Son grand-père paternel, Sébastien TASSET, est né à B-4041 Milmort, province de Liège, le 29 novembre 1828 et est décédé à B-4800 Verviers, province de Liège, le 18 mars 1901.
Sa grand-mère paternelle, Émerence PAISSE, est née à B-465 Herve, province de Liège, le 11 décembre 1833 et est décédée à B-4000 Liège, province de Liège, le 9 mai 1906.
Ils se sont mariés à Herve le 11 février 1857. Ils auront 8 enfants dont Joseph Sébastien.
Toute l’ascendance TASSET de Sébastien se retrouve dans la province de Liège en Belgique, jusqu’en 1620.
Son père, Joseph Sébastien TASSET, est né à B-4620 Fléron, province de Liège, le 13 décembre 1869 et est décédé à Liège le 30 octobre 1939. Il a commencé sa carrière comme musicien, puis est devenu professeur de musique et enfin chef d’orchestre.
Sa mère, Marie Fanny BARETTE, est née à Verviers le 13 juillet 1873 et est décédée veuve à Liège après octobre 1939.
Ils se sont mariés à Verviers le 1 février 1894. La mariée était alors enceinte de 6 mois.
Pour sa profession, Joseph Sébastien TASSET a été appelé à se déplacer avec son épouse à F-10000 Troyes, département de l’Aube ; le couple se domicilie au 56 de la rue du temple où l’épouse accouche le 3 mai 1894 d’un fils qui sera déclaré le 4 mai et recevra les prénoms de Jacques Joseph Richard.
Le couple n’ayant pas de membre de sa famille à Troyes, ce sont Jacques GAILLARD, un professeur de musique, et Florimond GEERAERTS, un artiste musicien, qui sont les témoins lors de la déclaration de la naissance.
L’enfant a automatiquement la nationalité belge de son père, le droit du sol n’existant pas encore.
La petite famille ne s’éternise pas à Troyes puisqu’elle est déjà rentrée en Belgique pour la naissance du deuxième enfant, Yvon Auguste Pierre, à B-4821 Andrimont, province de Liège, le 29 juillet 1896, puis du troisième enfant, Nelly Maria Augustine, à Verviers le 8 août 1898 et du quatrième, Fanny Jeanne Émerence, à Verviers le 19 septembre 1899.
Jacques Joseph Richard TASSET apprend le métier de peintre décorateur. Il l’exerce tout en étant domicilié chez ses parents, que ce soit à Verviers puis à Liège, jusqu’à son mariage en 1936.
Il a été inscrit à Verviers pour faire partie de la levée de 1914 de l’armée belge. Mais à cause de la première guerre mondiale qui débuta pour la Belgique le 3 août 1914, cette levée a été finalement rattachée, de report en report, à la levée 1918.
Il suit ses parents à Liège lorsque ceux-ci quittent Verviers pour Liège, où il était toujours domicilié au 51 de la rue de la chaîne, au jour de son mariage.
Il se marie à B-4432 Alleur, province de Liège, le 25 mai 1936 ; il a naturellement dû fournir une copie de son acte de naissance à Troyes ainsi qu’une attestation délivrée par la ville de Liège stipulant qu’il avait satisfait à ses obligations militaires vis-à-vis de la Belgique. Ces documents sont annexés à l’acte de mariage.
La mariée, Jenny Geneviève BEAUFORT, était née à Liège le 20 juin 1904 et est venue ensuite se domicilier à Alleur.
Au vu de ce qui précède, on peut se demander comment expliquer l’existence d’un dossier militaire français à son nom, stipulant qu’il a été inscrit sous le numéro de matricule du recrutement 1463 du recrutement de Troyes de 1914, pour être appelé à l’activité pour le 39e d’artillerie le 2 septembre 1914.
Mais on voit qu’il est déclaré de résidence inconnue et qu’on ne peut lui envoyer son appel à l’activité. Celui-ci est expédié officiellement à ses parents, déclarés dans le dossier militaire domiciliés au 56 de la rue général SAUSSIER à Troyes. Mais ils ne figurent pas dans le recensement de Troyes, ce qui est logique puisqu’ils habitaient alors à Verviers !
On peut logiquement conclure que cet appel ne lui est jamais parvenu, ce qui explique qu’il n’y ait donné aucune suite.
En conséquence, il a manqué à l’appel et est déclaré insoumis le 29 novembre 1914.
Cette insoumission sera atteinte par la prescription le 1 juin 1949. Mais il est toujours repris comme insoumis dans son dossier militaire, ce qui une grave atteinte à son honneur.
Est-il encore possible de faire rectifier aujourd’hui cette erreur pour respecter son honneur blessé ?
Et si oui, comment procéder ?