Description d’une fiche
Chaque fiche se compose de deux parties :
- La partie à remplir par le Corps d’armée constitue la partie principale de l’acte. C’est celle qui comporte les données les plus intéressantes sur le soldat " Mort pour la France " (voir sa description ci-dessous).
- La seconde partie, celle qui n’est pas à remplir par le Corps d’armée fait référence au jugement d’un Tribunal et/ou à la transcription de l’acte de décès à la mairie du domicile du défunt ou de sa famille, avec parfois le numéro de transcription de l’acte dans les registres d’état-civil (exemple, extrait du registre du décès adressé le 20 novembre 1914 à Chazelles sur Lyon, Loire. Précieuse indication !). A noter que parfois cette seconde partie n’est pas remplie sur quelques actes, dont celui (en double exemplaire, l’un rédigé en 1921, l’autre en 1928) de Guillaume Kostrowitzky... dit Apollinaire... originaire de Rome.
Selon Claude Beaubestre, le jugement d’un tribunal était nécessaire pour déclarer le décès des soldats disparus : " la mention d’un Tribunal était prévue pour y indiquer les références d’un jugement officialisant le décès du soldat qui avait été porté disparu lors des combats et dont le corps n’avait jamais été retrouvé, les cimetières provisoires ayant été labourés par les bombardements successifs sur certains secteurs du front " (cf le Code Civil).
Cette seconde partie ne doit pas être négligée par le généalogiste car il y trouvera souvent des renseignements complémentaires sur l’acte de décès rédigé en mairie, notamment le lieu de sépulture (avec parfois le numéro de la tombe, la rangée, le nom et lieu du cimetière militaire). Thierry Guilbert précise sur son site (Généalogie militaire, comment débuter ?) que " les actes de décès sont souvent une mine d’informations. On y trouve en général, outre le nom et le grade, la date de naissance, l’unité, les décorations, la fonction (mitrailleur, conducteur, etc.), le lieu, et parfois la cause de la mort. "
A noter : dans certains cas, le domicile du défunt est différent de celui de sa naissance : par exemple, pour Jean-Cyprien Sabot, né à Montfaucon en Haute-Loire (et non dans la Loire comme indiqué par erreur sur sa fiche), son dernier domicile connu est Firminy dans la Loire (Sa fiche est bien adressée à la mairie de cette commune). Il est d’ailleurs possible de constater sur le site Mémorial GenWeb qu’il figure bien sur le monument aux morts de la ville de Firminy.
Sur les lieux d’inhumation et la recherche de sépultures voir la page suivante :
http://www.memorial-genweb.org/
Les recherches de sépultures militaires 1914-1918
État des sépultures militaires françaises des guerres 1914-1918 et 1939-1945 situées en Belgique
Statuts des sépultures militaires
- Une image de propagande
(coll. part.)