« On dénombre 1592 victimes sur les 8000 membres du personnel qui ont été mobilisés. Parmi ces victimes sont représentés tous les échelons de la hiérarchie : les grooms, les coursiers, les garçons de course, les garçons payeurs, les garçons de bureau, les garçons de recettes, les garçons de caisse, les manipulateurs, les employés qualifiés, les démarcheurs, les chefs de section, les aides -caissiers, les caissiers, les conservateurs, les sous-chefs de service, les « signatures autorisées », les gérants de sous-agence, les fondés de pouvoirs, les sous-directeurs, les directeurs d’agence, les inspecteurs, les secrétaires de direction, le chef du personnel du siège central, les pompiers, un lithographe et les ouvriers ».
L’entreprise compte alors 16 400 collaborateurs à travers le monde dont 13 900 en France.
De toute origine sociale, fils d’agriculteur ou de grandes familles bourgeoises et aristocratiques, natifs de Paris et de toutes les régions, nés à l’étranger, naturalisés…
L’association « Le Cercle de généalogie et d’histoire du LCL CA SA » a entrepris la recherche de tous ces personnels à partir d’un minimum d’information : nom et prénom (pas forcément le 1er de l’état civil) lieu d’affectation et emploi.
Ce travail qui a duré plusieurs années débouche sur une biographie (état civil et carrière militaire), et reprend également pour 90% d’entre eux leur parcours professionnel : niveau scolaire, évolution de carrière et affectations.
Cet ouvrage « scientifique » est salué par Serge Barcellini, directeur du Souvenir Français : « Le travail réalisé par nos trois généalogistes est exceptionnel. Il est un exemple de ce que peut réaliser la recherche combinée à la passion. Ce travail est également une chance pour l’entreprise qui fut Le Crédit Lyonnais et qui est aujourd’hui placée sous la coupe du Crédit Agricole. »
Nous offrirons un exemplaire à chaque centre d’Archives départementales, municipales, et bibliothèques spécialisées.
Nous vous proposons la souscription de ce livre qui permet comme le signale Serge Barcellini :
« Sortir de cet anonymat, reconstruire des vies, tel est le but aujourd’hui de ceux qui cent ans plus tard, sont partis à la recherche des destins individuels de chacun de ces hommes et de ces femmes qui constituent cette génération fauchée ».