En quête de recherches généalogiques, je me suis arrêtée à Barzan commune de Charente-Maritime, en quelque sorte berceau de ma famille, puisque mon ancêtre en ligne directe y naquit le 17 avril 1698 et fut baptisé en l’église le 28 du même mois. D’ailleurs outre le fait des baptêmes de sa fratrie en ce lieu, l’une de ses sœurs fut inhumée dans l’église et il est amusant de lire l’anecdote insolite de la signature (voir ci-dessous).
Le 7 avril 1756 a été Enterrée dans l’Eglise Elizabeth Guillemet agée de soixante six an, munye des Sacremens En présence Mr le Curé de Chenac et de plusieurs personnes qui n’ont Signé à cause de La nuit (Barzan - Collection communale Baptêmes Mariages Sépultures 1752 - 1767 vue 13).
[...] Le 24 mai 1752 a été enterré dans l’Eglise, Sieur Jean Beaulieu Bourgeois agé de soixante cinq ans environ, muni des sacrements, en présence des Sieurs Amiot prêtre curé d’Arces, J. Foucaud vicaire prêtre, de Jacques Beaulieu fils du défun Sieur Raimond Ignace Trebuchet chirurgien qui ont signé avec moi [...] (Barzan - Collection communale Baptêmes Mariages Sépultures 1752 - 1767 vue 2).
Je n’ai pas regretté ce petit détour, alors qu’habituellement je me limite à Épargnes où vécut toute la lignée descendante de ce Nicolas Guillemet jusqu’à la naissance de mon père.
Naïvement je cherchais une trace de ce couple (susnommé) dit inhumé en l’église mais évidemment compte tenu des dates, les empreintes du passé ont disparu puisque construite entre 1875 et 1879, afin de remplacer l’ancienne église datant du XIIe siècle, (celle qui m’aurait intéressée) déjà remaniée au XVIIe siècle, dont le conseil municipal vota la démolition pour cause de vétusté.
Lors de la démolition de l’édifice, des sarcophages au couvercle en bâtière furent mis au jour. Datant du Moyen Âge, ils révélèrent deux lames de poignard en fer et des fragments de vases, mêlés aux ossements…
Bien que frappée par la beauté de cette petite église, je fus fortement surprise d’y découvrir, selon les photos ci-dessous, une croix peinte et le christ sculpté sur l’autel « à l’envers ».
Je crois savoir que :
- la croix à l’envers aurait une origine satanique ;
- deux apôtres, Philippe et Simon-Pierre, furent crucifiés la tête en bas...
Mais quel rapport avec l’église de Barzan, là est toute la question ?
Et que signifient ces deux représentations à l’envers ?
Plusieurs recherches régionales sont restées sans réponse.
Quelques fidèles lecteurs de la Gazette du vendredi auraient-ils une réponse ?
Par avance, Merci !