J’ai vécu j’usqu’à 16 ans dans le pas de calais, et j’habite maintenant Nimes, dans le Gard. Je pratique la Psycho Généalogie, et on aborde donc le sens des prénoms...
Ici, pour Léon, j’ai hérité d’un oncle qui habitait Lozingem d’un livre magnifique sur les prénoms, doré à la feuille d’OR. On y aborde en effet la vie de ce Saint LEON=
St LEON LE GRAND, dont la fête est le 11 avril.
J’ai hésité de tout vous écrire, car c’est assez long.
Léon naquit à Rome,dans l’une des plus nobles familles de Toscane. Il se distingua dans les lettres profanes, et dans la science sacrée.
Archidiacre de l’église romaine,il eut beaucoup de part aux affaires, sous les papes, Célestin 1° et Sixte III.
Ayant succédé à ce dernier, le 29 sept. 440, il entreprit avec courage, de défendre l’église contre la barbarie, l’erreur et le vice, qui l’envahissait de tous côtés. Il eut soin d’associer à ses glorieuses entreprises, des coopérateurs éminents, entre autres, St Prosper d’Aquitaine, l’homme le plus savant de son époque.
Il en fit son conseiller et son secrétaire.
Rien ne montre mieux que ses lettres, au nombre de 145, avec quelle vigilence, quelle habilité, quelle autorité, le Saint Pontife réglait ce qui avait besoin de l’être, en matière de Foi et de discipline, dans toutes les parties du monde.
Il rappela à l’exécution des lois canoniques, les évêques de Mauritanie Césaréenne,aujourd’hui province d’Alger. Il fit juger par un tribunal mixte, d’ecclésiastiques et de laïques,les Manichéens d’afrique, réfugiés à Rome : il résulta de leurs écrits et de leurs aveux, que leur doctrine,était subversive, de la religion, de la morale, de la société... Beaucoup d’entre eux abjurèrent leurs erreurs, et rentrèrent dans le sein de l’église. Ceux qui persistèrent opiniatrement dans cette hérésie immorale et antisociale, furent bannis...
Consulté par St Turibe, évêque d’Astorga, il traça aux évêques d’Espagne, la régle à suivre pour triompher du
Priscillianisme, hérésie aussi funeste que le Manichéisme, dont elle était une branche.
En Orient, la foi chrétienne était attaquée par l’hérésiarque Eutychès, qui prétendait qu’en J. C., il n’y a qu’une seule nature, la nature divine, sous l’apparence du corps humain : c’était anéantir le mystère de l’incarnation.
Le Concile Oecuménique de Calcédoine, présidé par les légats de St LEON, et élairé par la lattre immortelle qu’écrivit ce grand pape sur le mystère de l’incarnation,
condanna l’Eutychianisme.
Quand cette lettre fut lue dans la vaste assemblée,il n’y eut qu’un cris d’admiration ;
les six cent évêques l’acclamèrent en disant :
"C’est Pierre qui parle par Léon"...
En occident, Attila, à la tête des Huns, après avoir ravagé une partie des Gaules et le nord de l’Italie, marchait sur Rome. La terreur le précédait. Les romains se croyaient perdus. SAINT LEON, accompagné d’un consulaire, d’un sénateur, et des principaux membres de son clergé, alla à la rencontre du Roi barbare.
Celui-ci les reçut avec les plus grans honneurs,et lui accorda la Paix, par un traité, le 6 juillet 452.
Les ncompagnons d’arme d’Attila ne pouvaient comprendre qu’il eût renoncé à piller les trèsors de Rome, sur les instances de Léon ; ils se rappelaient qu’il en avait fait autant en faveur de Troyes, aux prières de St Loup. Ils disaient, dans leur langage,"La férocité d’Attila s’est laissée dompter par un loup, en Gaules,en Italie par un Lion"...
Comprenant leur surprise, Attila leur dit : "Pendant que Léon parlait,j’ai vu près de lui 2 personnages mystèrieux, à la figure surhumaine, revétus de l’habit saceerdotal,qui, avec leur épée, me menaçaient de mort si je ne cédait pas"...
Le pape rentra en triomphe à Rome, et le peuple, dans son enthousiasme, lui deszcerna le titre de "Grand".
Pour perpétuer le souvenir de cte événement prodigieux, LEON fit jeter à la fonte le bronge idolatrique, longtemps adoré sous le nom de JUPITER CAPITOLIN, et le transforma en une statue de St Pierre, placée dans la basilique vaticane.
Encore de nos jours, on vient du monde entier, en baiser le pied ; le bronge usé témoigne de 14 siècles de vénérations...
En l’an 455, alors que le Vandale Genséric, qui s’était déjà emparé de l’afrique, de la sardaigne, de la corse et de la sicile,s’avançait sur Rome.
LEON alla à sa rencontre et obtint de lui,qu’il s’abstiendrait des outrages, des massacres et des incendies. Le st Pontife sauva ainsi les monuments de la ville éternelle, la vie et l’honneur de ses concitoyens...
Les vandales se retirèrent 15 jours plus tard, avec un énorme butin et beaucoup de captifs.
Saint LEON, employa les dernières années de sa vie, à guérir les plaies de toutes sortes, causées par l’invasion des barbares.
Il mourût le 18 nov. 461. Il nous rest de lui,69 discours,
momuments de son éloquence apostolique.
La postérité a sanctionné le surnom de LOUIS LE GRAND,
que lui descernèrent ses contemporains...
BONNE RECEPTION.