sera-t-il possible, un jour, d’identifier ces 6 personnages.

Après 2 ans de recherches poussées, je suis enfin parvenue en 1994 à retrouver quelques cousins et à entreprendre un voyage à Buenos Aires en 1996.
L’accueil a été chaleureux et inoubliable. Ce fut LE voyage de ma vie. (El viaje de mi vida).
Depuis des liens se sont tissés : correspondance, voyages, internet nous permettent respectivement de partager les évènements familiaux.

Lors de nos « retrouvailles » j’ai appris qu’Arturo était décédé en 1931, suivi en 1933 par son épouse Catalina.

Catalina BIRSCHENS avait une forte personnalité. Elle exigeait qu’à la maison tout le monde parle français.

Depuis de nombreuses années elle avait une maladie cardiaque. Elle décède subitement. C’est un de ses petits fils qui la trouve inanimée alors qu’il apporte le verre d’eau qu’elle venait de lui réclamer.

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Tombe de Catherine BIRSCHENS, Cimetière San Bonifacio (Entre Rios).

Ana BIRSCHENS qui avait épousé Oscar LACROIX décède en donnant le jour à son premier bébé.

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Tombe de la Famille LACROIX, Cimetière San Bonifacio, Entre Rios

Le mari de Josefina, 4e fille d’Arturo, aurait disparu accidentellement ( noyade ?).

Sur la tombe de Jose HAMM, époux de Maria, sont indiquées les dates : 15/12/1888 – 30/09/1963.

Le mystérieux « Parisien » mentionné dans la lettre n’est autre qu’Arthur, né à Pantin, le fils de Maria et Jose HAMM.

Après toutes ces investigations, il est possible d’établir le tableau suivant :

Voilà l’histoire de ces quelques ancêtres Lorrains, ballotés au hasard des évènements, à la fois politiques et économiques, qui ont réussi à surmonter difficultés et épreuves, et à repartir à chaque fois sur de nouvelles bases.

Ils ont fait souche dans leur nouveau pays d’adoption, mais malgré les années leurs descendants ont encore maintenant une affection particulière pour le pays de leurs lointains ancêtres. On ne se coupe pas si facilement de ses racines.

Sources :

  • Documentation personnelle.
  • Familysearch.
  • Archives de Pantin(93).

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43 Messages

  • La saga des Sommen en Argentine 10 juin 2016 12:31, par Alain FOURNIER

    Merci pour votre enquête très instructive. Puis-je me permettre une petite remarque. Pourquoi vos ancêtres lorrains sont-ils partis en Argentine, plutôt que l’Algérie ? Avant la première guerre mondiale, l’Argentine est un pays en plein développement agricole puis industrielle. D’ou besoin d’un apport de population, les guerres contre les Amérindiens sont terminées et les terres qu’ils occupaient sont devenues libres. On recrute en Europe pour une immigration "blanche" et si possible de langues romanes, d’ou l’apport massif d’Italiens et donc de Français. Des parcelles de terres sont distribuées aux nouveaux arrivants comme ce fut le cas pour vos aïeux. On oublie souvent que l’Argentine était la 8 ou 9 puissance économique en 1912 dans le monde.

    Répondre à ce message

    • La saga des Sommen en Argentine 10 juin 2016 21:13, par Marie-Thérèse Villain

      Parmi les nombreuses questions que je me pose, celle du recrutement n’est toujours pas résolue en ce qui concerne la région parisienne.
      Je sais par contre que des départs massifs ont été effectués par des Savoyards et des Aveyronnais, ces derniers s’étant établis à Pigüé(Pce Buenos Aires).
      Bien cordialement.

      Répondre à ce message

  • La saga des Sommen en Argentine 10 juin 2016 13:01

    Bonjour
    Tout simplement :"extraordinaire". Quelle somme de recherches !
    Et puis toutes ces localisations !! Va et vients de l’Histoire ! Encyclopédique !!
    B. Mazières.

    Répondre à ce message

    • La saga des Sommen en Argentine 10 juin 2016 16:01, par monique simon

      Bonjour,

      Bravo pour ces recherches que vous narrez si clairement.

      Je vous envie, mes ancêtres n’ont pas été plus loin que leurs deux départements d’origine - sans même une incursion dans les départements voisins qui constituent la région

      Amicalement.

      Monique

      Répondre à ce message

      • La saga des Sommen en Argentine 11 juin 2016 07:38, par bertrand

        Je suis comme Monique, mes ancêtres sont désespérément locaux.

        Cette histoire que vous racontez merveilleusement représente, je pense, le rêve de tout généalogiste amateur.

        Merci pour ce beau récit.

        Répondre à ce message

  • La saga des Sommen en Argentine 10 juin 2016 16:29, par Dany Blanchard

    Bonjour,
    Merci pour cet article admirable ,il me parle ,mes ancêtres paternels sont aussi partis pour l’Argentine à la même période (Buenos Aires) puis sont aussi rentres après avoir eu des enfants la bas .
    Je n’ai pu retrouver que peu de leur traces ( deux listes de passagers) , n’ai pu comprendre leur retour ,un des frères de mon père à 17 ans est reparti à Buenos Aires ....je ne parle pas Espagnol ,mes recherches sont bloquees ,je rêverais d’effectuer le voyage que vous avez accompli ! Je savoure vos photos de cette période et vous remercie de votre générosité pour nous les avoir partagées .
    Bravo et un grand merci .tres cordialement à vous .Dany

    Répondre à ce message

    • La saga des Sommen en Argentine 10 juin 2016 21:27, par Marie-Thérèse Villain

      Je suis très heureuse de vous avoir fait partager cette aventure.
      Il y a effectivement des similitudes dans nos 2 histoires.
      Quand je suis partie à Buenos Aires je venais tout juste de commencer l’apprentissage de l’espagnol (3 leçons). La barrière de la langue n’a pas été un problème et n’a pas empêché les échanges. Tout le monde y mettait du sien.
      Si je peux vous aider pour vos recherches, je le ferai bien volontiers, n’hésitez pas.
      Je suis très touchée par vos remarques et vous remercie bien sincèrement.
      Cordialement.

      Répondre à ce message

      • La saga des Sommen en Argentine 10 juin 2016 22:20, par Blanchard Dany

        Merci Marie Thérèse pour votre message ! Je reprends des que possible les éléments de mon puzzle de la période Argentine familiale et je vous raconte !
        Ce qui est sûr c’est que je garde dans le cœur une place pour Buenos Aires ,mon père hélas était très réservé sur cette période et son vecu .les belles photos sépia ressemblant aux votres je les ai aperçues enfant ,hélas elles m’ont été confisquées ...maintenant Je promène un peso comme grigri dans mes sacs ....je l’ai rêvé l’Argentine ...et le temps passe ...bravo pour les 3 leçons d’espagnol et le départ !
        Excellent week end , je vous ferai le point de mes minces trouvailles et des mystères .Bravo encore et grand merci .Amities .Dany

        Répondre à ce message

  • La saga des Sommen en Argentine 10 juin 2016 17:57, par Francine Boutry

    j’ai retrouvé une carte postale émise à Buenos Aires
    par une cousine de ma mère Nelly Wallemacq, en 1915,
    Il y avait plusieurs tanneurs dans la famille qui achetaient
    des peaux en Argentine, je ne sais pas si certains s’y sont
    installés.
    A part la signataire de la carte ISMAELA (Wallemacq je suppose) je n’ai aucune piste, j’ai aussi cherché dans les listes de départ de bateaux sans succès et je ne suis sans doute pas aussi persévérante que vous....
    Bravo pour cette passionnante recherche, Francine

    Répondre à ce message

    • La saga des Sommen en Argentine 10 juin 2016 21:31, par Marie-Thérèse Villain

      Pour moi aussi les recherches de listes de passagers se sont révélées infructueuses.
      Je continue, il ne faut pas se décourager.
      Merci pour votre réponse.
      Cordialement.

      Répondre à ce message

      • La saga des Sommen en Argentine 7 août 2017 18:54, par Francine Boutry

        bonsoir,
        depuis mon premier message, j’ai retrouvé une partie de ma famille Wallemacq émigrée à Buenos Aires à la fin du 19 ème siècle, grâce au groupe Genealogia franco-argentine sur Facebook et par l’administrateur le recensement de 1895.
        Je n’ai pourtant pas encore retrouvé ISMAELA qui a écrit la
        carte postale, je la cherche encore chez les frères et soeurs de mon grand-père (née vers 1990 à Buenos Ayres)
        (dans le recensement ils sont devenus BALEMAKE)

        Répondre à ce message

  • La saga des Sommen en Argentine 10 juin 2016 18:01, par Francine Boutry

    j’ai retrouvé une carte postale émise à Buenos Aires
    par une cousine de ma mère Nelly Wallemacq, en 1915,
    Il y avait plusieurs tanneurs dans la famille qui achetaient
    des peaux en Argentine, je ne sais pas si certains s’y sont
    installés.
    A part la signataire de la carte ISMAELA (Wallemacq je suppose) je n’ai aucune piste, j’ai aussi cherché dans les listes de départ de bateaux sans succès et je ne suis sans doute pas aussi persévérante que vous....
    Bravo pour cette passionnante recherche, Francine

    Répondre à ce message

  • La saga des Sommen en Argentine 10 juin 2016 21:37, par Claudia Álvarez

    Bonjour
    je m’apelle Claudia Álvarez et j’habite aussi en Argentine. Mon grangranparents sont né en France. Ils son Malleret et cette histoire est semblable à la mienne‏, C’est fantastique lir des histoires semblanes.
    Bisou pour tout vous
    Claudia

    Répondre à ce message

  • La saga des Sommen en Argentine 10 juin 2016 21:40, par Claudia Álvarez

    Bonjour, je m’apelle Claudia Álvarez et cette histoire c’est semblable à la mienne. Ma famille c’est de Servant et Puy de Domme, France.Ils sont les MALLERET
    Merci‏ pour cette histoire
    Claudia de Argentina

    Répondre à ce message

    • La saga des Sommen en Argentine 11 juin 2016 06:09, par Isabel López Carbonnié

      Hola Claudia, solo decirte que si por acaso quieres investigar algo sobre tus antepasados frances te puedo ayudar Puedes ponerte en contacto con migo
      Un saludo desde Estrasburgo Francia
      Isabel

      Bonjour Claudia, juste pour te dire que si jamais tu souhaites faire des recherches sur tes ancêtres français, je peux t’aider. Tu peux me contacter
      Salutations depuis Strasbourg

      Répondre à ce message

    • La saga des Sommen en Argentine 12 juin 2016 17:35, par Marie-Thérèse Villain

      Quelle joie d’être lue en Argentine.
      Je garde un mémorable souvenir de votre pays.
      J’adresse à tous les Argentins mes chaleureuses amitiés.

      Répondre à ce message

  • La saga des Sommen en Argentine 11 juin 2016 09:25, par Le Desarmement Havrais

    Bonjour et bravo pour votre article
    Rechercher ses cousins partis ver l’Argentine... Vaste travail.
    J’ai déjà reçu ce genre de demande. En absence de date bien ciblée le travaille est énorme.
    Nous travaillons dans un premier temps à répertorier les désarmements de navires.
    Une première partie (long-cours) avec un peu moins de 26 000 désarmements avant 1876
    Une seconde partie, en cours et plus complète (désarmement) de 1877 à ...
    Dans cette seconde partie entre 1877 - 1882 ... 20 navires possibles. Il est donc important de cibler au mieux les recherches.
    Dans un second temps, il est prévu de saisir les passagers et mettre en ligne un moteur de recherche pour rechercher un nom - une destination - une année (ou une fourchette de date)
    La fourchette de date que vous cherchez n’est pas encore dépouillée.
    Vous pouvez me contacter desarmementshavrais chez free.fr

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  • La saga des Sommen en Argentine 11 juin 2016 18:13, par Régine

    Cette histoire est passionnante ! Merci

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    • La saga des Sommen en Argentine 12 juin 2016 14:56, par Dominique JEANNE

      Mon arrière-arrière grd père a aussi émigré en Argentine en 1889. Parti du Havre avec femme et enfants (8), il est arrivé à Rosario le 4 juillet 1889. Ils ne sont jamais revenus en France et de nombreux descendants vivent dans ce pays. Après de multiples recherches, j’ai réussi à entrer en contact avec les "cousins argentins", et finalement j’ai pu faire connaissance avec 4 cousines l’été dernier. Nous nous sommes retrouvées en Bretagne, à Pleyber-Christ, très exactement, berceau de cette famille de papetiers. Rencontre exceptionnelle qui nous a valu les honneurs du journal local, et d’une attention toute particulère du Cercle de Généalogie de Morlaix qui nous a permis d’aller sur les sites des anciens moulins à papier où notre ancêtre avait vécu. Que d’émotion !!
      J’ai écrit il y a quelques années un article relatant cette histoire, et je vais essayer de le publier dans cette gazette, ce que je n’ai jamais osé faire jusque là.
      Bien cordialement.
      Dominique JEANNE

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      • La saga des Sommen en Argentine 12 juin 2016 17:24, par Marie-Thérèse Villain

        Merci pour votre témoignage.
        Depuis 1996, j’ai reçu beaucoup de "cousins" argentins.
        En 1998, c’était au moment de la coupe du monde, nous avons emmené des descendants du couple BIRSCHENS-BAUMGARTNER à Waldweistroff et le journal local a été très heureux également de relater leur histoire. Nous avions organisé une petite cousinade.
        De merveilleux souvenirs.
        Je ne peux que vous encourager à partager votre histoire, ne serait-ce que dans et pourla famille.
        Bien cordialement.

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  • La saga des Sommen en Argentine 12 juin 2016 18:54, par PANCHO

    Quelle brillante et émouvante démonstration ! Bien plus fort que Sherlock Holmes. Redonner un visage, une identité, retisser des liens : quel bel hommage rendu à ces parents si lointains. Quand la "petite" histoire éclaire la "grande" ... Bravo, et merci pour ce passionnant voyage.

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  • La saga des Sommen en Argentine 12 juin 2016 22:31, par Franck JUIN

    Bonjour,

    Un vrai plaisir à lire, d’autant que j’ai aussi un ancêtre émigré en Argentine, mais c’est en quelque sorte l’inverse de vous :

    • Je n’ai trace de mon arrière grand-oncle, Pierre Jubertie, que dans une liste d’embarquement en 1885 et au consulat de Buenos-Aires en 1891. Puis rien jusqu’en 1918 où il débarque à nouveau à Buenos-Aires. Et à nouveau rien. Pas même une idée du lieu de son décès.
      Je n’ai aucune lettre, aucune photo.

    Le site du CEMLA (Centro de Estudios Migratorios Latinoamericanos) m’a été d’une grande utilité, même si le nom de mon ancêtre avait été passablement déformé ("Subutri" au lieu de "Jubertie") : en consultant les archives maritimes en ligne du Havre, j’ai pu confirmer qu’il s’agissait bien de lui.

    Cordialement,

    Franck Juin

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    • La saga des Sommen en Argentine 13 juin 2016 08:46, par Marie-Thérèse Villain

      Bonjour
      Sur familysearch je trouve 2 enfants (Pedro et Ana Sandalia) baptisés en 1893 et 1899 à la cathédrale San Nicolas de BA. Les parents sont Pedro JUBER ( et JUBERTI) et Magdalena MARCHINA (et MARDIANO)
      Il pourrait s’agir de la personne que vous recherchez.
      Bien cordialement

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      • La saga des Sommen en Argentine 13 juin 2016 17:47, par Franck JUIN

        Bonjour,

        Je vous remercie pour ces recherches, mais j’ai déniché l’acte de mariage de ce couple et il ne s’agit pas de mon arrière-grand-oncle.
        Je ne désespère pas de progresser un jour et de me rendre sur place !

        Je suis aussi entré en contact avec des personnes se nommant Juberti vivant actuellement en Argentine (Buenos-Aires, etc.) mais nous ne sommes pas parents...

        Encore merci à vous,

        Cordialement,

        Franck Juin

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  • La saga des Sommen en Argentine 13 juin 2016 17:27, par Dominique JEANNE

    Je recherche des renseignements sur la composition de la famille GUEVEL (mes ancêtres) émigrés en Argentine en 1889. Comment avez-vous pu accéder aux recensements de population en Argentine ? Est-ce possible d’y arriver par familysearch, et comment faire ?
    Cordialement. D.JEANNE

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    • La saga des Sommen en Argentine 13 juin 2016 18:05, par Franck JUIN

      Bonjour,

      Remplissez les champs (pas obligatoirement tous) de cette page https://familysearch.org/search/ et normalement dans les résultats vous tombez sur les recensements (census en anglais).
      Un conseil : remplissez la case pays/country dans "Affiner votre recherche par/Restrict records by". Et si possible mettez une fourchette de dates.

      Si vous ne trouvez pas votre ancêtre, ne remplissez pas la case de son nom, ne mettez que le prénom (et dans ce cas utilisez une fourchette de dates restreinte).

      La page est en anglais ; vous pouvez changer la langue en bas.

      En espérant que mes explications sont claires...

      Cordialement,

      Franck Juin

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      • La saga des Sommen en Argentine 14 juin 2016 11:07, par Dominique JEANNE

        Merci beaucoup à Franck JUIN pour ses conseils. Je n’ai pas encore eu le temps de me plonger dans les recherches, mais ça ne saurait tarder. Je vous tiendrai au courant.

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  • La saga des Sommen en Argentine 18 juin 2016 20:14, par Gisèle Lameth

    Bravo pour cet article !

    J’ai un arrière grand-père, Charles Eugène DELACROIX, qui, selon sa fiche matricule, est parti seul à Caracas (Venezuela) vers le 05.08.1893. Il habitait alors le 95. Il est revenu vers le 22.03.1897 dans le 95. Puis il est parti avec sa famille vers le 20.10.1904 en Argentine. Il demeurait alors à Paris, mais les Archives de Paris ne garde pas trace des passeports des parisiens.
    Sa belle-mère est décédée à Buenos Aires le 19.05.1915 (j’ai la copie de l’acte de décès). Il serait rentré pour la mobilisation (pas trace sur la fiche matricule) et le reste de la famille serait rentré en 1916.
    Comment en savoir plus ? Où consulter ces listes de passagers ? Pour les passeports nécessaire au retour faut-il s’adresser au consulat en France ou en Argentine ?
    Merci pour tout renseignement

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    • La saga des Sommen en Argentine 19 juin 2016 08:29, par Marie-Thérèse Villain

      Merci pour votre mail.
      Pour les listes de passagers, jusqu"à maintenant, pour moi, c’est un échec.
      Il y a plusieurs années j’avais contacté "Les Amitiés Généalogiques Bordelaises" qui n’avaient rien trouvé. J’en ai déduit qu’ils n’étaient pas partis par Bordeaux.
      Voir plus haut l’adresse des "Désarmements Havrais"
      Il y a aussi la CEMLA. Site avec le nom des bateaux et des passagers .

      En ce qui concerne le passeport, j’ai eu la chance de le retrouver dans les papiers de famille.

      Les Archives Militaires devraient avoir trace du parcours
      de ce soldat. Il doit y avoir des possibilités pour retrouver les expatriés, parce que, de toute évidence, votre ancêtre a été rappelé.
      Bon courage pour la suite.
      MTV

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  • La saga des Sommen en Argentine 19 juin 2016 23:51, par Orson

    Bravo, c’est passionnant.....

    Une remarque cependant, les gens nés à Waldweistroff avant 1870 étaient purement Français de même que leurs descendants nés à Pantin après 1870. Si dans les documents argentins on les a dits "Allemands", ce n’est pas au regard de leur nationalité (d’ailleurs l’Allemagne n’existait pas avant 1870) mais certainement en considérant leur langue (le francique, langue germanique) que certains d’entre eux ont dû continuer à préférer parler, ce qui a dû les "catégoriser" dans le voisinage de leur province argentine.

    Si vous avez visité Waldweistroff, vous n’avez certainement pas manqué d’y être confrontée dans ce contexte parfaitement bilingue. Vous y avez peut-être aussi fait la connaissance de "Sommen", un patronyme qui doit encore s’y trouver dans la commune même (j’en ai connu un) et qui a pu essaimer dans les voisines.

    Bonne continuation.

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    • La saga des Sommen en Argentine 20 juin 2016 14:44, par Marie-Thérèse Villain

      Merci pour votre témoignage.
      Bien sûr qu Joseph, Catherine Marie et Suzanne SOMMEN étaient français.
      Leur départ de Lorraine prouve leur détermination à choisir cette nationalité.
      Quant à Michel et Pierre, ils sont nés en Lorraine allemande en 1870 et 1873. Leur père a dû opter pour eux.( Michel a un passeport français)
      Je ne pense pas que le choix d’attribution d’une nationalité par les autorités argentines soit simplement dû au parler d’une langue.D’autant qu’Arthur (Parisien) et Catherine devaient sûrement parler français, habitude qui semble avoir perduré jusqu’en 1930.
      Je pense plutôt que pour l’obtention de pièces d’Etat Civil il fallait s’adresser obligatoirement au lieu de naissance. Ce dernier étant en Lorraine allemande on qualifiait l’individu d’Allemand (Même les Archives religieuses mentionnent : Lorraine allemande dans leurs actes)
      En faisant état des renseignements fournis par les recensements j’ai simplement voulu montrer l’incongruité de la situation de cette famille, ne m’interdisant pas au passage d’imaginer la colère de Catherine.....
      Bien cordialement.

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  • La saga des Sommen en Argentine 13 juillet 2016 17:10, par Anne Milot

    Bonjour,

    Je suis très impressionnée par vos recherches et vos trouvailles.
    Ne parlant pas espagnol et ayant beaucoup moins d’expérience que vous, je bute sur l’épisode d’une cousine de mon arrière grand mère : Marie Hélène Vila.
    Sa mère, Anne Bichascle (née le 15/09/1872 à Arette 64), est partie de Bordeaux à 17 ans pour Buenos Aires, à bord du Plata (5/09/1889).
    Marie-Hélène Villa ou Vila nait le 19/01/1915 à Lomas de Zamora (Buenos Aires).
    Sur son acte de mariage en 1937 (à Oloron Sainte Marie), on parle d’Arturo Villa comme père.
    Je ne sais pas où trouver la date à laquelle elles sont rentrées en France, ni qui était Arturo (est-il rentré avec elles ?), ni son acte de naissance, ni aucun acte de décès des parents...
    Manquant de temps pour explorer cette branche, je me concentre pour l’instant sur d’autres plus faciles, mais vos recherches me laisse rêver qu’un jour je pourrais peut être trouver des pistes...

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  • La saga des Sommen en Argentine 19 juillet 2016 15:18, par Boissel

    Récit très intéressant.Je n’ai pas votre chance ! ai aussi des cousins de ma Gd-M partis en Argentine à San Juan. Ai trouvé une trace avec "familysearch" Ils ont été recensés en 1895 sur Argentina censo nacional 1895 San Juan Concepcion (Capital) Seccion 01 (poblacion rural)je ne parle pas Espagnol ... Le Père Francisco Rivée (François)né en 1851 en Mayenne 53 , la mère Julia Guendelot ( Julie Gueudelot) née 1857 Les enfts Francisco et Jose (Joseph) nés en France en 1882 et 1884 et 1 enft né là-bas visiblement, Cristina Columbia Rivée Gielo en 1892.
    Je ne sais pas comment ils sont partis et je ne sais pas comment découvrir la suite de leur vie là-bas, ils n’ont pas donnés de nouvelles après leur départ, à ma connaissance. Toute aide serait la bien-venue. Votre récit me laisse espérer que peut-être un jour j’en découvrirai plus. Merci à vous Bien cordialement

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    • La saga des Sommen en Argentine 21 juillet 2016 14:59, par Villain

      Merci pour votre réponse.
      J’ai effectivement eu de la chance et j’en remercie avant tout Arturo Birschens, l’auteur de la lettre si bien documentée.
      Pour Colomba Cristina j’ai trouvé mention de son baptême le 23/07/1893 à San Juan. Malheureusement pas d’acte car les archives de cette province n’ont pas été numérisées semble-t-il.
      Il faut être patient car le site s’enrichit périodiquement d’éléments nouveaux, alors, courage.
      Bien cordialement.
      MTV

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    • La saga des Sommen en Argentine 21 juillet 2016 15:00, par Villain

      Merci pour votre réponse.
      J’ai effectivement eu de la chance et j’en remercie avant tout Arturo Birschens, l’auteur de la lettre si bien documentée.
      Pour Colomba Cristina j’ai trouvé mention de son baptême le 23/07/1893 à San Juan. Malheureusement pas d’acte car les archives de cette province n’ont pas été numérisées semble-t-il.
      Il faut être patient car le site s’enrichit périodiquement d’éléments nouveaux, alors, courage.
      Bien cordialement.
      MTV

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  • La saga des Sommen en Argentine 29 juillet 2016 18:16, par daniel giroux

    Madame,je tiens à vous féliciter pour cet article et à vous remercier car vous m’avez incité à me "ballader"en Argentine pendant 2 semaines à la recherche d’une famille par alliance dont je ne connais qu’une date de naissance à Conception P.ce SAN JUAN.J’ai exploité le recensement de 1895 et la liste des passagers arrived to Buenos Aires, c’est vraiment pas facile de progresser "en terre inconnue" sans parler la langue.
    Félicitations et encore merci pour ce moment rare.

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  • La saga des Sommen en Argentine 9 septembre 2016 11:19, par Boissel

    Merci beaucoup d’avoir fait des recherches après mon message, pour confirmer la mention du baptême de Colomba Christina RIVEE, née en 1892.J’attends la numérisation de la province de San Juan pour en connaître davantage. La patience est une qualité chez toute personne qui se veut "généalogiste". Bonne chance à tous vos lecteurs.

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  • La saga des Sommen en Argentine 5 janvier 2017 01:20, par FRANCINE boutry

    Bonsoir
    Depuis mon premier message il y a quelques mois, et un sos
    lancé sur un site de généalogie granco argentin sur Facebook
    je viens de retrouver des "cousins" de ma mère Wallemacq, dont la famille de tanneurs était partie la-bas à la fin du
    19e siècle ; Nous sommes obligés de correspondre en anglais !! mais ils projettent un voyage en France car ils ont d’autres racines au pays basque ( Chapato)
    Je recherche toujours l’auteur de la carte postale à mon grand père ! sa nièce ISMAELA Je me suis rendu compte depuis que ce nom était très courant en Amérique latine...

    COURAGE pour vous tous qui cherchez ! Francine

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  • La saga des Sommen en Argentine 13 janvier 2017 11:58, par Hombourger Marie Jo

    Bonjour Marie Thérèse

    Quel travail !!! Félicitations et bravo pour toutes ses recherches !!!Quel intéressant résultat !!!

    Je viens de parler avec mon parrain Henri Hombourger (le frère de mon père Jean Marie). C’est lui qui m’a dit que tu avais éditée cette saga. Je me suis précipitée pour voir ce site, car je me souviens très bien, du cours séjour et du passage à Marly chez mes parents, de notre famille d’Argentine. Mon père et ma mère avaient gardé des photos de ce moment inoubliable. Ils en reparlaient toujours avec émotion.
    J’avais aussi eu le plaisir de te revoir et de relater mon cours séjour à Paris chez ta maman avec ma tante Marguerite.
    C’était mon 1er voyage à Paris, mon 1er et seul voyage avec ma chère Marguerite, ...que de souvenirs encore présents (les chats de ta maman, la visite de la capitale, mon 1er restaurant un self service avec des glaces monumentales, ...)pourtant ça fait très très très longtemps !

    Même avant de savoir que j’avais de la famille en Argentine, c’est bizarrement toujours un pays qui m’a attirée...

    Je suis actuellement sur mon lieu de travail, je n’ai donc pas trop de temps pour lire en détail cette histoire, notre histoire...j’y reviendrais !

    A bientôt, et merci Marie Thérèse.
    Je t’embrasse
    Marie Jo

    PS : Je me suis installée en Ariège en avril 2004 et je travaille à Foix dans une agence immobilière.

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    • La saga des Sommen en Argentine 15 février 2017 14:50, par Villain

      Bonjour Marie Jo
      Je prends connaissance de ton message à l’instant ce qui explique mon retard à répondre.
      Si tu désires l’envoi de nouvelles photos tu peux demander mon adresse mail à Thierry Sabot.
      Fin janvier j’ai encore reçu 2 "cousins" de la famille HAMM de Corientes.
      Merci pour l’intérêt que tu portes à cette recherche, qui n’est pas encore terminée.
      Je t’embrasse très affectueusement. A bientôt de te lire sur ma BAL.
      Marité

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  • La saga des Sommen en Argentine 3 octobre 2020 11:04, par Luis Friedlmeier

    Muy estimada María Theresa Villain,
    antes que nada felicitaciones por su amplia investigación familiar. Yo investigo hace algún tiempo los inmigrantes europeos al Departamento Bella Vista, Corrientes. Por ello tengo algunos datos que Usted aún no ha localizado. Por ejemplo, Pierre Sommen (* 02.04.1873 Waldweistroff – Moselle – Francia)falleció ahogado en Colonia Progreso, Bella Vista, Corrientes.
    Otro dato : la madrina del Bautismo de Maria Birschens, en Bella Vista es : Eulalie STOURM (* 01.02.1861 Porcelette – Departamento Moselle - Francia), casada con Paul LANG (* 19.10.1856 Obergeilbach – Departamento Moselle - Francia). Ellos se casaron el 12.01.1884 en el Registro Civil del Distrito 13 de Paris, Francia. Esta familia tambien emigró a la Argentina, tambien vivió en COlonia Progreso, más tarde en Tacuarendí y más tarde en la Provincia de Entre Ríos.
    Arthur Louis Birschens falleció el 11.01.1928 en Colonia San Gregorio, Mu-nicipio San Salvador, Departamento Colon, Entre Ríos de asístoli.
    Tengo mucha más información sobre la familia. Me interesaría poder intercambiar puntos de vista e información. Espero sus comentarios. Mi e-Mail : luis.friedlmeier chez gmx.de
    Un cordial y afectuoso saludo : Luis Friedlmeier.-

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  • La saga des Sommen en Argentine 19 novembre 2020 19:52, par Jacqueline Maas

    Bonjour Marie Thérèse

    Je m’appelle Jacqueline Maas, originaire d’Argentine, j’ai commencé il y a quelques jours avec mon arbre généalogique et à travers My Heritage ils m’ont donné votre article et je ne pouvais pas croire que j’ai vu autant de l’histoire de mes ancêtres, Jeanne Irenea (rene) Birschens mariée à Maas était Mon arrière-grand-mère, elle a accentué avec son mari Johann Maas à Stroeder, province de Buenos Aires, où est né Enrique Maas, mon grand-père. Je serais intéressé de pouvoir vous contacter directement afin que vous puissiez me transmettre la lettre qui est publiée dans votre article. Merci beaucoup !
    Jacqueline maas

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