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Boilot, Boillot, Boileau, Boisleau, Boisleaut telle est la question !

Le vendredi 18 octobre 2024, par Patrick Boilot

PROLOGUE

Jean Baptiste Emile Boilot est comment dirait-on, un cousin très très éloigné.
Je vais étudier sa généalogie, pour éluder une question très courante.
Comment prendre en compte un nom de famille, écrit sous diverses orthographes.

Charles Gabriel BOILOT est un fils d’un cousin au 6e degré de Jean Baptiste Emile BOILOT OU BOILEAU.

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Rémy Boillot et Pierrette Visot ont eu six enfants. Jean Baptiste Emile descend du 6e et dernier enfant.

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JEAN BAPTISTE EMILE BOILOT

Jean Baptiste Emile est né le 25 Novembre 1851, 15h00 à Haut du Them (70-Haute Saône).

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Son père a 35 ans et est cultivateur, sa femme est aussi cultivatrice (30 ans).

Il est le troisième enfant sur une fratrie de cinq du couple Claude François Boilot - Marie Agathe Choffel.

J’ai cherché l’acte de mariage du 14 Novembre 1843, 8h00, à Château Lambert (70-Haute Saône) de Claude François Boilot avec Marie Agathe Choffel.

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Il s’est marié le 21 Octobre 1878, 11h00, à Rupt Sur Moselle (88-Vosges) avec Marie Thérèse Pilaire.
On le verra dans le chapitre suivant.

Le couple a eu un premier enfant Paul Auguste né le 11 aout 1879, 18h00, à La Forge (88-Vosges).
Paul Auguste est décédé le 5 Septembre 1879, 19h00, à La Forge (88-Vosges), âgé de 25 jours.

Sur le site des archives départementales, j’ai recherché les recensements : celui de 1886 - 1896 ne fait pas mention du couple. A t il déménagé ?

Et il est décédé le : je n’ai pas encore trouvé la date à ce jour (Ne sont pas disponible sur le Site des Archives départementales).

JEAN BAPTISTE ÉMILE BOILOT ET MARIE THÉRÈSE PILAIRE

Acte de mariage du couple Boilot Pilaire :

Un paragraphe m’a intrigué : Les quatre témoins ci après dénommes nous ont déclaré, sous serment, parfaitement connaitre le comparant et que si son acte de naissance son nom est écrit Boileau au lieu de Boilot, véritable nom patronymique, ce n’est que le fait d’une erreur provenant de … de l’acte précité. Même affirmation nous a été donnée par la mère du comparant qui nous a certifié, en conformité de l’avis du Conseil d’Etat du 30 mars 1808, que son défunt mari se nommait et signait Boilot et non Boileau, ainsi d’ailleurs qu’il en résulte ses actes de naissance et de décès dont les extraits sont ci devant rappelés. De tout quoi nous avons dressé le présent acte en présence de Xavier Boilot…

C’est vrai que l’on se pose la question : quelle est la bonne orthographe à prendre en compte ?

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J’ai été cherché l’avis du conseil d’état :

AVIS DU CONSEIL D’ETAT 30 MARS 1808

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NOMS DE FAMILLE

BOILOT : Nom : Boilot : Très fréquent dans le Doubs, c’est peut-être un diminutif de boille (= ventre, tripes), et donc un sobriquet désignant une personne ventrue. Autre possibilité : toponyme à rapprocher de Boillon, Bouillon (voir ce nom). Variante : Boillod.

BOILOT est un nom de famille de la région de franche-comte, dérive de boille intestin, ventre sobriquet d’un homme ventru a pu designer aussi le fabricant de boille panier large et ventru servant a porter la vendange.

BOILEAU : Désigne en principe celui qui boit de l’eau, par opposition à Boivin (voir ce nom). Mais il peut aussi s’agir d’un toponyme évoquant un terrain humide, spongieux, qui ’boit l’eau’, ou encore une source dont l’eau est bonne à boire. A noter par exemple Le Boileau, hameau à La Forêt-sur-Sèvre (79). Le nom de famille est porté notamment dans la Vienne, il est également fréquent dans la Somme (variante : Boileaux).

BOILEAU est un nom de famille picard qui signifie bois l’eau surnom de buveur devenu patronyme.

PILER : PILLER est un nom de famille rare, représente un surnom évoquant le pilier caractéristique de la maison.

PILAIRE est un nom de famille du midi, représente la forme de pileur, nom de métier.

CHOFFEL : Le nom est assez répandu dans les Vosges, notamment à Bussang depuis le XVIe siècle, ainsi qu’à Fresse-sur-Moselle. Il semble logique d’en faire une francisation de l’allemand Schöffel, avec deux sens possibles : soit un diminutif de Schöffe (= échevin), soit une variante de Scheffel (= boisseau). Variante ou matronyme : Choffelle.

CHOFFEL est un nom de famille dérivé du verbe chauffer, surnom de métier désignant celui qui chauffe le four.

LES SIGNATURES BOILOT

Les signatures des actes signés par Claude François BOILOT (le père).

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Les signatures des actes signés par Jean Baptiste Emile BOILOT (le fils).

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EPILOGUE

Cette histoire n’est pas terminée car il manque des actes.

Malgré le décret, on peut voir qu’il n’est pas respecter et qu’il n’y a pas de logique derrière.
Tout dépend des acteurs en place, notamment le maire et son secrétaire, la transmission orale est importante. Le niveau de connaissance des déclarants aussi.

J’ai cherché une suite à ce décret de Napoléon.
A ce jour, je n’ai pas eu de retour de deux personnes contactées pour leur professionnalisme dans le domaine.
Ni sur Internet.

Mon questionnement :

Quelle a été la suite de cet avis du Conseil d’Etat ?

A t-il été intégré dans une loi ?

Qu’en est-il du droit aujourd’hui ?

Merci à tous pour votre aide...

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16 Messages

  • Bonjour,
    Sur GALLICA vous avez le 1er Code Civil
    Sur Criminocorpus.org vous avez les différentes versions du Code Civil
    Il me semble qu’il y a un autre site, mais je ne l’ai pas retrouvé.
    Vous avez les Bulletins des Lois sur GALLICA mais je n’ai pas trouvé cet avis, je l’ai peut-être loupé.
    Aujourd’hui c’est bien simple, le Nom officiel d’une personne, ainsi que son ou ses prénoms, est celui indiqué sur son acte de naissance.
    Cordialement
    Claude

    Répondre à ce message

  • Bonjour à Tous.
    J’ai longtemps cherché une demoiselle PRUNIER, un jour j’ai aperçu sur un acte le nome PRINIER, que je ne connaissais pas.
    Après recherches j’ai trouvé un généalogiste qui avait associé les 2 noms, mais, il mettait sur toutes les générations PRINIER (PRUNIER) et les recherches que je faisais ne permettaient pas de trouver son Arbre.
    En ce qui me concerne, je marque en priorité le Nom trouvé sur l’Acte de Naissance, et en note les différents Noms trouvés sur d’autres actes concernant cette personne.
    En effet, le NOM trouvé sur l’Acte de naissance, au Mariage, au décès, à la naissance des différents enfants, ou s’il est témoins sur des Actes, peut A CHAQUE FOIS être différent. Vous voulez marquer 10 Noms à la suite sur votre Arbre ? Comme Mr MAILLOT, MALIOT, MAHLIOT, MAYOT, MALLIOT, MAILLIOT, MALLOT, MALHOT, (et j’en passe), par exemple ? Grand bien vous fasse, vous avez pas fini.
    Vous pouvez trouver dans l’acte un Nom, et la signature de la personne en donne un autre.
    Bref, il y a tellement de cas d’écritures différentes d’un Patronymes...
    Ne faites surtout pas comme certains qui remontent leur généalogie en gardant uniquement le premier Nom (le leur pour commencer) qu’ils ont trouvé et en occultant complétement les différentes orthographes du passé.
    Cordialement
    Claude

    Répondre à ce message

  • J’ai un jour appris qu’en généalogie il fallait retenir la rédaction du patronyme selon son état actuel. Cela n’empêche pas, dans le logiciel et les notes concernant chaque individu,par exemple, de compléter par les différentes graphies, en lien avec les actes et dates. Dommage que je ne l’aie pas fait ainsi dès le départ !
    Je ne sais rien de plus.

    Répondre à ce message

  • mdr, l’orthographe sur les noms de personnes à priori ne s’applique pas vraiment, n’en déplaise à certains. Je vous en donne un exemple de ma famille.

    Mon ancêtre paternel direct se nommait Jean Guyard. Il est lettré et fut notaire, arrive au Canada en 1740. Ses enfants et petits-enfants sont baptisés Guyard. À la 3e génération, le nom commence à être changé par les curés, raison inconnue à ce jour, certains actes sont sous Guyard, d’autres sous Liard. Guyard finit par disparaître, avec quelques soubresauts comme Diard, Guiard, Guyart, Guillard.

    L’analphabétisme était flagrant ici au 18 & 19es siècles. Personne ne corrigeait les actes, alors on prend ce qui est écrit, et on suit la trace tant bien que mal.

    Quant à la législation que vous citez, désolée, n’en sais absolument rien, pas le même pays.

    Répondre à ce message

    • Bonjour
      Au Québec, beaucoup de migrants étant analphabètes, la transcription des noms de familles se faisait à l’oreille et donc variait d’un greffier ou d’un curé à l’autre.
      Par exemple, Céline DION descend d’un ancêtre normand nommé GUYON, à cause de la prononciation "mouillée" de la première consonne : GUYon est ainsi devenu DIon parce que prononcé comme tel dans le Perche et compris ainsi par le plumitif local au Québec.
      Autre exemple à la Réunion : tous les HOARAU/HOAREAU actuels descendent tous d’un certain WOIROT, marin illettré originaire de Boulogne-sur-Mer dont le nom se prononce OUARO dans son Artois natal.

      Répondre à ce message

  • Bonjour,

    Un logiciel de généalogie qui respecte la norme GedCom est capable d’accepter des NAMEs multiples donc je saisi l’acte et je rajoute les NAMEs au fur et à mesure des variations en les datant et sourçant

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  • Le cas du patronyme écrit différemment suivant les actes et les périodes est assez fréquent, en tous cas dans mon arbre.
    La solution préconisée dans l’avis de 1808 concerne ce type d’erreurs en vue de la célébration des mariages ; elle me paraît raisonnable en évitant de trop lourdes (et longues)démarches, ce qui ne semble pas exclure une rectification judiciaire en cas de besoin.
    Pour ma part je saisis sur mon logiciel toutes les orthographes pratiquées en diverses occasions en les séparant par un point- virgule.

    Répondre à ce message

  • Bonjour.

    Il est fréquent que dans un même acte le rédacteur écrive un patronyme de façons différentes.

    Et quand l’accent venait s’y mêler... bonjour les dégâts ! (mes ancêtres étaient alsaciens).

    Cordialement

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  • Bonjour,
    J’ai été confronté à ce problème du côté maternel.
    Mon grand-père Oger, sa sœur Ogé, un frère Auger. Il y a aussi Ogiel !!
    Ma grand-mère Tuneau, mais aussi Duno, Tunou, Steunou.
    Cela fait parti des recherches et des casses têtes, passionnant !!!
    Cordialement

    Répondre à ce message

  • Bonjour ! Tous les jours je suis confrontée à ce même problème. Parfois même, il faut faire une gymnastique infernale pour assurer une filiation.
    Lorsque le rapprochement est certain, la gestion pat Geneanet oblige à trancher arbitrairement pour une même orthographe, sinon les lignées ne sont plus lisibles. J’ai opté pour ma part pour l’orthographe actuelle... mais on perd la dimension historique du nom et c’est dommage !
    Merci pour cet article fort intéressant

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