Ma grand-mère, Léontine BETTEMBOURG devenue par la suite épouse BOREL, est née à PARIS (10e) le 3 février 1893. Elle était la fille de Gabriel BETTEMBOURG et de Madeleine EVRARD.
Elle accouche le 4 juillet 1916 à 11 heures du matin d’une fille qui se prénommera Marguerite au 4 impasse des carrières PARIS (19e) devenue par la suite impasse Grimaud.
L’extrait de l’acte de naissance mentionne : « Marguerite du sexe féminin de Léontine Bettembourg employée de commerce. La déclaration de naissance a été faite par Marguerite Bettembourg, femme Lajeanne 43 ans, ménagère, demeurant Impasse des carrières n°4 ayant assisté à l’accouchement.
En présence de Jeanne Bauchet femme Dournous ou Douvnous, lingère, demeurant impasse des carrières n°4 et de Marie Venderotte veuve Prettre, ménagère, demeurant impasse des carririères n°4. »
Il n’y a rien sur le père.
L’enfant sera reconnue par sa mère Léontine Betttembourg le 15 juillet 1916, soit onze jours après sa naissance.
Ce que je sais, selon le peu qui a pu être communiqué, c’est que Léontine habitait avec sa mère à PARIS (18e) au 113 rue du Mont-Cenis, immeuble appelé « la prolétarienne »
Léontine Bettembourg est la plus jeune femme. Photo prise devant le portail qui donne sur la rue du mont cenis et qui est toujours là, identique, mais sans « la prolétarienne ».
Sa maman, Madeleine Bettembourg était gardienne de l’immeuble et devait avoir une loge comme demeure.
Quand sa fille s’est retrouvée enceinte alors qu’elle n’était pas mariée, elle a du l’expédier chez son autre fille, Marguerite Lajeanne qui avait 20 ans de plus que Léontine et avait déjà trois grands garçons.
C’est pourquoi la jeune mère Léontine était domiciliée au 4 impasse des carrières au moment de la naissance de la petite et qu’elle a accouché chez sa tante.
Les garçons Lajeanne savaient que le père biologique était un DESVIGNES.
Il est probable qu’il était un occupant de l’immeuble « la prolétarienne ».
J’ai bien connu mes très grands cousins Ferdinand, Gabriel, et Marcel.
Plus particulièrement Gabriel et je pense que c’est lui qui a pu divulguer ce secret et laisser un papier à sa petite cousine Marguerite avec le nom Desvignes en lui disant que c’était le nom de son père biologique.
Mais ma tante, Marguerite Bettembourg /Borel n’a jamais cherché à savoir qui il était et elle n’a jamais vraiment posé de questions à sa mère.
Léontine s’est mariée par la suite avec Léon BOREL, mon grand-père, le 12 février 1924 après que celui-ci ait reconnu Marguerite Bettembourg le 9 février 1924.
Elle est donc devenue définitivement Marguerite BOREL, comme reconnue par Léon Borel puis légitimée par le mariage subséquent de celui-ci avec sa mère.
Elle était donc Bettemboug pendant 8 ans et brusquement ce fut Borel.
Aucune trace d’un géniteur qui aurait pu être autre que Léon Borel.
Pourtant tel est le cas car même si la famille n’en parlait pas, les cousins savaient car ils avaient été présents dans cette demeure du 4 impasse des carrières et ils ont accueilli cette petite fille un peu comme une petite sœur.
Ils ont connu Léon Borel plusieurs années après. Certainement un peu avant 1924, car ma mère, Madeleine Borel est née le 28 août 1923 alors que ses parents n’étaient pas encore mariés.
Le couple avec la petite Marguerite habitait alors 40 Rue du Poteau Paris (18e) où ma mère est née.
Tout le monde est décédé, mais il reste la descendance de Marguerite Bettembourg/Borel : sa fille, sa petite fille, son arrière petite-fille et bientôt son arrière arrière petit garçon.
Ils ont le droit de savoir et d’en connaître un peu plus.
Ma tante (la petite marguerite) me parlait beaucoup en sa fin de vie et elle aurait bien voulu savoir. En me confiant ce petit papier marqué DESVIGNES et en me demandant si je pouvais faire des recherches sur internet elle m’a dit : tu comprends pour moi, mon père c’était ton grand-père et je n’ai pas cherché à lui faire de la peine.
Cependant, Léon Borel est décédé le 22 septembre 1949, elle aurait pu questionner sa mère qui est décédée le 29 décembre 1965. Mais non.
La petite Marguerite est décédée le 18 octobre 2011.
Il n’est donc plus question de réclamer quoi que ce soit à la famille Desvignes, mais j’ai envie tout de même de faire ce travail d’investigation en sa mémoire et pour transmettre les résultats à ma cousine pour elle et sa descendance.
Il n’y a pas de recensement pour les années 1915 1916 sur Paris.
Peut-être pourrais-je trouver une liste des habitants de la rue du Mont-Cenis « la prolétarienne » ?
Y avait il une famille Desvignes ? Comment avoir un indice ?
La gardienne, Madeleine BETTEMBOURG a peut-être laissé des traces ? Tenait-elle un registre avec des notes qui seraient archivées ?
Il faut explorer des pistes, mais lesquelles et comment ?
Je ne désespère pas, et si cet écrit interpelle quelqu’un, j’en serais ravie.
Je suis preneuse de toutes indications pour m’aider à progresser.
Merci par avance...