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Enquête autour d’un secret de famille : elle s’appelait Yvonne Bardeau

Le jeudi 2 mai 2019, par Chantal David

Cela fait des années que je cherche à connaître le parcours d’Yvonne Bardeau, la sœur de ma grand-mère paternelle. Mais un secret de famille a fait que personne n’en parlait et ceux qui savaient ne sont plus là. Je vous joins donc les documents en ma possession et un texte qui relate mes informations.

Yvonne Bardeau est née le 27 Février 1903 à TAIZE-AIZIE (Charente) chez son oncle Célestin COLIN qui la déclare à la mairie. En effet, sa mère Marie Hortense PROVOST est la sœur de Pauline, l’épouse de Célestin.

Son père Louis Alexandre BARDEAU et sa mère Marie Hortense PROVOST sont alors employés au service de Monsieur PESME au lieu-dit Chaillé, commune de SAINT MARTIN LES MELLES (79).
Marie-Hortense est venue accoucher chez sa sœur Pauline comme elle l’avait déjà fait le 7 Janvier 1900 pour la naissance d’Amélie (ma grand mère paternelle).

Le couple Louis Alexandre et Marie Hortense, après leur mariage le 11 Janvier 1892 à SAINT GAUDENT (86), a déjà deux enfants. Hélène est née le 10 Décembre 1892 et Edouard est né le 31 Octobre 1895, à SAINT GAUDENT.

Au recensement de 1901 on trouve Louis Alexandre et Marie Hortense employés à ST MARTIN LES MELLES (79) sans les enfants nés à cette date.

Au recensement de 1906, Louis Alexandre et Marie Hortense sont toujours à ST MARTIN LES MELLES mais cette fois leur fille Hélène, alors âgée de 14 ans, est présente et employée comme femme de chambre.

Plus de trace de la famille au recensement de 1911, sauf des sœurs Amélie et Yvonne qui sont toujours chez leurs oncle et tante à TAIZE-AIZIE (16).
Aucune trace d’Edouard avant son incorporation en 1914, demeurant alors à BIOUSSAC (16).

Au recensement de 1921, on retrouve Louis Alexandre et Marie Hortense à BIOUSSAC (16) avec leur fille Hélène qui s’est mariée en 1913 avec Henri PETIT et leurs petits enfants, Simone, Raymond et Lucienne.

Edouard se marie le 20 Aout 1920 à PARIS 9e avec Adelina DUCREUX
Amélie se marie le 24 Novembre 1923 à SAINT PIERRE D’EXIDEUIL (86) avec Constant COLIN.

Yvonne a disparu, aucune trace de cette jeune fille si ce n’est une photo (format carte postale 9x14 cm) avec au dos la mention "souvenir février 1921-18 ans". En 1921 elle devait déjà être partie de sa campagne car ce n’est pas là qu’elle aurait fait faire cette photo carte postale.

Qu’est t’elle devenue ? Où est elle partie se placer ?

Aux dires de la famille, elle aurait été séduite par un fils de famille, qui lui aurait offert son monument funéraire ????? Mais de quelle famille s’agit-il ?

Probablement rejetée par une partie de sa famille, elle est décédée le 2 Mai 1928 à ENVAL (63) au lieu dit "Le Gravier" qui est un sanatorium.

Son frère Edouard envoie alors une lettre, non pas à ses parents mais à son oncle Célestin et sa tante Pauline, pour les prévenir du décès d’Yvonne.


Le contenu de la lettre laisse supposer qu’Yvonne se sente fautive lorsqu’elle "implore le pardon de sa maman". Pardon qu’elle n’aura pas avant son décès.
Elle se trouve alors en sanatorium, on peut donc supposer que la tuberculose a fait son œuvre, mais pourquoi demander pardon ?

Yvonne est donc enterrée le 5 Mai 1928 au cimetière de PANTIN (93) en présence d’Edouard, Hélène, Henri et Simone (sa sœur, son mari et leur fille aînée), la cousine PROVOST et beaucoup d’amis.

On peut supposer qu’elle vivait à PARIS car son frère Edouard et sa sœur Hélène qui habitent à PARIS 9e à cette époque sont présents à ses obsèques et ont donc gardé des relations avec elle.

Au recensement de 1926 à PARIS 9e on trouve Edouard et sa famille 38 rue de Chateaudun ainsi que Simone et son mari Henri PETIT, 18 rue Notre Dame de Lorette.

Pourquoi a-t-elle été enterrée à PANTIN et non pas dans sa région d’origine ?

J’ai donc demandé à la mairie de PARIS (qui s’occupe des cimetières parisiens) qui avait payé la concession et si elle existait toujours mais on m’a répondu que le service n’était pas habilité à donner des renseignements d’ordre généalogique.

Peut-être quelqu’un a-t-il dans ses photos de famille une photo où apparaît Yvonne ?

Cette recherche est dans le seul but de connaître le parcours de cette tante, morte à 25 ans, rejetée par ses parents pour une faute, et quelle faute ?

Merci à tous pour votre aide...

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61 Messages

  • Aux dires de la famille, elle aurait été séduite par un fils de famille, qui lui aurait offert son monument funéraire ????? Mais de quelle famille s’agit-il ?

    Quand la famille s’exprime ainsi , pour moi celà correspond au fait qu’elle n’a pas quittée sa famille pour partir avec le meilleur des homme.Ma grand mère parlait de la même façon d’une de ses fille , tombée amoureuse d’un homme qui était mauvais et qui l’avait rendue malheureuse.
    Offrir son monument funéraire peut largement dire "lui pousser les pieds dans la tombe".

    Cordialement

    Isabelle

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  • Une idée :
    Et si sa "MAMAN" (terme souligné) réclamée sur son lit de mort par Yvonne n’était pas sa mère mais SA maman avec qui elle a passé le plus temps, à savoir sa tante Pauline ???

    Car Edouard parlant de leur mère commune aurait plutôt écrit " Maman" ou "notre mère"...

    Famille de 4 enfants (Hélène, Edouard, Amélie et Yvonne) dont Yvonne est la dernière et visiblement pas élevée par sa mère qui travaillait mais en majorité par sa tante...
    Il faudrait consulter soigneusement les recensements de la commune de résidence de cette tante et de cet oncle entre 1915 (certif d’Yvonne) et 1928.
    Quelles sont les dates de naissance des filles de ce couple ? (les cousines). Quels sont leur parcours personnels ? Les cousines ont pu "se regrouper" à Paris ou ailleurs

    Ou Yvonne a peut-être été employée dans ce village ?

    Pistes, pour ma part, que je creuserais...

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  • Bonjour,
    Pas grand chose à vous apporter,
    Concernant l’arbre de Jacqueline B837 Fernande Yvonne est ° le 10/01/1907 à Pindray Vienne fille de Alphonse et Marie Louise HUGUET
    Par contre Gilbert R 225 0 Yvonne BARDEAU ° le 27/02/1903 sans indication de lieu fille de Louis Alexandre et Marie Hortense PROVOST, le décès n’est pas donné, 2 frères et sœurs .
    Edouard ° le 31/10/1895, Amélie Eugénie ° le 7/01/1900 toujours sans lieu ni date de +
    En attente de savoir si vous voulez que je contacte cette personne.
    Cordialement, Jean

    Répondre à ce message

  • Bonjour à tous,
    Marie Hélène BARDEAU née à Saint Gaudent(86) le 10/12/1892
    est décédée le 20/09/1980 Paris 18e
    a son domicile, 7 tue de la Porte de Clignancourt.
    temoin : son fils Fernand PETIT, 59 ans, domicilié 6 Impasse Bonne Nouvelle Paris 10e.
    cordialement.
    Anne-Marie.

    Répondre à ce message

  • Bonjour à tous,
    Il y a 91 ans, une jeune fille de 25 ans partait sans se douter que de bonnes gens se mobiliseraient pour retrouver son parcours de vie. Pour elle, je vous remercie tous, ne pouvant le faire individuellement.
    J’attends toujours la copie intégrale de l’acte de décès.
    Les AD du Puy de Dôme et la mairie d’Enval ne possèdent pas les archives du sanatorium.
    Le père d’Yvonne est décédé le 3/03/1942 à ST PIERRE D’EXIDEUIL (86) et sa mère le 9/02/1965 à CIVRAY (86)
    J’ai également demandé à la caisse des dépôts s’il y avait un livret d’épargne, mais aurais-je une réponse ?
    Sur FILAE, il y a effectivement des personnes avec Yvonne BARDEAU dans leurs fichiers et notamment une qui a une Fernande Yvonne. Cela pourrait être intéressant sachant qu’un fils de Hélène (la soeur d’Yvonne) se prénommait Fernand. Mais je ne peu pas rentrer en contact car il faut être abonné !!!!
    Sur la photo en ma possession, aucun nom de photographe, juste CARTE POSTALE et en tout petit la mention manuscrite "Souvenir Février 1921-18 ans".
    Le lettre, quant à elle, m’a été transmise par mon père qui l’avait reçue des descendants de Célestin et Pauline COLIN. Je l’ai relue maintes et maintes fois (je crois la connaître par coeur).
    Dans les tables décennales de Paris j’ai trouvé plusieurs enfants nés entre 1923 et 1926 dans divers arrondissements mais les registres ne sont pas en ligne.
    Je viens de consulter le recensement de 1926 du quartier de La Salpêtrière dans le 13e, il n’y a rien, je vais faire les trois autres quartiers.
    Merci à tous et bon Dimanche
    Chantal

    Répondre à ce message

  • Bonjour,

    A tout hasard on trouve aux AD 75, rubrique ’Répertoire d’admission des enfants assistés’, année 1922, un enfant nommé BARDEAU René (pupille de l’Assistance), matricule n° 227748.
    Il me semble que cela vaudrait la peine de consulter son dossier individuel d’admission qui se trouve en série D5X4 et qui porte le n° 4008.

    Cordialement.
    Jacques

    Répondre à ce message

  • Bonjour à tous, bonjour Chantal,

    Un détail m’interpelle sur les enregistrements de Riom dont je rappelle le lien.
    http://www.archivesdepartementales.puydedome.fr/ark :/72847/165798.1329834/daogrp/0/19

    Sur la ligne juste au dessous de celle d’Yvonne, on trouve le décès à Enval, d’une enfant de 9 jours : BEAUFONT Etiennette...

    Coïncidence que ses 2 enregistrements se trouvent l’un après l’autre ?

    Si l’on considère l’histoire familiale d’un fils de famille ayant séduit Yvonne, n’y aurait t’il pas un "Etienne BEAUFONT" et Yvonne ne serait elle pas décédée dés suite d’un accouchement difficile qui se serait terminé par la mort de la maman quelques jours plus tard puis celle du bébé ?

    Serait-ce là la faute qu’elle implorait à sa mère de lui pardonner ?

    Tout cela n’est bien entendu que supposition puisque les actes correspondants (naissance et décès du bébé) ne sont pas disponibles en ligne.

    Il serait intéressant de les demander pour confirmer/infirmer cette piste qui je le répète n’est qu’une supposition..

    Cordialement
    Franck

    Répondre à ce message

    • Bonjour Franck,

      L’idée est astucieuse, mais….
      On trouve dans les recensements d’Enval, années 1921, 1926, Etienne BEAUFONT, né à Enval en 1868, son épouse Marie DEBEYRE née en 1871 et leurs filles Alexandrine née en 1910 et Jeanne née en 1913.
      Dans le recensement 1931, s’ajoute une petite fille Simonne, née en 1929.
      Pour moi, Etiennette Jeanne Alphonsine BEAUFONT morte à 9 jours, est une petite-fille d’Etienne.
      Cela reste à vérifier sur place.

      Et j’ai dû mal à comprendre, -s’il existe un "enfant du
      péché"- pourquoi il serait déclaré sous le nom du père qui
      est par ailleurs marié et père de famille.

      Généralement, les enfants naturels étaient déclarés sous le patronyme de leur mère.

      Cordialement.
      Jacques

      Répondre à ce message

  • Bonsoir,

    Connait-on la date de décès des parents Bardeau Louis-Alexandre et Marie-Hortense Provost ?

    Répondre à ce message

  • Aurait-elle eu un livret de caisse d’épargne ou un autre placement, même infime et dans ce cas-là, la caisse de dépôt et de consignations peut répondre ? Par ailleurs, paraissaient au Journal officiel - Lois et décrets - les remboursements. C’est comme çà que j’ai retrouvé mon arrière grand-père qui n’était que domestique mais qui avait un petit pécule.

    Bonne soirée.

    ANdree

    Répondre à ce message

  • Bonsoir,
    Je n’ai pas de pistes à vous proposer, mais habitant à quelques km d’Enval, je peux me déplacer pour vous si besoin aux archives départementales ou aux archives du sanatorium (en ont-ils et y avons-nous accès ?).
    Je suis de près la suite des recherches !
    Aurélie

    Répondre à ce message

  • Bonjour Chantal
    Sur Filae il y a une Yvonne Bardeau avec les dates correspondantes : arbre de Gilbert R225. Mais vous êtes certainement au courant ?
    Bonne chance
    JBE

    Répondre à ce message

  • Bonjour,
    Voilà une recherche bien intéressante. Aurait-elle eu un enfant ? L’examen de la déclaration de succession serait très intéressante : si elle a de l’argent d’où vient-il ? qui hérite un enfant ? son bienfaiteur ? ses frères et sœurs ?
    La demande de pardon peut-être lié certes à un enfant naturel ou à une vie jugée dissolue mais aussi à une dispute pour des motifs moindres : reproche à ses parents de ne pas s’être occupé d’elle, refus d’autoriser un mariage ...
    Affaire à suivre
    Très cordialement
    Roland

    Répondre à ce message

  • Le sanatorium doit déjà exister en 1928 car en 1923 le sanatorium de ne pas recevoir sa quantité d’eau contractuelle. (http://www.enval.net/sanatorium_graviers.aspx). Ce qui vient après c’est la création de la station climatique de cure.

    Pour la recherche dans les recensements de Paris, il faudrait vraiment trouver ou elle habitait à Paris-car les recensements sont visibles par quartier par arrondissement- soit trouver le dossier de l’Enregistrement sur Paris ou voir du coté de l’hopital si ils ont les archives des dossiers médicaux ou si c’est au niveau des AD du Puy de Dome.
    Philippe

    Répondre à ce message

  • Je réponds globalement à vous tous, chercheurs d’ancêtres :

    • J’ai eu au téléphone le cimetière de Pantin : la concession a été reprise 3 fois depuis 1928 et pas d’archives concernant l’acheteur. (concession trentenaire)
    • Nous avons perdu la trace d’Hèlene et Edouard (mort en 1931)ainsi que leurs descendants
    • Effectivement le sanatorium Clémentel existe depuis 1933 en haut du village d’Enval mais près du bourg au lieu-dit "Les Graviers" existait déjà un sanatorium (peut-être moins chic ?)
    • Pour la déclaration de succession à Paris : je ne trouve pas d’archives numérisées
      Maintenant je me lance dans le recensement 1926 du 13e arrondissement
      Encore merci à tous
      Chantal

    Répondre à ce message

    • Bonjour,

      Je me suis permis de regarder toutes les tables décennales des 20 arrondissements de Paris pour la période concernée (1928). Aucune TRANSCRIPTION du décès d’Yvonne... elle n’habitait certainement pas à Paris.

      Je reviens sur la lettre :
      Elle est pleine d’amour pour la défunte par celui qui l’a écrite et vers ceux à qui elle est adressée (l’expéditeur a le souci de les prévenir rapidement, le lendemain des obsèques)
      " beaucoup de peine", " NOTRE pauvre Yvonne", "NOUS l’avons ramenée", "beaucoup d’amis"...
      Des liens familiaux forts, et certains, y étaient entre ces personnes et Yvonne.Ainsi que des liens amicaux.

      La seule personne "absente" est la maman visiblement, qui est restée inflexible " pardon TANT désiré".

      Et pourquoi cette lettre justement a été gardée, transmise ?
      Faisiez-vous déjà de la généalogie lorsqu’on vous l’a confiée ?

      C’est certainement une brouille entre mère et fille, pas forcément pour "faute" comme nous l’avons tous cru ici rapidement. Elle voulait peut-être tout simplement être libre, travailler loin de son lieu de naissance.
      Ce qui explique la présence d’amis, (de collègues ?)
      Elle était peut-être douée pour les études... ce qui n’est pas toujours accepté par les parents. Et oui cela existe...
      Il faudrait chercher d’autres résultats de diplômes dans des journaux...

      La photo : pourquoi se faire photographier à 18 ans. Ce n’est pas une date charnière en 1920 ; plutôt les 21 ans, majorité.
      Pourquoi "Souvenir des 18 ans" ? Le baccalauréat ?

      Reste la légende familiale sur le paiement du caveau.

      Répondre à ce message

    • Bonjour,
      sur la table des successions du puy de dome ,il est indiqué renvoi N°13 paris, il s’agit du 13e renvoi de l’année.
      Certaines archives departementales ont conservé ses fiches de renvoi, elles indiquent vers quel bureau de fiscalité à été fait.
      il faudrait vérifier auprès des AD du puy de dome.
      il faudrait demander la copie intégrale de l’acte de décès qui doit indiquer le domicile d’Yvonne à Paris et ensuite rechercher sur les transcriptions de deces sur Paris.

      Répondre à ce message

    • Bonjour Chantal,

      Pour info, l’auteur de la lettre, Edouard Alexandre BARDEAU, garçon de café, demeurant rue de Châteaudun à Paris, est décédé le 29.01.1931 au n° 48 Grande-rue, Limeil-Brévannes (Val-de-Marne).
      Décès transcrit à Paris 9e (registre 9D 149, vue 21/31, acte n° 230.

      Cordialement.
      Jacques

      Répondre à ce message

    • Bonjour,

      J’ouvre peut-être une autre piste, issue de mes recherches personnelles : la tante de mon mari, née en 1918 à Bourg en Bresse dans l’Ain, a été accueillie dans un sanatorium, à Pau parce que cette famille a été aidée par les sœurs de la Charité qui avaient une maison là-bas, un sanatorium dit-on dont je n’ai pas retrouvé la trace. Souffrait-elle de la tuberculose, personne n’a pas le confirmer...
      ANdree

      Répondre à ce message

  • Bonjour Chantal
    Belle et triste histoire, mais pas isolée.- j’ai fait la même recherche pour une amie, cela m’a entraîner aux 4 coins de France pour finir en Pologne !.
    Voici la piste qui m’a aidé...elle est à tenter.
    Qu’avez vous comme témoins sur l’acte INTEGRAL de décès ?
    où habitent ils EXACTEMENT, retrouver s’ils sont locataire ou propriétaire dans leur lieu d habitation, puis les retrouver dans des recensements et visualisez qui étaient leurs voisins...parfois cela revèle de nouveaux éléments ;

    d’autre part, avez vous posé la question au cimetière de pantin à la date de dècès d’Yvonne -voir site-
    https://www.paris.fr/equipements/cimetiere-parisien-de-pantin-4501 -
    qui a ouvert la concession à la date du décès d yvonne ?
    y a t il une autre personne d’enterrée auprès d’elle ?
    cette concession est elle toujours active ?
    SINON radiée a quelle date ? quel nom ?
    (soyez cool et diplomate cela généralement fonctionne).

    d’autre part - vous mentionnez l’information que le frère et la soeur(+son mari+enfant) étaient présents à l’enterrement - avez vous interrogé les descendants des enfants voir pts enfts d’Hélène et Edouard ou de la cousine dont vous faites mention, y en a t il une-une qui aurait entendu parlé de cette histoire ? d’un lieu particulier ? d’un nom ? d’un prénom ? ...
    toutefois une question se pose Yvonne est décédée en 1928 à ENVAL lieu aux graviers ...mais je m’interroge ..." En 1927, le Conseil Général du Puy de Dôme décide de créer un sanatorium dans ce lieu à la demande d’Etienne Clémentel, homme politique de la3ème République. Il fut maire de Riom, député, sénateur, prt du Conseil Général et plusieurs fois ministre. Marqué par la mort de sa fille..L’établissement fut construit entre juillet 1929 et septembre 1932 et ouvrit le 1er septembre 1933. L’inauguration officielle eût lieu un an plus tard, en présence d’Albert Lebrun, président de la République"...
    Qui habitait réellement ce lieu des Graviers en 1928 avant la construction du sanatorium ?
    Bonne continuation de recherches. n’hésitez pas à me poser d’autres questions. Cordialement Fse-Albertine

    Répondre à ce message

  • Pour l’enregistrement de Riom, j’ai trouvé cela

    http://www.archivesdepartementales.puydedome.fr/ark:/72847/165798.1329834/daogrp/0/19

    Dans la dernière colonne, on peut lire un arrondissement 11 ou 13 c’est peut être dans cet arrondissement qu’elle habitait.

    Pour le cimetière de Pantin je penche plutôt pour TR plutôt que GR peut être pour une concession trentenaire

    Répondre à ce message

  • Bonjour à tous et merci, merci de m’aider.
    Avec toutes vos idées je vais peut-être pouvoir avancer. J’ai contacté la mairie d’Enval, le cimetière du Père LACHAISE. Je vais continuer avec le cimetière communal de Pantin, les archives de Paris. J’ai également épluché le recensement 1926 de Paris 9e (quartier Chaussée d’Antin : quartier d’Edouard), mais il me reste à faire les autres arrondissements !!!!!!!!!!!!!!!
    Le fait de voir le nom d’Yvonne BARDEAU sur un journal de 1915 m’a retourné.
    Quoiqu’elle soit devenue, courtisane ou pire, ce n’est pas grave. Le pire c’est qu’elle est été oubliée de tous.
    J’espère pouvoir vous donner le résultat de mes recherches très prochainement.
    Cordialement
    Chantal

    Répondre à ce message

  • Bonjour Chantal David,
    Enquête intéressante, voici quelques précisions qui pourront, peut-être, vous être utiles. Aux Archives de Paris - registre annuel d’inhumation du cimetière "Parisien" de Pantin en 1928 on retrouve Yvonne BARDEAU (vue 19/31)avec le N°1958 du registre journalier sépulture Division 38 Ligne 3 Numéro 3 Concession GR 308 Année 1928 puis en observation ENVAL P de D (Puy de Dôme).
    Sur le registre journalier d’inhumation du 05/05/1928 (vue 8/31)on trouve N° du titre 308-1928 etc (je vous laisse découvrir les détails) toutefois, il est précisé qu’il y a eu une 1re inhumation à ENVAL, ce qui conforte l’hypothèse de la prise en charge onéreuse de ce transfert par une personne ayant les moyens financiers. Si, je trouve autre chose, je reviendrai vers vous. Cordialement Marlie

    Répondre à ce message

  • Bonjour,

    3 Q 31568 Direction des services fiscaux. Bureau de l’enregistrement (Puy-de-Dôme, Riom) successions et absences 1917-1921, (n° 34) (NC)

    vue 19 ligne 102

    Renvoi vers Paris 13 juillet 1928.

    Répondre à ce message

  • Bonjour,
    En lisant les éléments de l’histoire d’Yvonne, et en voyant la photo de cette jolie jeune femme, je ne peux m’empêcher de penser à "La Dame aux camélias" le drame d’A. Dumas fils, devenue "La Traviata (=la Dévoyée) dans l’opéra de Verdi.
    Votre grande tante était-elle devenue une de ces belles "courtisanes" de Paris, entretenue par un, voire plusieurs, bourgeois fortuné(s) ? ?
    Faut-il chercher à savoir ?....
    Amicalement. Christiane P.

    Répondre à ce message

  • bonjour,j’ai moi-même fait une recherche à la conservation du cimetière parisien de Pantin au sujet de la sépulture de mon arrière-grand-mère décédée en 1913,et j’ai été très bien reçue,tout est dans l’ordinateur.Je pense que la personne que vous recherchez habitait Paris,y étant rapatriée et inhumée.

    Répondre à ce message

  • Sur le site officiel de la mairie d’Enval, je viens de lire un article très intéressant sur l’histoire du sanatorium des Graviers, ouvert en 1920 et à la pointe du progrès en matière d’hygiène et de soins médicaux. On n’y soignait pas seulement la tuberculose. Le séjour devait coûter une petite fortune !

    Yvonne aurait pu vivre en concubinage avec un homme qui ne pouvait pas l’épouser, déjà marié par exemple ? ce qui n’était certainement pas bien vu de sa famille.

    Bien à vous
    Christiane

    Répondre à ce message

  • Bonjour,

    Peut etre une trace de sa jeunesse sur Gallica, une Yvonne Bardeau est recue au CEP en 1915 sur le canton de Ruffec.

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4659902b/f3.item.r=%22Yvonne%20Bardeau%22.zoom

    Répondre à ce message

  • Bonjour,

    L’Écho d’Angoulème 18/07/1915 p03/04 col05 indique, canton de Ruffec, qu’"Yvonne Bardeau" a obtenu le certificat d’études primaires.
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4659902b/f3.item.r=%22Yvonne%20Bardeau%22.zoom
    S’il s’agit de "votre" Yvonne Bardeau, elle serait donc toujours dans la région de Ruffec en 1915.
    Voir peut-être les mouvements de population durant la guerre.
    BàT M. 03/05/2019

    Répondre à ce message

  • Êtes-vous sure qu’il s’agit du cimetière "parisien " de Pantin ? Il y a aussi un cimetière "communal" dont le personnel est fort serviable

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  • Encore quelques remarques :

    • la photo ; y a t-il une indication de photographe, de ville ?
    • la lettre (un trésor !) ; comment est-elle parvevue jusqu’à vous ? En avez vous d’autres ? A lire et à relire entre les lignes.... Mais pourquoi nier ( voir commentaire plus haut) la vérité racontée par celui qui l’écrit ?

    J’ai vu qu’Enval est non loin de RIOM, par contre en 1928 ce sanatorium est-il déjà ouvert ? Ou alors ce sont les tout premiers mois...

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  • A la description lue dans le lien cité, ce sanatorium semble "haut de gamme" ; bonne piste que de chercher qui finançait effectivement...
    Ce qui exclut la piste de "mauvaise vie" pour Yvonne... (commentaire à lire plus haut)

    Elle ne devait pas vivre trop loin d’Enval logiquement. Quelle ville en est proche ? Rechercher dans les recensements (aiguille dans botte de foin, c’est sûr)

    Autre remarque concernant les dates de 1928 :
    le 1er Mai est un mardi
    Et le 5 mai, jour de l’enterrement, un samedi

    Avez-vous recherché un faire-part de décès, une annonce dans des journaux "parisiens" ?
    S’il y a beaucoup d’amis au convoi, l’information a bien diffusé. Et Yvonne était appréciée... de ses amis.

    A-t-elle eu un enfant sans vie, ou décédé tout petit ? une piste à creuser également... D’abord en Charentes, ou à Paris ( toujours ce fameux 14e arrondissement où naissaient tant d’enfants sans père dénommé). Si son frère habite Paris elle a pu y venir et y accoucher

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    • Bonjour Suzanne,
      Je suis interpelée par votre phrase "à Paris ( toujours ce fameux 14e arrondissement où naissaient tant d’enfants sans père dénommé)". Mon père est né à Paris 14e, de père non dénommé (que j’ai retrouvé depuis mais c’est une autre histoire). Effectivement ma grand-mère n’habitait pas à Paris et cette naissance relativement loin de son domicile m’avait interpelée ; y avait-il une filière d’hôpitaux pour fille-mère à Paris 14e ?
      Je suis très intriguée. Toute information sera bienvenue. Merci d’avance,

      Répondre à ce message

      • ….. J’oubliais l’Hopital Saint Vincent de Paul qui recueillait les enfants abandonnés par le fameux guichet mais accueillait aussi les futurs Mamans perdues et esseulées !

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      • bonjour,

        le 14 eme arrondissement de Paris avait comme principale maternité l’Hopital Tarnier. Les autres maternités étaient plus confessionnelles (Notre Dame de Bons-Secours, etc...)

        En 1911 mon Père est né au domicile de ses parents à Montrouge et en 1913 son frère à l’hôpital Tarnier qui prodiguait ses soins quasi gratuitement.
        Dans le Nord de Paris l’Hopital Bichat fonctionnait très bien .

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      • Dans ce quartier ce sont les premieres maternites. Et des sage femmes qui exerçaient en privé également... il y a toujours de nos jours beaucoup de maternités.
        Lors d une de mes dernières recherches parisiennes et familiales l enfant naturel était né là en 1911. J ai acquis ce réflexe généalogique.
        Pour s en convaincre lisons les actes de naissance de cet arrondissement. La plupart des enfants nés sont reconnus puis souvent légitimes par mariage de la mère. Il y a 2 garçons Bardeau nés en 1920 et 1923. Cela vaudrait la peine de réclamer ces actes de naissance. C est gratuit et facile par internet

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  • Je me permets de vous suggérer une piste même si elle n’est pas agréable. Peut être qu’Yvonne se prostituait. Ce qui me fait dire ça c’est qu’elle a été séduite, qu’elle vivait dans la région parisienne. De plus sa maman ne lui pardonne pas sa faute. Il faut savoir qu’à l’époque c’était une honte pour la famille tout comme les « filles mères « . Elles étaient mises au ban de la société très catholique. Peut-être pourriez-vous faire des recherches dans les archives de la police ou de la brigade des mœurs.

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  • Bonjour
    Je ne comprend pas la réponse de la mairie
    vous ne demandiez pas de renseignements généalogiques mais si la concession existait toujours ce à quoi ils sont tenus de répondre
    Cordialement
    Evelyne
    ps avez vous demande à la conservation du Cimetiere de Pantin ?

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  • Bonjour à tous,
    La réponse de la Mairie de Paris m’étonne... mais peut-être faudrait-il plutôt d’adresser
    au pavillon dit "des conservations" du cimetière du Père Lachaise ? même pour un autre endroit parisien
    J’ai fait une demande, juste avec la date du décès et le nom (je précise que j’étais sur place) pour trouver le caveau de mes tri-aïeuls décédés fin XIXe, début XXe.
    Non seulement ils m’ont renseigné, mais ont précisé le cimetière et emplacement des 2 tombes... ceci en quelques minutes grâce à leur ordinateur !
    Pour "fréquenter" le service des cimetières de mon village, je confirme qu’il est tout à fait possible de connaître l’origine et le nom de celui ou celle qui a demandé la création de la concession...
    Bonnes recherches

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  • Bonjour,Chantal

    Le sanatorium du gravier était à la pointe de la médecine alors .Voyez cet article.
    http://www.enval.net/sanatorium_graviers.aspx
    Il fallait sans doute y payer une pension ,de même le retour du corps à Paris était coûteux.On peut penser que c’est le "protecteur " d’ Yvonne qui s’en est chargé et pas le frère employé de commerce,ce qui correspondrait à la légende familiale.D’ailleurs est-ce bien le frère qui a assisté à ses derniers moments ?L’extrait de l’acte de décès n’indique pas les témoins,l’adresse est imprécise. Curieusement Yvonne est dite sans profession,situation étonnante pour une femme non mariée,qui ne vivait pas chez ses parents et de condition modeste.IL me semble qu’il vous faudait vous procurer une copie de l’acte de décés intégral pour avancer.
    Cordialement,Martine

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    • Bonjour Martine,
      Effectivement je n’avais pas réfléchi au fait qu’il fallait payer cette pension et qu’ensuite il a fallu rapatrier le corps très rapidement (décès le 2/05 - enterrement le 5/05). Je viens de demander la copie intégrale de l’acte de décès. De même, elle est sans profession alors de quoi vivait elle ? j’ai demandé aux archives du Puy de Dôme s’il existait des archives du sanatorium, mais ils n’ont rien.
      Merci pour vos bonnes idées
      Cordialement
      Chantal

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      • Bonjour,

        Une petite contribution.

        Elle est déclarée sans profession lors de son décès, mais cela se signifie pas pour autant qu’elle n’en ait jamais eu. Il serait même assez probable qu’elle ait perdu son emploi lorsque la tuberculose s’est déclarée ou lorsqu’elle est entrée au sanatorium.

        Cordialement

        Patricia

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      • Bonjour Chantal

        Toujours pas très agréable a lire mais c’est une grande possibilité pour une jeune femme , sans travail à Paris qui plus est d’être prostituée . Le pardon qu’elle n’a jamais eut de sa mère s’appliquait quand les filles avaient cette situation et ou avaient avortées.
        Vous devriez vous rapprocher du texte similaire dans vos réponses déjà reçues. C’est peut-être dur à lire mais tellement courant à cette époque .
        Cordialement
        Isabelle

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