Avant d’écrire sur ce sujet – et sur tous ceux qui jalonnent le livre -, j’ai d’abord reconstitué la généalogie d’Aubin, noté les noms des parrains, des marraines, des témoins aux inhumations et aux mariages de ses proches, listé ses relations de voisinage, ses connaissances du conseil municipal. J’ai ainsi dressé la carte de ses affinités. La connaissance de ses familiers était la garantie de sélectionner par la suite, en un gradient allant de l’incertain au certain, les évènements et les affaires qu’il avait eu le plus de chance de connaître à leur contact. Sans compter celles dont il était le témoin direct. C’est justement le cas de l’histoire qui suit.