Le passé de la capitale bourguignonne est encore en partie conservé sous les constructions modernes et les travaux de terrassement le font périodiquement réapparaître. Le passé des habitants est raconté dans des documents tels que celui-ci. Les registres d’imposition dijonnais sont une extraordinaire mine de renseignements sur les gens, les rapports sociaux, les métiers, les rues ou les événements de la fin du moyen âge. Pour y avoir accès, encore faut-il pouvoir les lire et disposer en outre d’un guide qui en facilite l’interprétation.
C’est chose faite ici et chacun pourra, grâce à l’informatique, mener ses recherches personnelles dans ces milliers de pages et suivre pas à pas dans les ruelles le collecteur d’impôts en visite.
L’auteur étant linguiste, il a voulu également parler de ces noms qui sont devenus les nôtres et qui, à cette époque-là justement, sont passés du statut de surnom d’un individu à celui de nom d’une famille. Une autre histoire donc, celle de la langue ? Sans doute, mais ces mots aussi nous parlent du Dijon des ducs et de la vie des Dijonnais. Ils évoquent les objets et les activités quotidiennes, le rôle et le comportement des femmes et des hommes.
Les gens avaient davantage d’enfants et pas trop de difficultés pour garer des véhicules moins encombrants. Pas d’électricité ni de télé. Tout était donc différent ? Oui et non, notez par exemple qu’en concert les joueurs de guitare (appelée alors « quiterne ») étaient très majoritairement des hommes, comme aujourd’hui. Ou que le Suzon était déjà un égout que les poissonniers avaient dû fuir. Mais voyez plutôt...
L’auteur : Maurice Monsaingeon est Docteur es Lettres, spécialiste de dialectologie bourguignonne.
Un avis : Après sa remarquable étude sur Les noms de famille de l’Auxois, Maurice Monsaingeon nous propose une nouvelle publication qui deviendra vite une référence incontournable pour tous les historiens locaux et les généalogistes de la ville de Dijon et de sa région. En effet, les registres d’imposition de la ville constituent une source difficile à appréhender pour les chercheurs peu familiers avec ce type de document et l’écriture des XIVe, XVe et XVIe siècles. À travers de nombreuses transcriptions et explications de texte, l’auteur nous guide dans la lecture difficile de ces documents. C’est toute la petite histoire de la ville de Dijon, de ses rues, de ses maisons et de ses habitants qui se révèle sous nos yeux. (Thierry Sabot, septembre 2009).
À Noter : l’ouvrage est proposé avec un cd-rom contenant la transcription intégrale de 26 registres ainsi qu’un fichier donnant l’origine des noms dijonnais de l’époque. |
L’ouvrage peut être commandé chez l’auteur :
Maurice Monsaingeon
14 rue du Château
21690 ChamprenaultEnvoi contre 12 euros, port compris.
Possibilité d’achat dans les bonnes librairies dijonnaises.