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A la recherche du portrait d’Henriette "Grandjean"

Le jeudi 5 mai 2016, par Jean-Bernard Duval

"Les propriétaires d’une grosse ferme du petit village briard de la Chapelle Rablais avaient une double vie. Les deux frères Grandjean, célèbres oculistes soignant les têtes couronnées, mais aussi propriétaires d’un petit théâtre sur le "Boulevart Neuf" qui deviendra Montparnasse menaient une vie privée bien particulière ; elle fournit à Restif de la Bretonne la matière pour l’une de ses nouvelles : « Sanseverote Rustane batarde filleule maîtresse ». Tout un programme !"

Les deux vies des frères Grandjean sont évoquées dans une fort longue page qui leur est consacrée : deux frères inséparables, oculistes royaux, propriétaires des Moulineaux, une grosse ferme de la Chapelle Rablais, à la fin du XVIIIe siècle. L’on découvre leur vie publique très édifiante et certains aspects de leur vie privée qui ont inspiré un conte -peu moral- du célèbre Restif de la Bretonne.

De nombreux documents ont étayé cette recherche, cependant il en manque, que le hasard et la chance permettront peut être de découvrir. Il s’agit de tableaux décrits dans ce testament :

"Je donne et lègue à Mme Buisson, nièce de mon mari, à laquelle je conserve reconnaissance des soins qu’elle m’a donné. - Les portraits de son oncle, ceux des deux messieurs Grandjean inséparables dans les idées de mon mari ainsi que celui de la 1e Mme Grandjean représentée nourrissant un enfant."

Imaginons que vous trouviez une forte ressemblance entre les gravures ci-dessus et des toiles du XVIIIe siècle qui ornent les murs de votre salon, de votre chambre, (votre grenier ?) ou que vous les ayez remarquées quelque part ; imaginons, en plus, qu’à côté se trouve des portraits d’homme (n’ayant aucune ressemblance avec les deux gravures) et une femme nourrissant son enfant, provenant du même lot... Imaginons en plus que vous nous fassiez part de vos découvertes, vous feriez alors plus d’un heureux, l’auteur de ces lignes et ceux qui s’intéressent à l’œuvre de Restif de la Bretonne.

Quelques éléments pour aider aux recherches : les "deux messieurs Grandjean inséparables dans les idées de mon mari" furent des oculistes célèbres, Henry et Guillaume, qui eurent les faveurs des rois Louis XV et Louis XVI. Leurs portraits, ci-dessus, gravés par René Gaillard ont été peints par François Bruno Deshays de Colleville. Ils résidaient à Paris, rue Galande, proche de la place Maubert et louèrent à bail de 99 ans des terrains, des maisons et même un théâtre sur le "Boulevart Neuf" qui devint le boulevard Montparnasse, sans oublier l’achat de la ferme des Moulineaux et du fief de la Haute Borne à la Chapelle Rablais.

Sans avoir été mariés, ils eurent une fille avec laquelle ils eurent une relation incestueuse, s’il faut en croire Restif de la Bretonne qui connaissait bien la maison où résidaient les Grandjean et parsema la nouvelle où ils figurent sous le pseudonyme de "Petitjean", de moult détails véridiques. On en attribua la naissance à "Pierre Dollan et dame Margueritte Buzelard tous deux inhumés à l’Hôtel Dieu de cette ville". Elle fut mariée à un imprimeur libraire qui publia des textes de Restif. Henriette Dollan- Grandjean- Guillot puis Masson était "grande, formée, appétissante... Ses vives couleurs, son œil noir, sa gorge superbe, son tour voluptueux alumèrent ses désirs... une grosse rejouie, pleine de gaîté, de bonté" pourquoi pas "jolie, c’est à dire, rouge comme une pomme de chataigner, et ayant l’embonpoint d’une citrouille" si elle ressemblait à sa mère.

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Nicolas Bernard Lépicié, étude de tête pour Fanchon

"Nicolas Bernard Lépicié peintre ordinaire du roy professeur de son académie royale de peinture", était cousin maternel de la jeune épousée. On peut imaginer qu’il l’aurait peinte, puisqu’il la connaissait. Cette tête ronde revient souvent dans ses tableaux, c’est elle qui servit de modèle pour "le lever de Fanchon" représenté à la page des Grandjean. Imaginons Fanchon un peu grossie, nourrissant son robuste enfant... Ce serait tout un énorme coup de chance qu’Henriette ait été peinte par Lépicié sous les traits de Fanchon, ne rêvons pas trop !

En second mariage -le premier mari finit guillotiné comme faux monnayeur-, Henriette épousa Jean Baptiste Masson, le commis de librairie, qui succéda à Jean François Hubert Guillot, eut un intermède comme fonctionnaire au ministère de la Guerre, puis reprit la pratique des "pères" d’Henriette en leur empruntant aussi le nom.

C’est pourquoi Jean Baptiste Masson-Grandjean ne peut ressembler à ses prédécesseurs ; il n’entre pas dans leur descendance, même s’il est qualifié d’élève et parent.

Sur l’un des portraits cités, JB Masson Grandjean pourrait figurer avec les attributs d’un oculiste, et pourquoi pas un œil de verre qui faisait aussi partie de la succession.

Après le décès d’Henriette en 1812, Jean Baptiste Masson Grandjean épousa en 1815 Justine Fany Aglaé Hainguerlot, de la famille de l’épouse de l’un de ses amis, Alexandre Rousselin-Corbeau de Saint-Albin (lui aussi changea de nom au fil des événements). C’est dans le testament de Justine Hainguerlot, décédée en 1843, que l’on peut découvrir la mention des tableaux qu’elle léguait à Mme Buisson, "nièce de mon mari". On peut raisonnablement penser qu’il s’agit de la fille de l’une des soeurs de "Jean Baptiste, fils légitime de Nicolas Masson, mayre royalle, et de Jeanne Riel de cette paroisse (Dommartin le Franc, Haute Marne) est né de légitime mariage le 21 juin de la présente année (1766)" Une fille de Jeanne Riel et Nicolas Masson : Jeanne Elisabeth Masson née en 1749, Elisabeth Suzanne Masson, née en 1757, Marie Agnès Masson née en 1759, Cécile Appoline Masson née en 1762 ; ajoutons aussi le frère, au cas où il s’agirait d’une petite-cousine : Arnould Masson né en 1764, tous originaires de Dommartin le Franc, Haute Marne.

Pour l’instant, la nièce du mari et héritière des tableaux (elle échappa à "un vilain petit cœur de cristal qui m’a été donné par la Mlle de Montpezat"...), Mme Buisson demeure inconnue. Cependant un "Buisson" se retrouve aux côtés de Jean Baptiste Masson Grandjean, au cours d’un procès en 1832, l’un étant oculiste, l’autre lui fournissant des remèdes, il se connaissaient, c’est sûr, mais était-ce le même Buisson que dans le testament ?

"Le Tribunal correctionnel de la Seine a adopté dans plusieurs cas, sur la vente de remèdes secrets, une jurisprudence favorable qui n’est point toujours partagée par la chambre d’appel de la Cour royale. Mme Régent, veuve Fomard, débitante d’une pommade anti-ophtalmique, M. Masson Grandjean et M. Mahon, qui ont vendu ou annoncé d’autres pommades pour les yeux, comparaissaient devant la Cour, sur l’appel interjeté par le ministère public d’un jugement qui les a renvoyés de la plainte.

Les motifs d’acquittement à l’égard de Mme Fromard sont qu’il y a eu pour sa pommade une autorisation anciennement délivrée. A l’égard de M. Masson-Grandjean, qu’il n’a fait qu’appliquer aux maladies des yeux une pommade qu’il fait préparer par le sieur Buisson, pharmacien ; et enfin, à l’égard de M. Mahon, que cet officier de santé a fait divers traités avec les hospices pour la fourniture de médicaments qui ne peuvent être séparés de ses traités.

M. Pécourt, avocat général, reconnaissant que les pommades dont il s’agit ne sont point des remèdes secrets, mais plutôt des cosmétiques composés de substances connues, et qui ne peuvent être nuisibles, a renoncé à soutenir la prévention. M. Victor Augier, avocat des prévenus, s’est borné à de simples conclusions. Le jugement a été purement et simplement confirmé." Gazette des Tribunaux dimanche 29 avril 1832

Qui pourrait m’aider à retrouver ces tableaux ?

N’hésitez pas à me faire part de vos découvertes, qu’elles concernent les tableaux recherchés, d’autres épisodes de la vie des frères Grandjean et de leur famille, des liens entre Nicolas Bernard Lépicié et Henriette... Votre aide, vos remarques -et vos critiques- seront bienvenues.

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14 Messages

  • Merci de nous avoir permis de voir la mise à jour de votre site sur ce sujet .
    Bonne continuation dans vos recherches .Mais en l’occurence la destruction des pièces d’état-civil de Paris les rend beaucoup plus délicates .Saurez-vous jamais le fin mot de l’histoire ? Je vous le souhaite pour le travail accompli.
    Martine

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  • A la recherche du portrait d’Henriette "Grandjean" 9 mai 2016 14:49, par Mireille de La Tour

    Bonjour,
    Je me permets d’intervenir dans votre passionnante enquête ayant moi même , lors de mes recherches sur la famille et l’entourage du célèbre horloger Antide JANVIER(1751-1835),fait la connaissance de la famille GUILLOT (GUYOT).Jean-Baptiste GUILLOT marchand libraire à Verdun et son épouse Françoise DAUTEL avait eu dix enfants dont Anne-Catherine (1753-1792)épouse d’Antide JANVIER et Jean François Hubert(1748-1792)reçu libraire en 1782, guillotiné le 27 Août 1792 à Paris marié à Marguerite Henriette DOLLAND.
    Le 30 Août 1787, à Verdun, Marguerite Henriette DOLLAND, épouse de Mr Jean François Hubert GUILLOT, libraire de Monsieur, frère du roy, demeurant à Paris, paroisse St Benoît, tante de l’enfant à cause de son mari ,est marraine de Marguerite Henriette GUILLOT, fille d’Henry GUILLOT, libraire à Verdun et de Marguerite BAUDIN. Absente, elle est représentée par Marguerite GUILLOT,12 ans,cousine germaine de l’enfant.
    Fauche-Borel,dans ses Mémoires nous dit que Guillot avait épousé la fille de Grandjean,l’oculiste et qu’il était un "enragé" franc maçon.
    Bien sûr, cela ne nous amène pas au portrait de Marguerite Henriette...
    Bien cordialement
    Mireille de La Tour

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    • A la recherche du portrait d’Henriette "Grandjean" 10 mai 2016 12:51, par Jean Bernard Duval

      Bonjour, merci de votre intervention, la connaissance de la famille est aussi importante que la recherche des tableaux.
      Auriez vous une trace d’Aimée Marguerite Gillot, épouse de Claude Nicolas Masson, mère de Marie Crescence Aimée Masson qui épousa en 1818 Pierre Buisson ? L’épousée ayant toutes les chances d’être la "Mme Buisson, nièce de mon mari, à laquelle je conserve reconnaissance des soins qu’elle m’a donné" citée dans le testament et destinataire des tableaux recherchés.
      Il existe une Aimée Marguerite Masson née le 9 juin 1787 à Paris, décédée le 22 mars 1866 à Vernou la Celle, épouse de Jean Pierre Anne Boisse, fille de Claude Nicolas Masson et Aimée Gillot 5 Mi 8053 p 258 qui me semble bien être la même.
      Cordialement. JB Duval

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      • A la recherche du portrait d’Henriette "Grandjean" 14 mai 2016 13:29, par Jean Bernard Duval

        J’ai mis à jour la page de mon site "à la recherche du portrait d’Henriette "Grandjean", en tenant compte des renseignements qui m’ont été communiqués sur ce forum, en remerciant encore leurs auteurs.

        http://chapellerablais.pagesperso-orange.fr/site%20archives/html-docs/docs-portraits-grandjean.htm

        Il ne reste plus qu’à suivre la piste d’une madame Buisson, née Marie Crescence Aimée Masson, fille de Claude Nicolas Masson et d’Aimée Marguerite Gillot, ayant résidé à Paris, dont une soeur, épouse Boisse, serait décédée en Seine et Marne, ayant hérité en 1843 de Fanny Hainguerlot, de tableaux liés à la famille de son ancien époux. A suivre, espérons-le...

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        • A la recherche du portrait d’Henriette "Grandjean" 18 mai 2016 12:04, par Mireille de La Tour

          Bonjour,

          J’ai bien retrouvé la naissance et le baptême de Claude Nicolas Masson, fils de Nicolas Masson et Jeanne Ryel, le 3 Mars 1753 ( Archives Dommartin le Franc 1741-1775-p 64/220).
          Frère ainé de Jean-Baptiste Masson, donc Marie Crescence Aimée est bien la propre nièce de Jean-Baptiste Masson.
          Maintenant, il s’agit de s’intéresser à la descendance de Marie Crescence Aimée pour retrouver ce tableau...
          Cordialement
          Mireille de La Tour

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  • D’accord avec vous j’ai confondu opticien et oculiste mais c’était surtout le portrait d’ Henriette qui m’intéressait et je suis heureuse d’avoir fait connaissance avec les tableaux de genre de Lépicié ,peintre que j’ignorais totalement .Une piste pour la nièce ,j’ai trouvé la trace du mariage de Louis germain Buisson pharmacien avec une Marie Crescence Aimée Masson,fille de Masson Claude Nicolas et de Gillot Aimée Marguerite,en 1818 à Saint Nicolas des Champs, un couple différent de celui que vous citez.Je n’en sais pas plus en l’absence d’acte détaillé . Bonne suite dans vos recherches .Martine

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    • A la recherche du portrait d’Henriette "Grandjean" 7 mai 2016 09:17, par Jean Bernard Duval

      Bonjour, vous êtes redoutablement efficace ! L’acte que vous avez trouvé mêle les noms de trois protagonistes : Buisson, la nièce, Guillot, le premier mari d’Henriette et Masson, oncle de Mme Buisson, second époux d’Henriette, qui fut le commis de Jean François Guillot.
      Pourriez vous m’indiquer la source de l’acte (ou en envoyer une copie en pièce jointe à mon adresse mail que vous trouverez sur le site)
      Cordialement. JB Duval

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      • A la recherche du portrait d’Henriette "Grandjean" 7 mai 2016 10:28, par martine hautot

        Bonjour,
        Si vous avez l’abonnement privilège sur geneanet,il vous suffit de rechercher Buisson Louis Germain (dont je sais par ailleurs qu’il est pharmacien) ,pour trouver ce relevé d’associations .Mais à toutes fins utiles je vous en envoie une copie.
        Bonne journée
        Martine

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  • réflexion faite :le tableau décrit par la deuxième Madame Grandjean parlait non de femme allaitant un enfant mais de femme nourrissant un enfant,ce pourrait donc être la bouillie ou le devoir maternel.Voici un lien pour voir ce tableau où l’on retrouve la jeune femme au visage arrondi et ma foi,fort plaisant .
    http://lesditsdelart.fr/wp-content/uploads/2015/11/le-cercle-de-famille-site.pdf
    Au début du XX siécle il appartiendrait à la collection Thureau-Dangin

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    • A la recherche du portrait d’Henriette "Grandjean" 6 mai 2016 19:11, par Jean Bernard Duval

      D’après la notice RMN, ce tableau se trouve à Londres et fait effectivement partie de la collection Wallace.
      Si on suit la piste de Lépicié qui connaissait Henriette, ce tableau correspond tout à fait à la description sommaire du testament,"la 1e Mme Grandjean représentée nourrissant un enfant" ; de plus on peut trouver une ressemblance avec Fanchon.
      http://www.photo.rmn.fr/archive/10-510482-2C6NU0QIG9AB.html

      Par contre, comme dans une enquête policière, il ne faudrait pas négliger d’autres pistes possibles, comme François Bruno Deshays de Colleville qui a peint les portraits connus des Grandjean.

      Le savant à perruque poudrée serait plutôt opticien ou astronome. Les Grandjean, étaient oculistes et pratiquaient l’opération de la cataracte. Quant à leur successeur, dieu seul sait d’où il a tiré sa science, puisqu’il fut commis imprimeur, puis fonctionnaire avant de devenir oculiste.

      A bientôt pour de nouvelles découvertes ! Merci encore. JB Duval

      Répondre à ce message

  • A la recherche du portrait d’Henriette "Grandjean" 5 mai 2016 21:41, par martine hautot

    Bonjour,
    Je salue d’abord votre remarquable travail . Malheureusement je n’ai pas de grenier où fouiller .Je me suis donc contentée de chercher dans la bibliothèque de Geneanet et j’ai trouvé dans un article de Philippe Gaston Dreyfus ,reproduit dans le bulletin de la société de l’histoire des arts français(1922),traitant de l’oeuvre de Nicolas Bernard Lépicié qu’il avait fait un tableau d’une jeune femme allaitant son enfant en 1774 .
    Est-ce tableau qui a été vendu sous le nom de la jeune mère en 1922 à la galerie Georges Petit pour 3800 francs (le figaro 24/11/1922 et le Gaulois même date), puis revendu en 1941 collection de l’écrivain Henri Lavedan pour 7010 francs :des.plume et lavis .Rond.Diamètre 18,5 ,cité dans annuaire générale des ventes publiques en France,28 Novembre 1941.
    En espérant vous avoir été utile ,
    Bien cordialement,
    Martine Hautot

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    • A la recherche du portrait d’Henriette "Grandjean" 6 mai 2016 10:19, par Jean Bernard Duval

      Suite : un tableau de Lépicié sur le même sujet figurait dans le cabinet de Vivant Denon, directeur du Louvre. Peut être est-ce le même ?

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      • Dans son article ,Philippe Gaston Dreyfus qui écrivait avant la guerre 14 dit : les sujets préférés du peintre sont pris dans la vie ordinaire et courante ... Il se sert de sa famille ,de ses amis et ,lorsqu’il veut peindre ,se contente de regarder autour de lui "ses éléves déjeunant dans son atelier"(1783)"une jeune mère allaitant son enfant" (1774) ou "faisant lire son enfant ". Malheureusement on ne retrouve pas dans la catalogue qui suit ce titre de tableau "jeune mère allaitant..." Peut-être est-ce le numéro 499 jeune femme dite la jeune mère ,vue presque de profil à droite ,un bébé à peine indiqué dans les bras" Ce tableau fait partie de la vente de 1922 dont j’ai parlé plus haut .(Mais les titres sont trompeurs ,parfois la jeune mère correspond à la bouillie ou le devoir maternel n°175)
        A noter que dans ce même catalogue ,le numéro 142 est le portrait d’un savant d’une soixantaine d’années ,coiffé d’une perruque poudrée .Il tient dans ses mains une lorgnette et est assis près d’une table sur laquelle est un télescope .Serait-ce un des deux frères oculistes ?

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    • A la recherche du portrait d’Henriette "Grandjean" 6 mai 2016 07:29, par Jean Bernard Duval

      Bonjour, merci pour cette recherche, une piste sérieuse à creuser. Je précise que ce "remarquable travail" doit beaucoup aux recherches de M. Glaumaud dont vous trouverez les références à la page du site : "les deux vies des frères Grandjean".
      Cordialement. Jean Bernard Duval

      Répondre à ce message

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