En réponse à :
11 février 2010, par Alexandre Dumont-Castells
Si aujourd’hui, l’A.D.N. permet de confronter des personnes soupçonnées dans le cadre d’une enquête judiciaire pour un crime ou un délit connu et d’obtenir de leur part des aveux de culpabilité fondés ; il en était encore tout autre 206 ans plus tôt en France. Dans l’affaire suivante, point de « gel des lieux » (pour préserver les indices et les preuves sur place), point d’AD.N., point de relevés dactyloscopiques (empreintes digitales), rarement l’objet du crime, tout au plus sont présentes : la victime, les témoins (voire l’auteur de la scène de crime), les familiers, les gendarmes, un médecin légiste, le Maire et ses adjoints, un officier de police judiciaire et juge de paix territorialement compétent.