Dans les récits des anciens de 14-18 que j’ai rencontré dans ma vie aucun ne m’a parlé de courage, de volonté de se battre mais toujours de la boue, de la vermine, du froid, du manque de sommeil, du désir de vivre, de l’espoir de sortir de là et de la peur omniprésente. Trois cousins de mon grand-père, Georges Emile, Lucien Jules et Joseph Sébastien Ravelet, tous frères étaient mobilisés eux aussi. Un cousin, Pierre, a retrouvé quelques cartes postales écrites au crayon à papier par Georges Emile depuis son hôpital de Bar-sur-Aube...