Photos historiques

Malheureusement, je ne sais pas grand chose sur cette photo, si ce n’est que la personne à sa droite était le père de mon oncle. Je suppose qu’Antoine de Saint-Exupéry était de passage à la Réole (Gironde). La base de Biscarosse était alors en activité et il se peut qu’il ait effectué quelques vols dans la région. Voilà la courte histoire que je peux raconter malheureusement tous les protagonistes ont disparus, pas moyen d’en savoir plus ! A moins que grâce à Internet et aux lecteurs de la Gazette...

Il s’agit d’un ex-voto de 1856 exposé sur un mur de Notre-Dame de la Garde à Marseille. Un jeune homme de 17 ans qui visitait le navire est tombé du pont, par une écoutille ouverte, au fond de la cale. Il faillit se tuer mais en réchappa et
sa famille témoigna sa reconnaissance à Notre-Dame de la Garde en lui offrant cette peinture.

L’éventrement des immeubles entre le Chemin-Neuf et le chemin Tramassac.
Dans la nuit du 12 novembre1930, vers 1 heure du matin, une violente explosion sur la colline de Fourvière, au-dessus du quartier de Saint-Jean, provoque l’effondrement de plusieurs maisons.
Alors que les pompiers luttent pour sauver les blessés, un éboulement de terrain sur les pentes de la colline de Fourvière vient allourdir le bilan. Au total, on dénombre 40 morts dont 19 pompiers et 4 policiers.

Inondations de la Loire et de l’Aron des 29, 30, 31 mars, 1^er, 2, et 3 avril 1902.
Pendant ces six jours, la Loire et l’Aron sont restées à la hauteur de 4 mètres à 4,50 mètres.
Sur la photo : Le Pont de Loire (1775) et le faubourg Saint-Privé.

Emouvant témoignage d’un moment de repos, cette scène met en évidence la solidarité entre les soldats, l’esprit de camaraderie.
Les visages semblent las, durs, résignés face à l’attente, à la détresse du champ de bataille.
Derrière les deux hommes, les troncs d’arbres rongés par les obus s’élancent vers le ciel comme des cierges impuissants face au désastre ambiant.

Il s’agit de la remise de la Légion d’Honneur par le président Emile Loubet à Emile Grapin, chef d’escadron, mon grand-père maternel, le 23/4/1903, à Bizerte.
Photo communiquée par Nicole Goglin.

Durant la Grande Guerre, les dommages matériels ont surtout affecté les régions envahies et les zones de combat, c’est-à-dire essentiellement la France du Nord et de l’Est. Le géographe Albert Demangeon, dans son livre paru en 1920, "Le Déclin de l’Europe", parle d’une "zone de mort" longue de 500 km, large de 10 à 25. "Partout où le cyclone a passé, il faut recréer toute la vie économique".
Cette carte du 25 9bre (c’est-à-dire novembre) 1914 est adressée à Mademoiselle Marie Thérèse (…)

Ce groupe de "Poilus" du 333^e R.I. pose fièrement devant un casque allemand.
En 1915, les hommes de ce régiment attaquent et enlèvent Rozelieures
puis poussent jusqu’à Gerbéviller, avant de traverser la Mortagne.
Ensuite ils prirent part à la mise en place et à la consolidation de la ligne de front en Lorraine.

En 1909, il fut décidé de lui apposer une couronne, ce qui donna lieu à une grande fête, dite la fête du couronnement.
Les personnages représentés sur la carte postale sont l’archevêque de Besançon : M^gr Fulbert PETIT (en haut à gauche).
Les autres sont les curés de Gray : Le prêtre se trouvant en bas à droite est M. LOUVOT qui deviendra plus tard chanoine. Le personnage central doit être le Pape Pie X à en juger par ses vêtements.

"Qui s’y frotte s’y pique" nous dit la carte postale.
A la fin du XIX° siècle et au début du XX°, la question du Transvaal, cette région de l’Afrique du Sud, préoccupe les diplomaties européennes.
La découverte, en 1883, de riches mines d’or explique la convoitise de la Grande-Bretagne sur ce "pays au-delà du vaal".