Villes et villages

A l’occasion d’un chantier de rénovation d’une façade d’une boutique dans la Grand’Rue de Saint-Etienne, une inscription du passé, du « temps des diligences », est désormais visible près du 11 rue Gambetta.

« Du 18 avril au 6 octobre 2009 auront lieu les 71^e ostensions Limousines, cérémonies religieuses millénaires qui commémorent le miracle des Ardents de 994. Depuis le XVI^e siècle, tous les 7 ans, les limousins vénèrent leurs saints fondateurs et exposent les reliques aux nombreux spectateurs venus participer à ces manifestations. À l’annonce de ces cérémonies ancestrales et « somptueuses », je me suis souvenue d’une carte postale adressée à mon grand père Avit et son frère Antoine en service militaire. Voici la présentation et le commentaire de ce superbe document.

Hauteur de la crue 8m41

Tout le village semble s’être donné rendez-vous devant l’objectif du photographe ! Quelle chance pour les descendants de ces personnes ! Mais de qui s’agit-il ? Sans doute pour la plupart d’ouvriers agricoles.

Nous sommes à Saint-Pair-sur-Mer, dans la baie du Mont-Saint-Michel, sur la côte des grandes marées, à 5 km au sud de Granville. L’affranchissement de la carte postale est de juillet 1912... mais, à en juger par le costume marin de fantaisie de l’enfant au second plan, il est possible que la photographie soit un peu plus ancienne, sans doute entre 1900 et 1912... ou plus précisément entre 1908 et 1912, car l’automobile à droite semble être une Berliet de type C1, construite à partir de 1908 (…)

Saint-Dié est la mieux située des villes vosgiennes, au coeur du seul vaste bassin fertile au contact de la montagne ; capitale des pays de la Meurthe, c’est depuis longtemps une ville-carrefour, ravagée à quatre reprises par le feu au cours de son histoire (la dernière fois le 9 novembre 1944).
Le tracé de la frontière de 1871, lui a valu des casernes... mais aussi le début de la stagnation économique de ses industries du bois et du textile. La ville est la patrie de Jules Ferry (né en (…)

Le 26 juillet de chaque année, Sainte-Anne-d’Auray est le lieu d’un des plus importants pèlerinages de Bretagne. Sa fondation est liée à l’apparition, en 1624, de Anne, la mère de la Vierge Marie, à un modeste paysan dénommé Nicolazic.
Vous remarquerez au premier plan la vendeuse de pains et les costumes traditionnels.

La rue Notre-Dame, qui donne sur la place de l’église, de son véritable nom, place Lyautey (Meurthe-et-Moselle).
Cette petite ville de 1300 habitants fut, du XIV° au XVII° s., la capitale du comté de Vaudémont, le grenier à blé de la Lorraine. On peut y voir d’imposante halles aux trente-sept piliers de chêne, qui datent de 1599.
L’église des XV° et XVI° siècles se distingue par ses vitraux Renaissance qui représentent saint Côme et saint Damien en habits de médecin.

(porte de Cailhau, haute de 35 mètres)
"J’ai attendu pour vous écrire d’être installé dans ma nouvelle demeure
où je passerai une dizaine de mois.
Jours heureux que ceux où l’on emménage, on n’a pas le temps de s’ennuyer !
Mais peut-on s’ennuyer dans cette belle ville ?"

Ma chère Marguerite
Loin de moi l’idée de préparer une école ;
je suis venu à Strasbourg uniquement pour travailler et me remettre en mémoire ce que j’ai pu oublier.
Je fais de la chimie en vue de ma situation dans l’usine de Régny...