Sans vouloir être désagréable, les GMR sont de sinistre mémoire.Voici ce qu’en dit wikipedia.
Les GMR étaient conçus à la fois comme préfiguration du renouveau de l’Armée française, limitée à 100 000 hommes par l’armistice, et comme une force de maintien de l’ordre, sur le modèle de la Gendarmerie mobile. Appartenant à la police nationale, ils n’avaient donc pas le statut militaire, ce qui, formellement, respectait les termes de la convention d’armistice.
Les effectifs de la Garde mobile ayant été réduits avec ceux de l’armée par la convention d’armistice, la loi du 23 avril 1941, pour faire face aux tâches du maintien de l’ordre, créa les GMR qui, par un décret du 7 juillet 1941, furent rattachés au service régional de la Sécurité publique et dépendirent de l’intendant de police (institué par la loi du 19 avril 1941) sous l’autorité du préfet régional. Ces unités de police furent constituées en « zone libre » dès l’automne 1941 et déployées dans toute la France occupée fin 1942. La loi du 17 avril 1943 établit, à l’échelon central, une direction des Groupes mobiles de réserve, et, à l’échelon régional, des commandements régionaux des Groupes mobiles de réserve. Cette force civile paramilitaire, prévue à l’origine pour maintenir l’ordre en milieu urbain, fut engagée, à partir de l’automne 1943, dans les opérations de répression de la Résistance où elle se montra souvent beaucoup plus zélée que la Garde mobile.
Un GMR, dirigé par un commandant (de gardiens de la paix), comprenait deux cent vingt policiers au maximum et était divisé en quatre sections commandées en principe par des officiers de paix et subdivisées en quatre brigades.
À partir de l’automne 1943, les GMR participèrent aux offensives lancées par le régime de Vichy contre les formations du maquis, avec l’accord des Allemands. Ils sévirent notamment dans le Massif central et participèrent comme force d’appoint aux combats des Glières. Lors des opérations contre le maquis du Vercors, les GMR restèrent au pied du massif pour en interdire les accès[1]. La responsabilité principale des actions militaires de grande ampleur contre les maquis revient à l’Armée allemande, avec une participation secondaire de la Milice.
Au contraire des gendarmes départementaux, les GMR n’étaient pas recrutés dans la population locale et ne vivaient pas en son sein. Ils n’avaient donc pas de raison de rechercher le modus vivendi qui existait souvent entre les maquisards et les forces locales de maintien de l’ordre. Autant qu’ont pu en juger témoins et historiens, ils n’ont pas montré de scrupules particuliers pendant ces campagnes de répression, même si l’on compta des transfuges parmi eux à l’été 1944.
Après la Libération, le 8 décembre 1944, les GMR furent dissous et une partie des effectifs fusionnée, après épuration, avec des éléments issus des FFI pour créer les Compagnies républicaines de sécurité (CRS)[2].