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Accueil » Album photo » Une carte, une photo : une histoire » L’agence de Jean Louis Perrier Jeune à Vienne

L’agence de Jean Louis Perrier Jeune à Vienne

Le vendredi 3 septembre 2021, par Michel Guironnet

Dans les années 1900, avec le développement de la consommation de masse, l’affiche publicitaire atteint son apogée. "La réclame" se propage partout, s’adapte à la clientèle, s’efforce de créer les besoins, de les renouveler et d’orienter le goût des consommateurs.

Tendance qui s’exerce en premier lieu, et surtout, sur la Presse. Les journaux mettent de plus en plus en avant les faits divers "sensationnels" au détriment d’une information documentée et raisonnée.

Et cela profite bien sûr aux "dépôts de journaux et publications". Exemple, cette belle carte postale de l’"agence Jean Louis Perrier jeune" de Vienne (Isère).

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Collection personnelle de Thierry Sabot
Cette photo est à dater de fin novembre 1906 grâce aux placards du journal « Le Matin » à paraitre : « Mme Syveton va tout dire » dans « les coulisses du nationalisme », révélations "fracassantes" sur une affaire aujourd’hui bien oubliée !



Prenez le temps de lire "Décadence", extrait ci-dessous de l’éditorial du « Journal de Vienne » du 6 décembre 1905. Il est étonnant d’actualité !
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Décadence !

Vers 1890, François Perrier tient une « agence générale de journaux » au 17, Cours Romestang à Vienne.

En 1871, il est « domestique » habitant à « St Symphorien (d’Ozon ?) ». Puis il est domicilié à Vienne « Hôtel de la Poste ». Trois ans plus tard, à son mariage, il sera « garçon brasseur ». En 1876, à la naissance de son fils Joseph, il est « charcutier » puis « cocher » en 1883 lorsque nait Jean Louis, son deuxième garçon.

Jean Louis Perrier nait à Vienne le 25 janvier 1883 ; son père François Perrier a 33 ans et sa mère Thérèse Schnell, 26 ans. Ils habitent alors 36 Cours Romestang.
Ils se sont mariés à Vienne. Le 3 juin 1874, en mairie de Vienne, « François Périer, profession de garçon brasseur », né le 23 novembre 1851 à Grenoble, « domicilié à Vienne, fils naturel de feu Marie Périer, agissant comme majeur et libre » épouse « Mlle Thérèse Schnell, profession de tisseuse », née le 15 octobre 1853 « à Kaltenhausen (Bas Rhin), domiciliée à Vienne, fille légitime de feu François Schnell et de Eve Claire Burckel, agissant comme mineure du consentement de sa mère ici présente. »

En 1903, recensé pour son service militaire, Jean Louis Perrier est dit « employé ». Il doit travailler avec son père et son frère Joseph. En 1904 « Jean Louis Perrier, fils jeune » acquiert le fonds de marchand de journaux de « François Perrier, père ».

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Avis d’acquisition
« Journal de Vienne » du 25 juin 1904

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« Journal de Vienne »
3 mars 1909
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« Journal de Vienne »
20 avril 1910

Le 26 décembre 1900, Thérèse Schnell meurt à Vienne, âgée de 47 ans, « à son domicile du 56 rue Victor Hugo ». C’est son fils Joseph, 24 ans, « dépositaire de journaux » qui déclare le décès en mairie

Jean Louis se marie à Vienne le 9 avril 1905 avec Anna Voegelé (née en 1879). Le 16 janvier 1918, son père François Perrier décède à Vienne.
Anna Voegelé meurt à Vienne, au 56 rue Victor Hugo, âgée de 54 ans en septembre 1933. Jean François Perrier décède le 24 avril 1945 à Vienne.

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7 Messages

  • L’agence de Jean Louis Perrier Jeune à Vienne 3 septembre 2021 10:35, par Colette Boulard

    Merci de nous faire connaître un aspect du monde (sans Majuscule et sans jeu de mot) dans lequel ont vécu, en France, nos aïeux il n’y a pas si longtemps. L’article joint sur le goût des lecteurs potentiels pour les faits divers souligne un penchant peu glorieux de l’humain, pas nouveau et que l’on sait toujours fort bien exploiter.
    A dire vrai, au delà du parcours de vie assez personnel et original de Jean-Louis Perrier, que vous avez su retrouver, m’intéressent les deux dernières illustrations : cela en dit des choses, qui seraient à analyser ! J’adore qu’une entreprise commerciale "se charge de tous les travaux concernant les élections", dont distribution et affichage. Quelle porte grande ouverte ! Sans, surtout, négliger le "nota" figurant au bas de publicité...
    Mais que sont donc "tambour et afficheur" ? L’équivalent des colonnes Morris et de simples panneaux plats ?

    Répondre à ce message

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