C'est toujours un plaisir de vous retrouver chaque vendredi pour partager la Gazette du jour. Celle-ci est particulièrement riche cette semaine avec une série d'articles sur des sujets aussi variés que passionnants.

Il nous est probablement arrivé à tous, devant une vieille demeure ou en la visitant, de nous dire : « Si les murs avaient des yeux et des oreilles, ils pourraient nous en raconter des choses... ». Nous allons donc imaginer les murs du moulin de Pothières, en Côte d’or, dotés de la vue, de l’ouïe et de la parole. Découvrons donc ce que ce moulin pourrait nous raconter sur son histoire.

la généalogie, peut consister pour certains à bâtir simplement une pyramide de noms, dont la pointe est posée sur sa tête, et que l’on remplit de dates, de noms de lieux et de métiers. Il faut juste veiller à ce cette dernière ne s’enfle pas sous le poids que l’on voudrait donner aux personnages dits "importants" éventuellement rencontrés.

Le 18 mars 1943 mon père est requis pour le STO (Service du Travail Obligatoire). Il s’y attendait, depuis quelque temps. Le 19 mars 1943 il est affecté à Wiesbaden, en Allemagne, comme coiffeur, où il arrive le 22 mars 1943. Qu’y avait-il à Wiesbaden ? un camp de prisonniers ? Un camp de travail ? Une usine d’armement ? Je ne sais pas, et je voudrais bien savoir. Les rares fois où mes sœurs ou mon frère, ou moi lui posions des questions nous avions toujours la même réponse : « c’était très dur ». Il n’a jamais voulu en dire plus.

Terre de granit, pauvre et rude, le Morvan a, dès longtemps, été incapable de faire vivre ses habitants des seules ressources agricoles. Les Morvandiaux s'efforcèrent donc d'ajouter d'autres activités au travail de la terre, et, dès le début du XIXe siècle, au moins, l'industrie des nourrices, leur apporta un complément de ressources. Il s'agissait surtout alors d'enfants de la ville, parisiens notamment, placés chez l'habitant.

Durant la Première Guerre mondiale, le tribut payé par les poilus est impressionnant – 1 390 000 morts, près de trois millions de blessés dont 60 000 amputés –, mais ce conflit des plus meurtriers n’a pas épargné les populations civiles. Les deux photographies présentées sont extraites du fonds Anne Morgan et ont été prises dans des villages proches de Soissons.

Les Archives des Vosges présentent jusqu'au 18 avril 2025 une nouvelle exposition "Ouvriers, ouvrières : des vies vosgiennes". Les Vosges ont un important passé industriel, dont les origines remontent au XVIe siècle. La Révolution industrielle, qui voit se développer l'industrie agro-alimentaire, comme la confiserie, celle du textile ou du papier, modifie profondément le paysage, avec la construction de grands bâtiments industriels et l'aménagement d'espaces (habitations, crèches, etc.) pour les employés. L'exposition permet de découvrir, au travers de documents d'archives et de témoignages divers, les usines et les conditions de vie des ouvriers, souvent venus de l'étranger.

Avec les noms de famille : Ce nom de famille désignait une personne malicieuse.

Avec les mots du passé : En Indre-et-Loire, ce mot désigne le vin que l’on fait juste avant la vendange pour abreuver les vendangeurs.

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