- Les lieux où se déroule l’action
"Carte cantonale de la France présentant les postes et lignes télégraphiques et l’emplacement des brigades de gendarmerie" Orgiazzi, J. Alexis (17..-1839 ?) et Pelicier, A. (17..-18..?) graveurs. [s.n.][s.n.] édition : 18.. |
Quand et comment François Dominique est-il arrivé dans la Loire ?
Depuis 1820, où il est recensé avec ses parents à Saint Pol dans le Pas de Calais, jusqu’en 1825 où il se marie à Néronde, dans la Loire, que devient notre héros ? Aucune trace de sa présence à St Pol après avoir "épluché" toutes les signatures au bas des actes d’état-civil de la commune.
Même résultat négatif après une recherche dans les registres de Feurs, Montbrison et Néronde dans la Loire entre 1820 et 1825...Son père, nous le verrons, s’installe après le décès de son épouse à La Ferté Gaucher. Là également, pas de trace de François dans les signatures de l’état-civil entre 1825 et 1830 : à cette date François est déjà installé à Montbrison.
Contactées, les archives du Pas de Calais et celles de la Loire n’ont rien retrouvé sur lui ; ni comme gendarme à cheval et ni comme receveur buraliste pour ces dernières. Même constat au Service des Archives Economiques et Financières qui conservent les dossiers des buralistes : rien sur le bureau de Chavanay.
Tout récemment, le Service Historique de la Défense à Vincennes nous ont communiqué la cote sous laquelle est conservé le dossier de François Joseph Dominique Levasseur. Nul doute qu’il nous en apprenne beaucoup sur lui...mais cela impose un déplacement pour le consulter. Ce qui n’est pas actuellement à l’ordre du jour...peut être, grâce à un correspondant sur place, pourrions nous le découvrir ! |
Nous avons néanmoins découvert quelques pistes développées plus bas dans notre récit.
Marié dans la Loire
Son père, huissier royal à La Ferté Gaucher, qui signe Vasseur, lui donne son autorisation pour se marier.Il n’y est que depuis peu puisqu’il écrit être « ci-devant », c’est-à-dire « auparavant », huissier à St Pol et « présentement », c’est-à-dire « à présent », huissier « à la résidence de La Ferté Gaucher » Il était encore à St Pol au décès de son épouse, qualifié d’ancien huissier.
- Autorisation paternelle pour se marier
« Je soussigné Ange Dominique Joseph Vasseur, huissier ci devant à St Pol, département du Pas de Calais, et présentement huissier à la résidence de La Ferté Gaucher, département de Seine et Marne ; déclare consentir et par la présent je consens que Dominique François Joseph Vasseur, mon fils, élève ci devant en pharmacie et de présent gendarme à la résidence de Feurs, département de la Loire ; s’unisse par le lien conjugal à Delle Charlotte Griffon, demeurant à Néronde, département de la Loire. Donne pouvoir au porteur de ce consentement auquel il en fera remise, de me représenter, stipuler et agir pour moi, et en mon nom pour la passation du contrat anté nuptial, publication, proclamation et célébration du mariage.
Promettant avoir le tout pour agréable. Fait à La Ferté Gaucher, (dépt. De Seine et Marne) le douze septembre mil huit cent vingt cinq. Vasseur »
Cette mention donne t’elle un début de réponse ? : Dominique François Joseph Vasseur, mon fils, élève ci-devant en pharmacie et de présent gendarme à la résidence de Feurs La lecture du document, sur la sixième ligne, juste à cet endroit "décisif", est difficile ! François aurait commencé, et arrêté, des études de pharmacie ? |
Outre cet acte de 1825, "Ange Dominique Joseph Vasseur, ancien huissier" est témoin en mairie pour déclarer la naissance de Constance Victorine Bourgeois, la fille d’un "tourneur sur bois" née le 27 août 1827 à La Ferté Gaucher. Il est alors âgé de 58 ans. Ensuite, toute trace de lui est perdue [1]. Pierre Jules Blavot est huissier place Montesquieu, à La Ferté Gaucher depuis au moins 1840.
Pour se marier, François a besoin également de l’autorisation de son Commandant de Gendarmerie car Dominique est alors « gendarme à cheval » en résidence à Montbrison.
Autorisation accordée "à Montbrison, le 5 octobre 1825" par Pecaud, "Capitaine Commandant la Compagnie de la Loire" à "Sieur Levasseur Joseph Dominique, gendarme à la résidence de Feurs" pour épouser "Mademoiselle Charlotte Griffon"
- Autorisation du Commandant de Gendarmerie
« Gendarmerie Royale, 19e Légion, Compagnie de la Loire. Permission de mariage.
Le Capitaine Commandant la Compagnie de la Loire, d’après les renseignements qui lui ont été donnés sur la famille et sur la personne de Mademoiselle Charlotte Griffon, fille de Marie Antoine et de Catherine Monon, propriétaires domiciliés à Néronde (Loire) que le Sieur Levasseur Joseph Dominique, gendarme à cheval à la résidence de Feurs, désire épouser, autorise ce mariage et a signé la présente permission en exécution du décret du 16 juin 1808.
Cette permission n’aura d’effet que pendant un an & qu’autant que toutes les dispositions du code civil relatives au mariage auront été remplies. A Montbrison, le 5 8bre 1825. Pecaud ». Autorisation approuvée à Lyon le 8 octobre 1825 par le Baron Lefaivre, Colonel de la 19e Légion de la Gendarmerie Royale.
Extrait de leur acte de mariage
Le 26 octobre 1825 « en la maison commune de Néronde….sont comparus François Joseph Dominique Vasseur [2], gendarme à la résidence de Feurs, département de la Loire, autorisé à contracter mariage par Mr le Capitaine Commandant la Compagnie de la Loire, signée Pécaud en datte du cinq courant, et approuvée par Mr le Colonel de la dix-neuvième Légion de la Gendarmerie royale à Lyon en datte du huit courant signée le Baron Le Faivre qui a été lue et annexée aux présentes. »
« Ledit Vasseur né le dix neuf may mil sept cent quatre vingt douze, suivant son extrait de naissance délivré par Mr le Maire de St Pol, département du Pas de Callais ; signé Recorbeton ?, fils légitime d’Ange Dominique Joseph Vasseur, huissier à La Ferté Gaucher, département de Seine et Marne, absent, icy représenté par Me Jacque François Monon, notaire royal résident à St Marcel de Féline, suivant la procuration dudit Vasseur sous seing privée en date du douze septambre dernier, légalisée par Mr le Maire de la Ferté Gaucher ledit jour signée Cendrier duement enregistrée au bureau de Néronde le vingt cinq courant par Gourdéat ? receveur et certifiée par ledit Monon présent et consentant, laquelle procuration sera duement liée aux présentes ;
Et de deffunte Marie Marguerite Catherine Sellier, décédée à St Pol, Pas de Callais, le vingt cinq may mil huit cent vingt quatre suivant l’extrait de décès délivré le seize septambre dernier signé Velmais ? adjoint, duement légalisée par Mr le Président (du tribunal) de St Paul (sic !) le dix sept septambre dernier, d’une part. »
"Et Demoiselle Charlotte Griffon, tailleuse, majeure née à Néronde le quatorze Messidor an sept, suivant l’extrait de naissance signé par nous Maire, fille légitime d’Antoine Marie Griffon, propriétaire, et de Catherine Monon, tous trois domiciliés à Neronde ; présent et consentant ledit Antoine Marie Griffon, d’autre part… »
"…Nous avons dressé acte en présence de" Jacques Dufourt, 63 ans ; Jacques Guillon, 44 ans ; Jean Poyet, 25 ans ; Jacques Lavallée, 24 ans ; "tous quatre propriétaires domiciliés à Néronde qui signeront avec nous Maire ; ledit Vasseur, laditte Charlotte Griffon épouse, son père et ledit Monon ; lecture préalablement faite (suivent les signatures)"
La famille Griffon de Néronde
Charlotte Griffon est née à Néronde le 14 Messidor an VII (2 juillet 1799), fille d’Antoine Marie Griffon et Catherine Monon, mariés à Néronde le 2 fructidor an VI (19 août 1798).
Elle est l’aînée de la famille. Son frère Antoine, né vers 1807, « fusilier au quatorzième régiment d’infanterie de ligne, premier bataillon, sixième compagnie », immatriculé sous le N° 5189, entre le 4 décembre 1828 à l’hôpital de Lyon. Il y meurt à 22 ans, « par suite de fièvre », le 15 janvier 1829. Son acte de décès est transcrit dans les registres de Néronde le 12 février 1829.
Dans le recensement de 1841 de Néronde avec Antoine Marie Griffon et Catherine Monon sont recensées leurs deux filles, Catherine et Jeannette, et un « Levasseur étudiant » De qui peut-il s’agir ?
En 1846, à « La Rivière » à Néronde, ces mêmes personnes, avec cette fois leur âge indiqué, sont recensées ; sauf l’étudiant Levasseur : Antoine Marie Griffon 82 ans, Catherine Monon 70 ans, Catherine 33 ans (née vers 1813), Jeannette 27 ans (née vers 1819).
En 1851, Catherine et Jeannette vivent toujours avec leur mère, veuve de 75 ans, « dévideuse ». Antoine Marie Griffon, leur père, est mort le 14 juillet 1849. Catherine Griffon meurt à Néronde, à 93 ans, le 9 novembre 1867.
Gendarme à cheval
Gendarmerie : corps de cavaliers et de fantassins chargé du maintien de la police et de l’exécution des arrêts judiciaires en France. Elle a remplacé en 1791 la maréchaussée de France. Ce corps se compose : 1° de la gendarmerie départementale, répartie en vingt-quatre légions, divisées en quatre-vingt-sept compagnies pour le service des départements ; .../... Les simples gendarmes ont rang de brigadier ; ils se montent, s’équipent et s’habillent à leurs frais. L’armement seul est fourni par l’Etat. Dans l’intérieur du territoire, ils sont divisés par brigades à pied ou à cheval, commandées par un brigadier ou un maréchal des logis. La réunion des brigades d’un département forme une compagnie départementale. L’armement consiste pour le gendarme à cheval en un sabre de cavalerie de ligne, pistolets et mousqueton ; pour le gendarme à pied, en un fusil à baïonnette et le sabre-briquet. L’uniforme de la gendarmerie départementale et coloniale consiste (grande tenue) en un habit de drap bleu, revers et retroussis écartâtes, collet et parements bleus, pantalon de drap bleu ou blanc, aiguillettes et trèfles en fil blanc ; la coiffure consiste en un chapeau, remplacé par un shako pour la gendarmerie à pied ...la buffleterie est jaune, bordée d’un galon de fil blanc ; la cavalerie a des bottes, l’infanterie des guêtres. Les officiers portent l’épaulette d’argent. La gendarmerie départementale, formant un corps de 14.000 hommes, se divise en vingt-quatre légions départementales : la 19e Légion, à Lyon (Rhône, Saône-et-Loire, Loire, Haute-Loire) ; .../...la 24e Légion, à Arras (Pas-de-Calais, Nord, Aisne). [3] |
- Gendarmes des départements
- Grande et petite tenue
"Collection des costumes militaires. 6e livraison : représentés dans des sujets de genre : armée française / lithographiés par V. Adam" 1832 (Domaine public) Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, 4-OA-123 |
Quelles sont en 1825 les conditions d’admission dans la gendarmerie ?
D’après les textes réglementaires [4] :
- 1824 Gendarme à cheval
- Aquarelle d’Auguste Moltzheim
"L’Armée française sous la Restauration"
Article 9 :
Les conditions d’admission dans la gendarmerie sont : d’être âgé de vingt-cinq ans, et de quarante ans au plus ; d’avoir la taille d’un mètre 732 millimètres pour le service à cheval, et d’un mètre 705 millimètres pour le service à pied ; de savoir lire et écrire correctement ; de produire les attestations légales d’une bonne conduite soutenue ; de justifier d’un rengagement ou d’un congé en bonne forme.
Article 10 :
A défaut d’hommes justifiant d’un rengagement dans un corps de ligne, ou d’un congé en bonne forme, les militaires en activité, âgés de vingt-cinq ans révolus, ayant quatre années de service, peuvent concourir pour les emplois de gendarmes, s’ils réunissent les autres conditions d’admission ci-dessus prescrites et s’ils sont d’ailleurs reconnus, par leurs chefs ou par les inspecteurs généraux d’armes, susceptibles de servir dans la gendarmerie.
Article 11 :
Les militaires licenciés, qui n’ont pas été appelés à faire partie des cadres de l’armée, sont admissibles aux emplois de gendarmes, pourvu qu’ils aient quatre ans de service, qu’ils puissent s’habiller et s’équiper à leurs frais, et qu’ils réunissent d’ailleurs les autres conditions exigées sous les rapports de la taille, de l’instruction et de la bonne conduite.
Article 12 :
Lorsque ces militaires veulent entrer dans la gendarmerie, ils se présentent au commandant de la gendarmerie de leur département, qui soumet, s’il y a lieu, des propositions au colonel de la légion. Cet officier supérieur, après avoir reconnu que les sujets réunissent l’ensemble des conditions exigées, en rend compte à notre ministre de la guerre, auquel il adresse, à l’appui des mémoires de proposition, les actes de naissance et les pièces justificatives des services et de bonne conduite.
Article 13 :
Les sous-officiers et soldats qui ont accompli un rengagement, ont le droit d’être admis dans la gendarmerie. En conséquence, ceux d’entre eux qui veulent servir dans cette arme, doivent, aussitôt après la réception de leur congé, se présenter à l’officier commandant la gendarmerie d’un département : cet officier vérifie s’ils ont les qualités requises, et, dans ce cas, les admet provisoirement ; leurs demandes et les pièces à l’appui sont adressées sur-le-champ au colonel de la légion, qui, après examen, les transmet au ministre de la guerre, avec son avis particulier.
Sur le recrutement des gendarmes à cette époque, il faut lire les pages très éclairantes écrites par Arnaud-Dominique Houte dans « Le métier de gendarme au XIXe siècle » [5] On consultera aussi avec profit « Histoire de la gendarmerie – Guide de recherche » sous la direction de Jean Noël Luc [6]. |
- Serment des gendarmes
- "Manuel de la Gendarmerie" (1844)
Naissances de ses enfants
Le 10 janvier 1827 naît à Néronde Antoine Marie Levasseur : « François Dominique Levasseur, gendarme de résidence à Montbrison » présente son 1er garçon, né le même jour « dans le domicile d’Antoine Marie Griffon, propriétaire domicilié à Néronde » C’est chez son père que Charlotte Griffon a accouché.
Le 15 décembre 1828, à Montbrison, « Sieur François Dominique Joseph Levasseur, gendarme à cheval à la résidence de Montbrison » présente son 2e garçon, Auguste Alloïs, « né aujourd’hui à midi »
Présents Jean Crozet, Brigadier de gendarmerie à pied, 45 ans, et Hubert Licence, gendarme à cheval, 43 ans ; tous deux demeurant à Montbrison.
Le 20 novembre 1831 « Sieur Dominique Levasseur » 40 ans, « Brigadier de gendarmerie à la résidence de Charlieu, y demeurant » déclare la naissance, la veille « à sept heures du matin », de sa fille Catherine.
L’accompagnent Benoit Grapeloup, « agent de police », 54 ans et Jean Marie Buffard, « gendarme », 49 ans ; « tous les deux majeurs et domiciliés à Charlieu »
- Gendarmerie impériale de Charlieu
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6939897j/f2.item
Dans le recensement de 1841 de Neulise, Dominique Levasseur est « Brigadier de gendarmerie ». Il est recensé avec Charlotte Griffon, son épouse, et ses trois enfants : Antoine, Auguste, Adeline. Nous connaissons les deux premiers…la 3e sera bientôt identifiée grâce à un autre indice.
Antoine Marie décède à 18 ans à Neulize le 25 mars 1845. C’est son père, 52 ans, « Brigadier de gendarmerie » domicilié à Neulize, qui déclare son décès.
En 1846, plus de Levasseur dans le recensement de Neulise...Ils ne sont pas à Néronde non plus ! Encore un mystère à éclaircir : aucune naissance d’enfant Levasseur ni aucun décès Levasseur autres que ceux-ci dans les tables décennales de Néronde, Montbrison, Charlieu et Neulise entre 1833 et 1852.
- Solde des gendarmes et brigadiers de Gendarmerie (1841)
Retraité et pensionné de la gendarmerie
En 1849, François Joseph Dominique Levasseur demande sa retraite "pour ancienneté de service". La loi du 11 avril 1831, sur les pensions de l’armée de terre, fixe ses "droits à la pension" :
Art. 1er. Le droit à la pension de retraite par ancienneté est acquis à trente ans accomplis de service effectif. 2. Les années de service pour la pension militaire de retraite, se comptent de l’âge où la loi permet de contracter un engagement volontaire.../... 4. Est compté pour la pension militaire de retraite le temps passé dans un service civil qui donne droit à pension, pourvu toutefois que la durée des services militaires soit au moins de vingt ans.../... 7. Les militaires qui auront le temps de service exigé par les articles précédents pour la pension d’ancienneté, seront admis à compter en sus les années de campagne, d’après les règles suivantes : Sera compté pour la totalité, en sus de sa durée effective, le service militaire.../... 9. Après trente années de service effectif, les militaires ont droit au minimum de la pension d’ancienneté déterminée pour leur grade par le tarif annexé à la présente loi.../...Le maximum est acquis à cinquante ans de service, campagnes comprises. 10. La pension d’ancienneté se règle sur le grade dont le militaire est titulaire. Si, néanmoins, il demande sa retraire avant d’avoir au moins deux ans d’activité dans ce grade, la pension se règle sur le grade immédiatement inférieur. 11. La pension de retraite de tout officier, sous-officier, caporal et brigadier, ayant douze ans accomplis d’activité dans son grade, est augmentée du cinquième.../..Jouiront de la même augmentation les gendarmes ayant douze années de service dans la gendarmerie. [7] |
« N° 2073 - Décret qui accorde des pensions de retraite à soixante-six militaires. Du 1er septembre 1849.
Le Président de la République [8]vu…les titres Ier, II et V de la loi du 11 avril 1831 sur les pensions de l’armée de terre…sur le rapport du ministre de la Guerre ; décrète :
Article 1er. Il est accordé à chacun des soixante-six militaires dénommés au tableau ci-après une pension de retraite fixée conformément aux indications de ce tableau [9].
- Extrait du "Bulletin des lois"
Motif de la pension : Ancienneté de service [10] Levasseur (François-Joseph-Dominique)
Date de naissance : 19 mai 1792 Lieu de naissance : Saint-Pol (Pas-de-Calais)
Grade :"Brigadier à la compagnie de gendarmerie de la Loire"
Services effectifs : « 31 ans 6 mois 16 jours » auxquels s’ajoutent 2 ans de campagne
Durée des services : 33 ans, 6 mois, 16 jours Quotité : 293 Domicile : Néronde (Loire)
Date de jouissance : 21 juillet 1849
Conclusion : Au 21 juillet 1849, il a 31 ans et demi de « services effectifs » : à quelques jours près, ses 31 ans ont débuté en 1817 et se sont terminés fin 1848, plus 6 mois et 16 jours faits en 1849. Né en mai 1792, il a donc débuté dans l’Armée à l’âge de 25 ans. De 1817 à octobre 1825 où il est gendarme dans la Loire, c’est-à-dire pendant presque 8 ans, il doit être militaire… mais dans quel régiment et où ? Ce doit être durant cette période qu’il a fait ses 2 ans de campagne. |
A suivre...
Du Pas de Calais à la Loire, entre la Révolution et le Second Empire 3/3