Les différents types d’abréviations :
- Les abréviations par suspension : La fin du mot est remplacée par un tilde, c’est-à-dire un trait horizontal ou plus ou moins arrondi situé au-dessus du mot (
= tourn = tournois).
Quelquefois, il entoure la voyelle dans une grande boucle ( = a(n)nées = années). Souvent, la dernière lettre du mot est prolongée par un trait qui descend en dessous de la ligne ( = dud = dudit) ou qui s’élève au-dessus de la ligne ( = lad = ladite). Le tilde peut remplacer une ou plusieurs lettres ou une ou plusieurs syllabes.
- Les abréviations par contraction : Le scribe n’écrit que les lettres les plus significatives du mot (généralement les premières et les dernières). L’abréviation peut être indiquée par un tilde (en finale ou au milieu du mot : = pnt = présent) ou un trait continu montant ( = fe = faire)ou plongeant ( = note = notaire). Le cas le plus fréquent est celui où la contraction se situe au milieu du mot et la finale est en exposant au-dessus de la ligne ("Me" pour "Maître").
- Les signes particuliers : Il s’agit de caractères qui permettent d’écrire plus vite et de gagner de la place. Ils sont une version recomposée des lettres de l’alphabet majuscule latin (cf 9 pour remplacer con/com. Exemple : "9e" pour "comme").
Tableaux des principales abréviations
Voir aussi en ligne le Dictionnaire des abréviations françaises, XIIe-XVIIe siècle, par Marc SMITH, École nationale des chartes, Thélème.
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