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Neuf Poilus dans un atelier

Qui pourrait dater et localiser cette carte postale ?

Le vendredi 23 février 2024, par Didier Hauchard, Michel Guironnet

Cette carte-photo, non datée, est écrite au crayon par mon grand père. Elle n’est pas timbrée ni oblitérée.
Elle est difficilement lisible. Aucune indication de lieu mentionnée, rien ne peut préciser une date, seulement un petit indice sur l’époque de l’année. J’aimerais bien, malgré tout, dater cette carte et connaître le lieu !

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Neuf Poilus dans un atelier
Carte postale (8.5 cm X 13.5 cm) papier épais avec comme seule indication au verso : Guilleminot Boespflug et Cie Paris, en tout petit. C’est le fabricant du papier pour le tirage. En bas à droite de la photo : 2212 probablement le numéro de série du photographe.
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Détail du verso de la carte
Le passage avec les voeux et la présence au mariage

Transcription du verso de la carte [1]

« Bien chère Juliette,

C’est avec un réel plaisir que j’ai reçu votre gentille lettre carte. Je vous en remercie.
Excusez moï du retard que je mets à vous répondre. Ce n’est pas que je vous oubliais, c’est que le temps me manquait et que je serais en permission le jour de votre mariage. Je ferais mon possible pour y être, en tous cas ne le retardez pas si je n’y suis pas.

A l’occasion de la nouvelle année, je vous adresse mes meilleurs vœux et je vous souhaite que cette année soit (celle de) votre bonheur pour votre vie. Je vous quitte chère Juliette, en vous embrassant très fort, dans l’espoir de le faire bientôt de près. Mes meilleures amitiés. Joseph »

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Joseph Hauchard

Mon grand père HAUCHARD Emile Joseph dit Joseph est complètement à gauche de la photo avec le bras gauche qui touche le montant en bois.
Né le 15 mars 1892 à Allouville Bellefosse, Joseph a été incorporé le 9 octobre 1913 au 164e Régiment d’ Infanterie [2].

Le 24 novembre 1914 il informe son frère qu’il est au dépôt des éclopés à la caserne Miribel à Verdun. En avril 1915 il est au 364e RI, 19e Compagnie [3] puis il passe au 330e Régiment d’ Infanterie.

Le 24 août 1916 , il blessé au bras gauche à Vermandovillers, dans la Somme. Evacué le 4 septembre 1916, après sa convalescence il obtient un congé de réforme.
Grâce à la Gazette, j’ai appris où il a été hospitalisé : à l’hôpital complémentaire n° 38, l’Elysée Rouennais à Rouen Rive gauche.

Sur cette photo, mon grand père n’a pas l’air blessé. Elle pourrait donc avoir été prise avant le 4 septembre 1916. Le lieu pourrait être dans un atelier, dans un cantonnement à l’arrière ?

La photo ne donne pas beaucoup de détails ! Dans le fond à droite, probablement une cuisine roulante. Les uniformes ne révèlent rien, du moins pour moi ! Peut être un forgeron (ou un cuisinier civil ?) avec son tablier à droite et un autre au deuxième rang.

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Des Poilus devant une roulante ?
Détail intéressant : deux portent un tablier ( de cuir ?)

Au milieu, le poilu adossé au montant en bois porte un numéro sur le col de sa vareuse : 206 ou 204 ? Même numéro sur le col de la vareuse du poilu devant la cuisine roulante, en haut et à droite.

Qui est Juliette ?

Il ne s’agit pas de ma grand-mère qui se nomme également Juliette ! Joseph et "ma" Juliette se sont mariés le 11 février 1918 à Lillebonne.

La seule Juliette dans la famille HAUCHARD est une cousine issue de germains, Juliette HENOT, née le 4 juin 1896 à Croissy sur Seine et mariée le 4 juillet 1916 à Sartrouville avec Désiré DEBEROT, mais rien ne le confirme.
Si Juliette HENOT est bien la destinataire, la carte daterait de début 1916.
Dans les archives familiales, je n’ai aucun document, lettre ou carte concernant la branche HENOT.

Comment expliquer que la carte se retrouve dans les archives familiales ? Joseph écrit la carte à sa cousine, mais il ne la poste pas ! Pourquoi ? Nous ne le saurons pas !

En espérant que cette carte évoquera un lieu et ou une date voire une Juliette !
Merci pour votre aide et vos conseils.

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Un mystérieux insigne
Sur la manche gauche du soldat assis sur le tonneau, ce mystérieux insigne.

[1faite par Michel Guironnet

[2Registre matricule n° 1796 classe 1912 sur le site des AD de Seine Maritime.

[3Carte postale adressée à son frère. Cela n’apparait pas dans son registre matricule.

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62 Messages

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 07:32, par André

    Bonjour,
    Dans la transcription du verso de la carte, rien n’indique qu’il écrit à une cousine.
    Il vouvoie sa correspondante, étonnant entre cousins.
    BàV André

    Répondre à ce message

    • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 11:32, par HAUCHARD Didier

      Bonjour
      Oui c’est vrai, rien indique qu’i pourrait s’agir d’une cousine. C’était une hypothèse.
      Je n’ai pas trouvé d’autre Juliette dans la famille ...
      cordialement
      Didier

      Répondre à ce message

      • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 12:15, par Maryse

        À la fin de son message, il conclut par "Mes meilleures amitiés" ça supprime tout lien de parenté.
        On peut supposer qu’il a écrit cette carte en janvier puisqu’il écrit : "A l’occasion de la nouvelle année, je vous adresse mes meilleurs vœux"… à cette époque on respectait la tradition des vœux en janvier et pas au-delà.
        Avez-vous consulté la fiche matricule de Joseph et les JMO correspondant à ses différentes affectations, peut-être trouverez-vous des indications précieuses qui vous permettront d’en déduire l’année.

        Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 08:19, par Suzanne

    Avez vous demandé son dossier aux archives hospitalières de l’armée à Limoges ? Ils vous donneraient des précisions sur la nature exacte de sa blessure.

    Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 08:23, par Suzanne

    Votre grand-mère Juliette a t elle été fiancée "ailleurs" avant le l’épouser ? Aurait t elle annulé un premier mariage ?
    Savez-vous comment ils se sont connus ?

    Ou autre piste, avait-il une "marraine de guerre " ?

    Répondre à ce message

    • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 08:45, par nannbod

      Bonjour !
      Je suis intéressée par votre recherche car j’ai moi aussi une photo que je voudrais identifier mais je n’osais pas faire la demande ici...
      Pour retrouver des infos... est-ce qu’on ne pourrait pas rechercher dans le village de votre grand-père une "Juliette" qui se serait mariée à cette époque là et "remonter le fil " ?
      Euhhhh.... je ne sais pas si c’est une bonne idée !
      J’espère que vous trouverez vite des informations !

      Répondre à ce message

    • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 20:04, par hauchard didier

      Bonsoir
      Non, aucune information sur des fiançailles ou un mariage annulé
      Ils habitaient à environ 5 / 6 km l un de l autre.
      Marraine de guerre, je ne connaissais pas.
      Cordialement

      Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 08:47, par roussel

    Bonjour

    Transmettez votre demande a un site spécialisé genre "pages 14-18" c’est énorme ce qu’ils arrivent a tirer de pas grand-chose. Je ne le fais pas d’initiative, s’ils demandent des compléments, je ne pourrai pas les donner..
    Cordialement
    Thierry

    Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 09:52, par VERGEREAU

    Bjr
    Ce n’est pas un écusson cousu sur la manche, mais l’insigne me fait penser à celui des sapeurs
    Cordialement
    VGU

    Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 10:41, par Jacques Seynaeve

    Bonjour,
    Cela ne va pas beaucoup faire avancer votre recherche, mais le soldat debout à droite a également un insigne sur le bras gauche : il me semble qu’il s’agit de l’étoile à 5 branches des Eclaireurs.

    Cordialement.
    Jacques

    Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 11:05, par martine hautot

    Bonjour ,je pense à une marraine de guerre .Les marraines de guerres ont été créées début 1915 ,elles envoyaient des courriers ,voire des colis ,c’était un soutien moral à l’origine , on voit ici qu’ il répond à un courrier de façon respectueuse, ça ne semble pas pouvoir être un membre de la famille ou une camarade d’école

    Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 11:15, par Françoise Vercelli Taland

    sur le col se trouve le numéro du regiment

    Le 204e régiment d’infanterie (204e RI) est un régiment d’infanterie de l’Armée de terre française. Il est créé en 1914 avec les bataillons de réserve du 4e régiment d’infanterie. Dissous à la fin de la Première Guerre mondiale, il est recréé en 1939 au début de la Seconde Guerre mondiale avant d’être dissous en 1940.

    sur Wikipedia tous les détails mais je ne sais pas si ça fait avancer l’enquête

    Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 11:30, par Françoise Vercelli Taland

    Bonjour’

    Sur la manche il s’agit d’un insigne du service auxiliaire

    http://milguerres.unblog.fr/les-insignes-distinctifs/

    Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 11:32, par francounette

    Bonjour
    Je suis d’accord avec Suzanne. Je pensais à votre grand-mère Juliette. En ce temps l’on se vouvoyait le plus souvent.

    Répondre à ce message

    • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 12:21, par Maryse

      Si c’était sa grand-mère, il ne lui dirait pas "Je ferais mon possible pour y être, en tous cas ne le retardez pas si je n’y suis pas." puisqu’il s’agirait de son propre mariage !

      Répondre à ce message

    • Neuf Poilus dans un atelier 24 février 15:52, par HAUCHARD Didier

      Bonjour,
      Je viens de revoir une carte postale adressée à Juliette, elle est datée du 7 octobre 1917.
      Mon grand-père vouvoie à plusieurs fois Juliette sur cette
      carte !

      Ils se sont mariés le 11 février 1918
      cordialement
      Didier

      Répondre à ce message

    • Neuf Poilus dans un atelier 26 février 22:48, par Suzanne

      Ce qui expliquerait aussi que cette carte soit toujours dans votre famille...
      Dommage tout de même le petit trait qui "critique" les enseignants du primaire XXIe siécle qui n’a rien à faire ici

      Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 11:33, par GIROD Alain

    Bonjour,
    je ne pense pas que se soient des tabliers de cuir portés par les deux soldats à droite mais simplement le tablier de toile des cuisiniers attachés à la roulante qui se trouve derrière eux.
    Cordialement
    Alain

    Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 12:06, par Jacques Seynaeve

    Une phrase est importante :
    "A l’occasion de la nouvelle année, je vous adresse mes meilleurs vœux".
    Donc carte écrite en début d’année, probablement 1915, puisque comme l’a souligné Thierry Roussel, il n’a pas encore son galon de caporal. Cette carte, à mon avis a été écrite depuis le dépôt (mais lequel ? - dépôt des éclopés de Verdun ?) avant le 02.03.1915, date à laquelle il quitte ce dépôt.
    Quant à Juliette à laquelle il écrit, je pense éventuellement à une collègue de travail. A partir de 1912, il est instituteur à l’école du Houlme (76). Pourquoi pas une institutrice de la même école ou des environs ?
    Malheureusement, les registres d’EC du Houlme en ligne s’arrêtent en 1902.

    Jacques

    Répondre à ce message

    • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 20:24, par hauchard didier

      Bonsoir
      Exact, il était bien au Houlme ( 76) en remplacement de Mr GAMARD.
      J ai d ailleurs un cahier du début 1912, une page parjour avec tout le programme le 15 mars 1912 il a 20 ans et le 14 avril le Titanic a coulé .
      Nos enseignants du primaire feraient bien de s en inspirer...
      Merci
      Cordialement
      Didier

      Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 16:25, par Paul Chevassus

    Bonjour à tous
    Au recensement 1921 Le Houlme , on trouve Juliette Martin , institutrice née en 1874 à Yville /Seine (mal lisible)

    Répondre à ce message

    • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 17:07, par Jacques Seynaeve

      Bonjour Paul,
      Cette Juliette MARTIN, née MAUGER en 1874 à Yville, ne peut correspondre, car elle s’est mariée à Edouard MARTIN en 1901 ; or la Juliette que l’on cherche se marie au cours du 1er semestre (peut-être même 1er trimestre) 1915.

      Cordialement.
      Jacques

      Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 17:19, par dominique MEIGNAN

    Bonjour,
    Vous pouvez éventuellement faire votre demande auprès du groupe Facebook " Généalogie Recherches Militaires"
    https://www.facebook.com/groups/540441179418335
    ils sont très calés sur le sujet.
    Cordialement
    Dominique

    Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 20:13, par cath houl

    Bonsoir Monsieur
    Je vous conseille de poser vos questions au forum 14-18 en leur envoyant la fiche de registre matricule de votre grand-père. On voit dans la fiche de votre grand-père qu’il a été pendant plusieurs mois (nov 2014 - mars 2015 à l’intérieur, soit à l’arrière, pas au combat). Pourquoi ?
    On y lit des abréviations militaires que je ne sais décrypter, mais j’ai été épatée du nombre de détails que les experts du forum peuvent extraire de la fiche, chaque mention permettant de recueillir des informations. De plus, ils sont vraiment très accueillants avec les nouveaux, les détails qui m’étaient complètement passés au-dessus de la tête, alors que tout était devant mes yeux, prenaient signification après passage dans leurs mains
    Mon grand-père a fait "son régiment" au 164e RI, puis est passé à Verdun au 364e dès le début de la guerre. Le passage au 364e signifie simplement qu’il s’agit d’un régiment de réserve.
    J’ai beaucoup cherché à reconstituer le parcours de mon grand père et peu trouvé. J’ai fini par penser que ce régiment était un régiment "hors rang", ce qui signifie , si j’ai bien compris, qu’il réunissait des hommes ayant pour tâche de faciliter la vie des combattants, qu’on "prêtait" à tel ou tel régiment selon les besoins (j’ai trouvé des mentions "en subsistance"sur des courriers). On trouve au 364e des tailleurs (comme mon grand-père, 20e compagnie), des éclaireurs, qui portent une étoile sur leur manche gauche (sauf erreur de ma part, cf homme en haut à droite). Ces régiments, avec des hommes qui passaient de compagnie à compagnie, étaient essentiels pour apporter la nourriture, les informations et le minimum permettant aux combats de se poursuivre avec des hommes plus jeunes qu’eux. Ils avaient les compétences techniques pour que la guerre continue. Certains cuisaient le pain, d’autres cuisinaient, mon grand-père était aussi électricien et vélocipédiste, ce qui signifiait qu’il était capable de porter sur son dos, en plus de son paquetage, un vélo (pliant) de 20kg.. Bien utile pour apporter rapidement des informations là où elles étaient nécessaires.
    Ces régiments intéressent moins les militaires car, même s’ils sont allés au combat (j’en suis sûre), ce n’était pas leur responsabilité première. Donc, on trouve peu de renseignements sur eux sur Mémoire des Hommes dans les JMO (journaux des marches et opérations).
    J’ai néanmoins la certitude que mon grand-père a passé du temps à Fresnes en Woevre en septembre 1915 (zone interdite aux civils) et aux Eparges en octobre 1915, en raison des cartes postales expédiées à sa femme, ma grand-mère qui les a conservées.
    Le chtimiste (http://www.chtimiste.com/)
    présente des photos de chaque régiment et aussi un résumé du parcours de chaque régiment. Je n’y ai pas vu de soldats présents sur votre photo. Mais la consultation de ce site peut vous aider.
    Ce qui est sûr,c’est que le 364e a été dissous fin août 1916, les soldats étant répartis entre le 303e et le 330e. Votre grand-père, comme le mien , passent au 330e. Ils participent à la bataille de la Somme. Le site du chtimiste évoque Vermandovillers dont vous parlez.
    Je ne sais si ce que j’écris peut vous aider, mais je l’espère.
    Bonnes recherches à vous !
    Catherine

    Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 23 février 22:56, par jean pierre

    bonjour,
    une idée comme sa en l air.
    pourquoi cette carte n’aurait elle pas été envoyé a votre Juliette (g.m.), le tutoiement n était pas chose courante au début du 20 eme siècle.
    s’il ne la pas envoyé peut être qu’il a obtenu une permission et qu’il lui a remis en main propre.

    Répondre à ce message

    • Neuf Poilus dans un atelier 24 février 18:02, par Christophe CANIVET

      parce que " que je serais en permission le jour de votre mariage."  😉

      Il n’aurait pas besoin de le préciser si sa correspondante était sa fiancée et ce serait "notre" mariage.

      Répondre à ce message

      • Neuf Poilus dans un atelier 26 février 13:34, par Luc BATTEUX

        Bonjour,
        Vos grand-parents se sont mariés à la fin de la guerre mais avez vous recherché dans les bans de mariage du village de votre grand-mère et dans ceux environnant des Juliette à marier ?
        Une hypothèse :
        - celle qui deviendra votre grand-mère aurait pu être fiancée entre 1914 et 1916 avec ???? Ceci expliquerait la formulation de la carte envoyée à une personne qui se connaissent de façon amicale ou familiale élargie.
        - Ce monsieur ???? est malheureusement tué avant le mariage ou fait partie des "gueules cassées" qui resteront célibataire plus ou moins malgré eux.
        - A la fin du conflit, vos grands-parents décident de se marier ensembles.
        Il ne s’agit que d’une simple hypothèse, porte ouverte qui mérite peut-être d’être étudiée avant d’être refermée.
        Ne perdons pas de vue que nombre de jeunes femmes se sont retrouvées "veuves" avant d’être mariées et que l’hécatombe chez les jeunes hommes en état de subvenir à une famille, par leur travail essentiellement manuel à l’époque, a été terrible. Avec pour conséquence des mariages qui n’auraient pas été "un premier choix" en temps de paix.
        Cordialement

        Répondre à ce message

        • Neuf Poilus dans un atelier 29 février 09:58, par martine hautot

          Bonjour,

          Peut-être d’abord fiancée au frère de Joseph,mort en 1915,cela expliquerait la présence prévue de Joseph au mariage de Juliette

          Répondre à ce message

          • Neuf Poilus dans un atelier 29 février 14:28, par HAUCHARD Didier

            Martine,
            Bonjour
            NON, le frère de Joseph, Marcel André tué le 25 septembre 1915 était fiancé à Madeleine !
            Je ne connais pas son nom, mais j’ai une photo d’elle datée de mai 1915.
            cordialement

            Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 24 février 18:21, par Christophe CANIVET

    Arrivez-vous à lire ce qui est écrit sur le fond du tonneau ?
    C’est peut-être une indication du lieu de livraison...

    Répondre à ce message

    • Neuf Poilus dans un atelier 25 février 10:23, par HAUCHARD Didier

      Bonjour
      Je viens de reprendre la carte, l’indication sur le tonneau est floue, peut être un 3 sur la 2e ligne.
      cordialement
      Didier

      Répondre à ce message

      • Neuf Poilus dans un atelier 26 février 09:44, par Martine SCHERRER

        Bonjour, en enregistrant la photo et en agrandissant je peux lire 4 ensuite chiffre illisible puis 0 et 3, l’écriture au dessus n’est pas lisible peut être faudrait-il traiter la photo en accentuant les contrastes.
        Martine Scherrer.

        Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 1er mars 10:06, par Jacques Seynaeve

    Bonjour,
    La fiche matricule d’Emile Joseph HAUCHARD indique que ses parents sont domiciliés -au moment de son incorporation, c’est-à-dire en 1912 -, à St-Arnould (76).
    En consultant le recensement 1906 de St-Arnoult, on trouve (vue n° 2/26), rue de l’Eglise, la famille HAUCHARD qui réside au n° 16, et la famille AUVAGE qui réside au n° 17.
    Les AUVAGE ont une fille prénommée Angèle Juliette Clémence, répertoriée dans le recensement comme étant Juliette.
    Juliette s’est mariée à Rouen le 16.11.1915
    L’acte de mariage est en ligne ; j’espérais y trouver comme témoin Emile Joseph : ce n’est pas le cas...
    Une piste ?
    Cordialement.
    Jacques

    Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 2 mars 10:52, par martine hautot

    Bonjour,
    Je pense que cette lettre était plutôt adressée à votre grand-mère ,c’est pour quoi ,elle est restée dans la famille ,se pourrait-il qu’elle ait été écrite début 18,annonçant leur mariage ? peut-être serait-il utile d’avoir la photo du verso de la carte :"je ferais mon possible pour y être",serait une forme d’humour

    Répondre à ce message

    • Neuf Poilus dans un atelier 2 mars 15:19, par HAUCHARD Didier

      Martine, Bonjour
      Cette carte a peut être été utilisée et écrite plusieurs mois ou années après la prise de vue... c’est possible
      De toute façon ,cela n’est pas l’écriture de mon grand-père et je pense que le mystère va rester.
      J’avais douze ans quand mon gp est décédé, pour moi il était sérieux, strict et je ne vois pas faire une pointe d’humour !
      Dommage, je ne peux pas vous mettre le scan du verso !
      merci
      cordialement
      Didier

      Répondre à ce message

      • Neuf Poilus dans un atelier 2 mars 15:52, par Michel Guironnet

        Bonjour à toutes et à tous,

        Pour vous aider à résoudre cette énigme entêtante, je viens de mettre la photo d’un passage du texte au verso de la carte.
        Est-ce bien l’écriture de Joseph, le futur mari de Juliette ?
        Et la signature correspond elle à la sienne ?
        Encore bien des pistes à explorer...

        Au travail !
        Michel Guironnet

        Répondre à ce message

      • Neuf Poilus dans un atelier 3 mars 10:55, par Jacques Seynaeve

        Bonjour,
        Je ne comprends plus : dans un 1er temps vous nous dites : "mon grand-père a écrit cette carte", et maintenant, vous nous dites : "De toute façon, ce n’est pas l’écriture de mon grand-père" .... ??
        Le mieux serait de comparer la signature au bas de cette carte avec la signature de votre grand-père figurant sur son acte de mariage probablement en votre possession.
        Si la signature ne correspond pas, la carte a pu être écrite par un des autres soldats figurant sur la photo.

        Cordialement.
        Jacques

        Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 4 mars 13:43, par martine hautot

    Bonjour ,si la lettre n’est pas écrite par votre grand-père ,cela change tout. Je pense donc qu’elle a été écrite début 1918(la photo peut-être plus ancienne ) à l’intention de votre grand-mère et elle évoque son mariage avec Joseph en février ,souhaitant que ce mariage fasse le bonheur de toute sa vie .Cette lettre peut être écrite par un compagnon de régiment de Joseph ,je n’ai pu voir l’acte de mariage de vos grands -parents mais j’ai vu sur geneanet qu’ un des frères de Joseph était son témoin ,il s’agit de Daniel Emile Hauchard. Serait-ce lui qui a écrit la lettre, il était alors mobilisé et pouvait avoir obtenu une permission. En effet en 1915 il y avait très peu de permissions mais à partir de 17 ,les congés pour événements familiaux qui étaient réservés aux maladies graves et décès des proches sont étendus aux mariages et naissances dans la famille. Le mieux maintenant pour vous serait de regarder les signatures dans les actes de mariage pour avoir confirmation de ces hypothèses .

    Répondre à ce message

    • Neuf Poilus dans un atelier 13 mars 14:18, par hauchard

      Martine
      Bonsoir
      Je me suis planté en beauté !
      La carte n a pas été écrite et signée par mon grand-père.
      Je viens de voir l acte de mariage d Émile Daniel à Fécamp en 1922.
      La signature de Daniel ne correspond pas.
      A mon retour de vacances début avril, je vais vérifier avec d autres cartes signées.
      Merci
      cordialement
      Didier

      Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 4 mars 21:48, par martine hautot

    J’ajoute que Daniel Emile hauchard était début 1918 au 204éme RI

    Répondre à ce message

  • Neuf Poilus dans un atelier 5 mars 11:56, par Jacques Seynaeve

    Bonjour,
    Au bas de l’acte de naissance de Rolande Simone Andrée HAUCHARD, née le 15.04.1920 à Yvetot, figure la signature de son père Emile Joseph HAUCHARD, qui signe J.Hauchard.
    Cette signature est complètement différente de celle de la carte-photo.
    https://www.archivesdepartementales76.net/ark:/50278/d7e8a7530697395b9aabdd9d23a6ed28/dao/0/1/idsearch:RECH_16c5f9f53f3d38f5b26b37b125555772?id=https%3A%2F%2Fwww.archivesdepartementales76.net%2Fark%3A%2F50278%2Fd7e8a7530697395b9aabdd9d23a6ed28%2Fcanvas%2F0%2F25&vx=882.737&vy=-734.418&vr=0&vz=5.32535
    page de gauche

    Cordialement.
    Jacques

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    • Neuf Poilus dans un atelier 5 mars 17:10, par Michel Guironnet

      Merci Jacques pour cette importante contribution.
      Je sais que Didier est parti lundi pour un mois à La Réunion voir son fils et ses petits-enfants.
      Cela peut entrainer quelque délai de réponse !
      Cordialement.
      Michel Guironnet

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      • Neuf Poilus dans un atelier 13 mars 10:11, par hauchard didier

        Jacques, Michel

        Bonjour,
        Vous avez bien raison, ce n est pas la
        signature ni l écriture de mon grand père.
        Je me suis planté, mes excuses.
        J avais déjà contacté Michel Guironnet en 2018 pour cette carte et nous avions décidé d exploiter en premier une autre carte 33 poilus dans un hôpital.
        Dans un mail de 2018, j indiquais clairement à Michel
        que mon grand père n avait pas écrit et signé cette carte.
        De plus j ai un certain nombre de cartes écrites et signées par lui.
        Michel, très conservateur, tu as toujours ce mail ...
        Joseph était instituteur et j ai son journal de classe de mars 1912 à juin 1912.
        Pas de doute, il n a pas écrit cette carte.
        Lorsque nous avons repris avec Michel cette carte il y a qq semaines, Michel a fait une belle
        transcription de cette carte.
        Merci Michel.
        Et là, j ai fait la GROSSE erreur de me focaliser sur la transcription et d ignorer le scan du verso !
        Cela dit, nous nous savons toujours pas qui a écrit cette carte, à qui elle était destinée et pourquoi cette carte non postée est restée dans ma famille !! Mystère.
        Je doute que nous ayons la solution un jour...
        Un grand merci pour votre aide
        Bien cordialement
        Didier

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        • Neuf Poilus dans un atelier 14 mars 09:10, par Michel Guironnet

          Bonjour,

          Je viens d’à nouveau examiner la question de cette "fameuse" carte à la lumière des derniers commentaires..

          Une hypothèse est qu’elle a été écrite à la "vraie" Juliette (future épouse de Joseph) par un des soldats présents sur la photo, un copain du même régiment, et confiée à Joseph (en permission) pour la remettre de sa part à Juliette.

          Ce qui expliquerait qu’elle ne soit pas affranchie et qu’elle soit restée dans la famille de la mariée.

          A moins qu’elle soit écrite par un autre de ses amis, non sur la photo, auquel Joseph aurait envoyé ou donné cette carte-photo début 1915 mais qui s’en serait servi en 1918 pour écrire à Juliette.

          Toujours est-il qu’il faut, en priorité, comme l’on déjà dit d’autres contributeurs, comparer la signature de cette carte avec celles des témoins du mariage du 11 février 1918.

          Mais ce "soldat inconnu" a pu être présent au mariage sans être un des signataires de l’acte.

          Il est peut être présent, par contre, sur la photo du mariage, photo envoyée en 2018 par Didier où les personnes sont identifiées par ses soins.
          Il y a deux soldats sur cette photo : le frère du marié et Fernand Louvet...il serait intéressant de se pencher sur lui !

          Dans ce cas, ce soldat étant un proche du jeune couple, peut être que sa signature se retrouve dans d’autres actes d’état-civil ou des courriers conservés par Didier.

          Cordialement.
          Michel Guironnet

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          • Neuf Poilus dans un atelier 14 mars 13:26, par martine hautot

            Fernand Louvet est un beau-frère de Joseph ,marié à sa soeur Blanche .Sur son acte de mariage en 1912 à Saint Arnoult la signature est différente

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            • Neuf Poilus dans un atelier 16 mars 07:24, par hauchard

              Bonjour
              Je confirme Fernand LOUVET n est pas le signataire
              de cette carte, belle signature lors de son mariage en 1912et au mariage de Emile Daniel HAUCHARD
              en 1922 à Fécamp.
              De même Émile Daniel Hauchard n’ a pas
              signé cette carte, signature E HAUCHARD
              en mai 1932
              Cordialement
              Didier

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          • Neuf Poilus dans un atelier 16 mars 07:36, par hauchard

            Michel
            Bonjour
            Votre hypothèse est très séduisante.
            Carte écrite par un soldat un ami, pourquoi pas.
            En tout cas, il ne s agit pas de Fernand LOUVET, de Henri HAUCHARD frère, de Emile Daniel HAUCHARD dit Daniel
            frère, de Félix HAUCHARD frère tué en décembre 14, de André Marcel HAUCHARD frère tué en septembre 1915.
            Je vais d autres vérifications dans les correspondances à mon retour.
            Voilà
            Cordialement
            Didier

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  • Neuf Poilus dans un atelier 13 mars 00:04, par Orson

    Bonsoir Didier,

    J’aime toujours commenter les photos, notamment du fait qu’à cette époque, en étant très rares, elles étaient souvent préparées et mises en scène, et finalement plus instructives que les "selfies" actuels.... Dans le cas présent, Joseph Hauchard tient toute sa place dans ce groupe, il est à l’aise et "à sa place", contrairement à d’autres que le service militaire émancipe seulement et qui n’ont pas encore la même superbe.

    Mais ce qui m’intrigue encore plus, c’est la teneur de son texte : "C’est avec un réel plaisir que j’ai reçu votre gentille lettre carte. Je vous en remercie.
    Excusez moi du retard que je mets à vous répondre. Ce n’est pas que je vous oubliais, c’est que le temps me manquait et que je serais en permission le jour de votre mariage. Je ferais mon possible pour y être, en tous cas ne le retardez pas si je n’y suis pas."

    Je ne crois pas qu’une quelconque cousine aurait pu envisager de retarder son mariage (l’évènement le plus important de sa vie) parce que le-dit cousin, même germain, n’aurait pas (éventuellement) pu y assister ! D’autant moins que tous les hommes de cet âge dans la famille étaient mobilisés de même.... De mon point de vue, il y a forcément un lien très particulier, pour ne pas dire très fort, entre ces deux jeunes gens, qui ont donc forcément envisagé à un moment ou à un autre d’avoir un destin commun....

    Mon pronostic ? Juliette, qui avait un soupirant sous le coude, a tenté de mettre la pression à Joseph en lui annonçant son prochain mariage par une "gentille lettre-carte". Et Joseph, qui découvrait de nouveaux horizons dans le contexte de la guerre (fraternité, autres régions, etc...) l’a vécu à plein et n’a pas été tenté par un destin dont il connaissait déjà tous les contours.... Alors, il a pris la chose de haut en ne s’affolant pas devant ce qui était probablement un ultimatum et en affichant une grande sérénité, sachant en même temps, qu’il gardait une grande importance auprès d’elle, même si elle se serait mariée par ailleurs.

    En un mot, il s’agit d’un rapport de forces entre amoureux, comme cela arrive assez souvent entre une jeune femme résolue et qui s’impatiente et un jeune homme qui a besoin de courir le monde pour en compléter sa connaissance avant d’envisager son destin conjugal et paternel.

    En gros, cela parait vouloir dire que cette Juliette est votre grand-mère, si le sentiment amoureux entre eux a résisté à cette séquence de tension et d’intox. Cordialement.

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    • Neuf Poilus dans un atelier 13 mars 10:39, par hauchard didier

      Merci pour votre mail brillant.
      Je vais vous décevoir, vos hypothèses étaient très intéressantes, mais Joseph n a pas écrit cette carte...
      Merci de lire ma réponse faite à Jacques et et Michel juste au dessus de votre article.
      Cordialement
      Didier

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