Toute la famille André profite d’une belle journée sur cette plage du Tréport, avant de repartir à Paris.
Cette carte postale a fait le trajet « Le Tréport-Paris » adressée par la petite fille de Madame Lafargue-Pujervie grand-mère de l’auteur de la correspondance. Depuis, cette carte est gardée précieusement dans la famille, la date et l’année de cette scène restent inconnues ce qui est bien dommage.
Ce qui est toujours surprenant de constater, c’est qu’à cette époque lorsque les vacanciers se rendaient à la plage, ils étaient très habillés et avec beaucoup d’élégance. Les dames avec leur belle robe longue, leur grand chapeau orné de voilette pour les protéger du vent et du soleil, les hommes presque en costume cravate et chapeau de paille ou casquette marine.
La famille André possédait une petite villa et venait passer l’été dans cet endroit si sympathique et familial. Les galets de cette plage n’arrêtaient pas les visiteurs.
Sur la photo : à droite, Louise André petite jeune fille âgée d’environ seize ans, l’auteur de la carte postale, à ses pieds, son frère Émile, près de Louise sa cousine et ensuite Madame Lafargue, André Anna, sa mère, très occupée à faire du crochet. Aux pieds de ces dames des petits enfants de la famille.
Un peu plus loin une Tante, un Oncle, trônant majestueusement sur son pliant et, près de lui une Tante plus âgée et emmitouflée.
D’autres personnes sur cette carte postale se sont jointes à cette famille afin de fixer le souvenir de ce moment si agréable. Cette photo a été prise par un photographe professionnel dépêché par la société Joucla de Paris.
Sur la correspondance de cette carte, il est mentionné que le père de Louise, Monsieur André Émile, Architecte de profession rue du Faubourg St Antoine venait d’arriver pour rejoindre son épouse et ses enfants, avec quelques soucis pour quitter la capitale, des événements graves se produisant à Paris : des grèves des chemins de fer année 1910 ? Ou des choses plus compliquées, voire mondiales…
Cette famille avait bien raison de profiter de ces agréables journées près de la mer, car pendant la première guerre mondiale, certainement très proche de cette scène, la petite villa sera détruite comme beaucoup dans la ville du Tréport et les vacances ne seront plus aussi plaisantes et même auront complètement disparu pour la famille André.
C‘est avec beaucoup de plaisir que je vous présente cette carte postale-photo, moi qui suis la petite fille de celle qui a rédigé la correspondance au dos, mais hélas sans date, ce qui est sur c’est qu’il y a déjà très longtemps !
Qui pourra m’aider à dater cette photographie ?
Merci par avance pour votre aide...