Bonjour, Amis du XXIe siècle,
Me reconnaissez-vous ? Je suis Nicolas-Florent TOUSSAINT, celui qui vous a raconté le mariage du curé de sa paroisse de DAMVILLERS (Meuse) en 1794.
Fort du succès que je vous dois, mes chers lecteurs, je m’improvise à nouveau, chroniqueur de ma commune car il s’en passe des vertes et des pas mûres dans mon village.
Comme je vous l’ai déjà dit, je suis le frère de Jean-Baptiste TOUSSAINT qui a intégré les rangs des volontaires nationaux pour défendre la nouvelle Patrie, en 1791, lors de la 1re coalition.
Je vous fais grâce des détails sur les dix années révolutionnaires qui ont mis le pays à feu et à sang.
La belle devise « liberté, égalité, fraternité » qui faisait vibrer le peuple en 1789, s’est trouvée modifiée plusieurs fois selon les circonstances et l’usage qu’on voulait en faire, notamment sous le Directoire le « serment de haine envers les monarchistes et les anarchistes » remplaçait le « serment de fraternité ».
Depuis, cette magnifique devise a été abandonnée et nous en sommes, maintenant, à méditer sur la prochaine à rédiger pour « la gloire de l’empire ».
A ce qu’on m’a raconté, ce serait « un drôle de citoyen, ce Napoléon 1er » qui, au moment de son sacre le 2 décembre 1804, se couronna tout seul empereur, pour montrer qu’il ne tenait son pouvoir que de lui-même. Le pape n’était là que pour faire joli sur le tableau ! Pas rancunier, celui-ci lui donna, après le couronnement, sa bénédiction et se retira. Ensuite, en bon citoyen, Napoléon prêta serment de respecter et de maintenir les droits et les principes hérités de 1789, comme le lui avaient demandé les chambres législatives.
Pour clore l’aspect politique du moment et les nombreux changements dans notre vie de citoyen, je tiens à vous dire avant de vous narrer mon histoire que nous avons, depuis 1803, une nouvelle monnaie le « Franc » que nous appelons « franc germinal ». La pièce de 1 franc porte sur la face l’effigie du Premier Consul et sur le revers l’inscription République française, le millésime et la valeur dans une couronne formée de lauriers (Wikipédia).
Il va nous falloir un certain temps avant de nous y habituer…
Le retour des soldats :
C’est au mois de décembre 1805, que nous avons vu réapparaitre quelques-uns de nos soldats, pour la plupart dans un sale état, mon jeune frère était de ceux-là.
Gravement blessé à la jambe, il avait refusé de voir le chirurgien qui, à son goût, taillait trop facilement dans l’os. Il avait préféré avoir recours au remède spécial qui consistait à mettre une pièce de cinq francs à l’entrée de la balle, une autre à la sortie, un peu de charpie, et le tout bien enveloppé lui avait permis de rentrer, tant bien que mal, chez nous. Voilà, une utilité à laquelle, je n’avais pas pensé, moi qui ai tant de difficultés à maitriser l’art de cette nouvelle monnaie.
Si la gangrène se déclare, me disait-il « un bain de guimauve y remédiera. La gangrène gagne du terrain ? on applique de l’eau-de-vie camphrée, presque bouillante, sur tout le membre, à l’exception de la plaie, recouverte d’un tampon de charpie imbibé de « digestif animé ». Cet onguent se compose de térébenthine, de jaune d’œuf, d’huile d’olive et d’une résine d’origine exotique du nom de styrax » (histoire-en-questions.fr/grande armée- higonet).
Il essayait de faire bonne figure mais ce n’était plus le même quand il nous est revenu, traumatisé par tant d’horreurs et affaibli par les épreuves inhumaines, il est décédé, chez lui, à l’âge de 38 ans, laissant Elisabeth CAILMO, ma belle-sœur, avec cinq enfants à charge, entre 2 et 8 ans et un sixième en cours de gestation.
Je me souviens encore de ce sombre jour de mars 1807, où nous l’avons porté en terre, toute la famille était réunie autour de sa femme et de ses petits pour lui rendre un dernier hommage. J’étais submergé par la tristesse d’avoir perdu trop tôt mon cher frère mais, comme on le dit souvent dans ces circonstances : « la vie continue »...
- La noce : (COSTUMES LORRAINS -image Wikipédia – domaine public)
Trois années ont passé, nous sommes en juillet 1810, je suis ravi d’être témoin du mariage, en secondes noces, d’Élisabeth qui, après son veuvage, s’unit à Louis François COLIN, brave garçon de 35 ans, habitant notre village, veuf également, je leur souhaite beaucoup de bonheur.
L’ambiance est à la fête sauf pour Jeanne, ma nièce de 9 ans, qui ne semble pas apprécier qu’un beau-père vienne remplacer son cher héros de papa. J’essaye de la rassurer en lui vantant les avantages d’avoir un homme à la maison et en lui montrant sa mère « enfin radieuse » après tant de peines.
« Profitons de ces rares moments de joie » lui dis-je, aller viens danser !
Vingt ans d’Histoire :
L’eau a coulé sous les ponts depuis le remariage d’Élisabeth, je dirai même les tumultueux torrents de la « grande histoire » dont les ambitions trop voraces en vies humaines, nous ont emportés au-delà des frontières, combattre tous nos ennemis et Dieu sait qu’ils étaient nombreux !
Après la chute de l’empire, pendant la 1er Restauration, nous avons connu 2 rois Louis XVIII et Charles X.
C’était sans compter sur l’Aigle qui, exilé sur l’île d’Elbe, a eu le temps de méditer sur sa gloire passée puis est revenu prendre le pouvoir pendant 100 jours pour finalement se retrouver, après la défaite de Waterloo, piégé par les Anglais : vous connaissez la suite…
A ce moment, la France est exsangue. Nous avons perdu environ 1 700 000 hommes depuis 1792, dont la majorité pendant les guerres napoléoniennes. Son économie est ruinée, ses ports et ses arsenaux le sont également. Elle a perdu toutes les colonies qui lui restaient de l’Ancien Régime et doit payer un lourd tribu pour l’entretien des troupes étrangères installées sur son territoire.
Pour ce qui est des troupes occupantes, nous sommes aux premières loges, étant donné notre province frontalière.
Damvillers, la vie dans mon village :
Malgré tous les aléas subis, nous avons connu des joies comme celle d’assister, le 22 juillet 1827, à l’union de ma nièce Jeanne TOUSSAINT, toujours aussi bougonne, avec Jacques PERIGNON, cordonnier chafouin : un couple assorti en quelque sorte !
Que le temps passe vite, nous voici déjà en 1840, depuis dix ans, sous le règne de Louis Philippe 1er
La vie ici est très difficile, écrasés d’impôts et proches de la misère, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes car une bonne partie des jeunes de notre paroisse a migré vers les grandes villes pour trouver du travail dans les usines.
Restent des vieux, comme moi, et des couples trop enracinés pour s’exiler, heureusement que notre famille est toujours unie, enfin c’est ce que je croyais ! jusqu’à ce mois de mai !
Hélas, le coup est trop rude pour mon grand âge, le souffle me manque !
Je laisse le soin aux journaux de vous exposer le drame qui touche mes proches et je donne la plume aux générations futures de vous raconter la suite.
Bonjour, je reprends donc derrière mon cher AAAAA Grand-Oncle qui m’a légué ses notes auxquelles j’ai rajouté quelques recherches de mon cru.
Je suis désolée de n’avoir pas son talent dans l’art de vous captiver et vous prie de bien vouloir m’en excuser, d’autant plus que le moment est grave !
L’affaire a fait les gros titres des journaux locaux, on peut lire en première page :
Jacques Pérignon, 36 ans, cordonnier, étrangle par jalousie et intérêt, le 22 mai 1840 à Damvillers, Louis Collins 64 ans son beau-père… (second époux d’Élisabeth CAILMO)
Les prévenus Jacques PERIGNON et Jeanne TOUSSAINT sont écroués à la maison d’arrêt de Saint-Mihiel dans la Meuse.
« Quoi ! Une Jeanne TOUSSAINT ! mais j’en ai une ! »
Si, jusque-là, j’imaginais mes ancêtres comme des êtres aimants et proches de leur famille, je suis tombée de haut quand j’ai lu ce fait divers.
Mon bel arbre généalogique en a perdu ses feuilles après que j’ai découvert, la mort dans l’âme, les preuves qu’il s’agissait bien de « ma Jeanne ».
Bon, assez pleurniché, revenons-en à notre triste rôle
La prison et le jugement :
- La Maison d’arrêt, de justice et de correction de St-Mihiel est installée dans l’ancienne abbaye bénédictine.
Les faits sont jugés, le 31 Janvier 1841, au tribunal de Saint-Mihiel (Meuse).
Gazette des Tribunaux n° 4811 édition de Paris du 06 février 1841 – page 3
SAINT-MIHIEL, février. Le 22 mai dernier (1840), vers quatre heures du matin, le cadavre de François Collin de Damvillers fut trouvé sur les anciens remparts de cette ville, portant les symptômes de la strangulation ; l’état des vêtements indiquait que le cadavre avait séjourné quelque temps dans l’eau ; on connaissait la haine profonde que le sacristain Pérignon et et sa femme portaient au malheureux Collin, les mauvais traitements et les menaces de mort auxquels ils s’étaient livrés depuis Noël dernier envers leur beau-père : les menaces de strangulation prononcées le matin et l’après-midi de la veille du meurtre par ce couple méchant et vindicatif. Ils furent arrêtés par ordre de M. le maire de Damvillers ; les lieux furent examinés avec attention par les magistrats ; la confrontation des pas et des brodequins de l’accusé vint déposer contre lui ; des savates pareilles à celles que portait la femme la veille du crime furent trouvées dans un sentier aux divers lieux où l’agression avait eu lieu, et où le cadavre avait séjourné quelque temps.
Après l’audition de plus de soixante-dix témoins, M. Liouville, procureur du Roi, a résumé avec précision les principales charges résultant des débats. Malgré les efforts et le zèle de Messieurs Gollignon et Louis, Pérignon est condamné à la peine de mort, et Jeanne Toussaint, sa femme, aux travaux forcés à perpétuité. En entendant prononcer l’arrêt de mort, Pérignon qui, pendant les débats, avait montré plus que de l’assurance, a fléchi les genoux, la femme poussait des cris. En rentrant dans la prison, Pérignon, qui n’est âgé que de trente-six ans, semblait en avoir plus de soixante-dix : en quelques minutes, sa figure avait pris les rides de la vieillesse et toutes les apparences de la décrépitude.
Gazette des Tribunaux n° 4835 édition de Paris du 06 mars 1841 – page 3
La Cour de cassation a rejeté aujourd’hui les pourvois de Jacques Pérignon et de Jeanne Toussaint sa femme, contre - un arrêt de la Cour d’assises du département de la Meuse, qui condamne le premier à la peine de mort, et la seconde, vu les circonstances atténuantes déclarées en sa faveur, aux travaux forcés à perpétuité, comme coupables du crime d’assassinat sur la personne de leur beau-père.
Extrait du Journal des débats politiques et littéraires du 10 avril 1841 (Gallica-BNF) :
On écrit de Saint-Mihiel, 5 avril « On se rappelle l’assassinat commis par les époux Pérignon, de Damvillers, sur leur beau-père. Par suite de la déclaration du jury, Jacques Pérignon fut condamné à la peine de mort, et sa femme aux travaux forcés à perpétuité.. »
Si Pérignon s’était pourvu tout à la fois en cassation et en grâce, et, depuis sa condamnation, il n’avait cessé de témoigner l’espérance qu’il avait dans les résultats de ces pourvois. L’abattement extraordinaire avec lequel il avait entendu son arrêt de mort avait complètement disparu et il poussait l’illusion jusqu’à croire qu’il serait entièrement rendu à la liberté. « En définitive, disait-il encore la veille de son exécution, adviendra que pourra, je m’en toquerais la tête au mur que je n’en aurais que des bosses… ». Ainsi confiant dans l’avenir, il était resté sourd aux pressantes exhortations de M. l’abbé Simonin et avait toujours refusé de se confesser, néanmoins il avait consenti à lire tous les livres de piété que M. l’aumônier lui apportait, et cette lecture avait tellement changé ses idées au bout de deux mois, qu’il s’était enfin décidé à se confesser.
Ce matin, à midi, était dressé l’échafaud sur la place du collège, le confesseur fut alors introduit près du condamné ; il lui apprit d’abord que son pourvoi en cassation était rejeté, et que dans la crainte que son pourvoi en grâce vint à avoir le même sort, il fallait, comme il l’avait promis, se confesser pour se réconcilier avec Dieu. Pérignon accéda à l’offre du pasteur, et celui-ci, pour être seul avec lui, poussa la porte de la chambre qui se referma tout-a-coup avec assez de violence. Les gendarmes que l’on avait placés dans la chambre voisine pour prêter main forte en cas que Pérignon, qui était d’un caractère irascible et emporté, ne se livrât dans son désespoir à quelque acte de violence, s’avancèrent au bruit que fit la porte en se fermant. A cette vue Pérignon pâlit, une sueur froide se répandit sur tout son corps, ses yeux se renversèrent et il tomba dans les bras du pasteur en criant d’une voix déchirante : « Mon Dieu ! c’est donc fini !... » Dans ce moment le vénérable abbé rassembla toutes ses forces et son courage et parvint, par ses paroles consolantes, à remettre un peu le condamné qui roula alors à ses pieds en réclamant pour ses fautes l’absolution du prêtre et le pardon des hommes.
Ce fut le tour ensuite des exécuteurs, qui procédèrent aux derniers préparatifs. Pérignon appela d’une voix étouffée son défenseur et son gardien, et leur demanda la permission de les embrasser. Il voulut aussi dire un dernier adieu à sa femme qui, en attendant son départ pour Clairvaux, était dans la même prison. Cette dernière entrevue eût été trop cruelle, et il fut répondu au condamné que sa femme était partie.
Alors, détachant de son cou une petite médaille qu’il baisa pieusement « Quand je serai mort, dit-il, donnez cela à ma pauvre femme, et qu’elle la porte pour l’amour de moi, c’est tout ce que je peux lui laisser… »
et il sortit de son cachot.
Au moment où il traversait un des corridors de la prison, des chants joyeux se firent entendre, c’étaient ceux de deux prisonniers dont l’insouciante gaîté venait jeter ses bruyants éclats à travers les sanglots du patient. Au même moment aussi, une femme de la prison, étonnée du mouvement extraordinaire qui se faisait remarquer et entendant les clameurs de la foule qui se pressait au dehors, demandait « quelle fête c’était aujourd’hui ».
C’était la femme de Pérignon, qui ignorait, elle aussi, que son mari allait périr.
J’ai, volontairement, écourté le récit du journal qui, avec force détails, nous décrit les derniers instants du condamné.
Jeanne fut, finalement, transférée à Haguenau
La prison de Haguenau :
- Façade de la prison de Haguenau au XIXe siècle (Wikipédia)
Le fonctionnement de la maison centrale de Haguenau de 1822 à 1939
Au XIXe siècle, les femmes condamnées aux travaux forcés ou à de longues peines étaient regroupées dans des maisons centrales. Si en général celles-ci étaient mixtes et séparées en deux quartiers, la France est sans doute l’un des seuls pays à avoir construit des prisons uniquement destinées aux femmes : les centrales de Clermont, Cadillac, Montpellier et Haguenau ainsi que la prison départementale de Saint-Lazare à Paris, leur étaient spécifiquement destinées.
La maison centrale de Haguenau, à l’époque appelée « maison centrale de détention », était affectée à l’accueil de l’ensemble des femmes condamnées de la région Alsace Lorraine, elle était en mesure d’accueillir 800 prisonnières. De manière générale, en France, la situation de la population carcérale féminine a longtemps peu préoccupé les services : surveillants et geôliers étaient des hommes – ce fut le cas à Haguenau jusqu’en 1840. Cette situation favorisait l’abus sexuel des détenues : la correspondance entre le directeur de la maison centrale et le préfet fait ainsi mention de plusieurs cas de viols. Il fallut attendre la décision ministérielle du 6 avril 1839 pour que soit imposée la surveillance des prisonniers par des personnes du même sexe dans les maisons centrales (ce qui était déjà le cas dans les prisons départementales depuis l’arrêté du 25 décembre 1819). Cependant, dans les faits, la décision ne fut effective qu’à partir de 1856.
Les conditions de détention :
Les conditions de détention étaient strictes et contraignaient les femmes à travailler. Les centrales étaient perçues comme des usines et, à l’époque, l’industrie textile en pleine expansion nécessitait une main d’œuvre nombreuse.
A Haguenau, les détenues effectuaient leurs tâches à la main ou à la machine : tissage, broderie, couture, filage de la laine et du chanvre, fabrication de gants. Du linge blanc et des habits leurs étaient octroyés par les entrepreneurs en échange du travail effectué. Elles recevaient en outre une paie qui était divisée en 3 parts : un tiers était mis en réserve par l’Administration et retourné à la prisonnière à sa libération, un tiers lui était laissé pendant son incarcération, le dernier tiers revenait à l’entrepreneur.
- Détenue en cellule travaillant au cannage, vers 1930.
Les prisonnières devaient respecter la règle du silence absolu. En plus des surveillantes dans chaque dortoir, une détenue dite « prévôte » était chargée de faire appliquer la discipline et pouvait faire appel à une sœur lorsque la situation l’exigeait. La discipline était maintenue grâce à un système de récompenses et de punitions. Une commission constituée du directeur, du sous-directeur et de la Mère Supérieure se réunissait deux fois par semaine pour prononcer les punitions.
Les punitions :
Elles consistaient le plus souvent à la mise en isolement, d’une durée de 15 jours à 3 mois : la détenue demeurait dans l’obscurité et n’avait droit qu’à une demi-heure hors de sa cellule, elle était en outre soumise à un régime alimentaire strict composé d’une miche de pain par jour et d’une ration alimentaire tous les 4 jours. Une paillasse lui était octroyée toutes les 4 nuits.
Les récompenses :
En récompense d’un comportement et d’un travail jugés satisfaisants, certaines détenues pouvaient être nommées sous-maîtresses puis maîtresses.
Des visites d’une heure maximum étaient autorisées le dimanche, en présence d’une sœur.
En terme de distraction, étaient organisés chaque mois dans les ateliers des conférences ou des concerts par les dames patronnesses.
Jeanne Toussaint a dû subir des conditions plus difficiles en 1840 que celles décrites ci-dessus, en 1930. Elle est décédée en 1859 à l’âge de 58 ans.
Voilà, j’espère avoir mérité la confiance que ce cher Nicolas-Florent TOUSSAINT m’a accordée et je reprends à mon compte, pour garder le moral, ce vieil adage qui dit : « nous descendons tous d’un roi ou d’un pendu ».
La chance m’a souri , j’ai les deux ! Pour le roi, peut-être vous le raconterai-je, un jour...