PROLOGUE
Jean Baptiste Emile Boilot est comment dirait-on, un cousin très très éloigné.
Je vais étudier sa généalogie, pour éluder une question très courante.
Comment prendre en compte un nom de famille, écrit sous diverses orthographes.
Charles Gabriel BOILOT est un fils d’un cousin au 6e degré de Jean Baptiste Emile BOILOT OU BOILEAU.
Rémy Boillot et Pierrette Visot ont eu six enfants. Jean Baptiste Emile descend du 6e et dernier enfant.
JEAN BAPTISTE EMILE BOILOT
Jean Baptiste Emile est né le 25 Novembre 1851, 15h00 à Haut du Them (70-Haute Saône).
Son père a 35 ans et est cultivateur, sa femme est aussi cultivatrice (30 ans).
Il est le troisième enfant sur une fratrie de cinq du couple Claude François Boilot - Marie Agathe Choffel.
J’ai cherché l’acte de mariage du 14 Novembre 1843, 8h00, à Château Lambert (70-Haute Saône) de Claude François Boilot avec Marie Agathe Choffel.
Il s’est marié le 21 Octobre 1878, 11h00, à Rupt Sur Moselle (88-Vosges) avec Marie Thérèse Pilaire.
On le verra dans le chapitre suivant.
Le couple a eu un premier enfant Paul Auguste né le 11 aout 1879, 18h00, à La Forge (88-Vosges).
Paul Auguste est décédé le 5 Septembre 1879, 19h00, à La Forge (88-Vosges), âgé de 25 jours.
Sur le site des archives départementales, j’ai recherché les recensements : celui de 1886 - 1896 ne fait pas mention du couple. A t il déménagé ?
Et il est décédé le : je n’ai pas encore trouvé la date à ce jour (Ne sont pas disponible sur le Site des Archives départementales).
JEAN BAPTISTE ÉMILE BOILOT ET MARIE THÉRÈSE PILAIRE
Acte de mariage du couple Boilot Pilaire :
Un paragraphe m’a intrigué : Les quatre témoins ci après dénommes nous ont déclaré, sous serment, parfaitement connaitre le comparant et que si son acte de naissance son nom est écrit Boileau au lieu de Boilot, véritable nom patronymique, ce n’est que le fait d’une erreur provenant de … de l’acte précité. Même affirmation nous a été donnée par la mère du comparant qui nous a certifié, en conformité de l’avis du Conseil d’Etat du 30 mars 1808, que son défunt mari se nommait et signait Boilot et non Boileau, ainsi d’ailleurs qu’il en résulte ses actes de naissance et de décès dont les extraits sont ci devant rappelés. De tout quoi nous avons dressé le présent acte en présence de Xavier Boilot…
C’est vrai que l’on se pose la question : quelle est la bonne orthographe à prendre en compte ?
J’ai été cherché l’avis du conseil d’état :
AVIS DU CONSEIL D’ETAT 30 MARS 1808
NOMS DE FAMILLE
BOILOT : Nom : Boilot : Très fréquent dans le Doubs, c’est peut-être un diminutif de boille (= ventre, tripes), et donc un sobriquet désignant une personne ventrue. Autre possibilité : toponyme à rapprocher de Boillon, Bouillon (voir ce nom). Variante : Boillod.
BOILOT est un nom de famille de la région de franche-comte, dérive de boille intestin, ventre sobriquet d’un homme ventru a pu designer aussi le fabricant de boille panier large et ventru servant a porter la vendange.
BOILEAU : Désigne en principe celui qui boit de l’eau, par opposition à Boivin (voir ce nom). Mais il peut aussi s’agir d’un toponyme évoquant un terrain humide, spongieux, qui ’boit l’eau’, ou encore une source dont l’eau est bonne à boire. A noter par exemple Le Boileau, hameau à La Forêt-sur-Sèvre (79). Le nom de famille est porté notamment dans la Vienne, il est également fréquent dans la Somme (variante : Boileaux).
BOILEAU est un nom de famille picard qui signifie bois l’eau surnom de buveur devenu patronyme.
PILER : PILLER est un nom de famille rare, représente un surnom évoquant le pilier caractéristique de la maison.
PILAIRE est un nom de famille du midi, représente la forme de pileur, nom de métier.
CHOFFEL : Le nom est assez répandu dans les Vosges, notamment à Bussang depuis le XVIe siècle, ainsi qu’à Fresse-sur-Moselle. Il semble logique d’en faire une francisation de l’allemand Schöffel, avec deux sens possibles : soit un diminutif de Schöffe (= échevin), soit une variante de Scheffel (= boisseau). Variante ou matronyme : Choffelle.
CHOFFEL est un nom de famille dérivé du verbe chauffer, surnom de métier désignant celui qui chauffe le four.
LES SIGNATURES BOILOT
Les signatures des actes signés par Claude François BOILOT (le père).
Les signatures des actes signés par Jean Baptiste Emile BOILOT (le fils).
EPILOGUE
Cette histoire n’est pas terminée car il manque des actes.
Malgré le décret, on peut voir qu’il n’est pas respecter et qu’il n’y a pas de logique derrière.
Tout dépend des acteurs en place, notamment le maire et son secrétaire, la transmission orale est importante. Le niveau de connaissance des déclarants aussi.
J’ai cherché une suite à ce décret de Napoléon.
A ce jour, je n’ai pas eu de retour de deux personnes contactées pour leur professionnalisme dans le domaine.
Ni sur Internet.
Mon questionnement :
Quelle a été la suite de cet avis du Conseil d’Etat ?
A t-il été intégré dans une loi ?
Qu’en est-il du droit aujourd’hui ?
Merci à tous pour votre aide...