Voici photographié sur la porte cochère d’un immeuble parisien un dispositif dont la description peut être la suivante :
Installé sur la partie basse d’un des battants, il a une forme de râteau en fer forgé dont les fortes dents, tournées vers le bas, sont fixées sur une solide barre de section carrée. Une extrémité de celle-ci est fixée à l’encadrement en pierre de la porte et l’autre à la porte elle-même.
Cette barre comporte quatre articulations : une à chaque point de fixation et deux autres, intermédiaires, à égale distance des premières.
Côté ouverture, la barre s’appuie sur une béquille elle-même articulée. Quand la porte est fermée, l’ensemble forme un U très allongé. Et quand elle est ouverte, les trois parties séparées par les articulations se mettent dans le prolongement l’une de l’autre.
Si ce dispositif est clair, sa fonction ne l’est pas du tout. Tout le moins pour moi. Pourquoi ces articulations ? Pourquoi ces solides défenses ? En général, le mécanisme permettant de maintenir ouverte ou fermée une porte de cette importance se trouve sur la face interne de celle-ci et est composé d’une barre articulée se terminant par un crochet se logeant dans un anneau fixé au mur.
Je ne doute pas que la sagacité des lecteurs permette de résoudre l’énigme de ce qui autrefois devait être une installation d’une grande banalité dont les contemporains souriraient de nos interrogations.
Merci à tous pour vos informations et vos commentaires au sujet de cette énigme...