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Zéphyrin et Antoine Carcenac

Le vendredi 15 avril 2005, par Michel Carcenac

Zéphyrin Carcenac est né le 22 juin 1847 et son fils Antoine le 23 juillet 1884. Nous sommes en juin, les capucines ont des feuilles, mais pas encore de fleurs. Il est possible que l’on fête le soixantième anniversaire de Zéphyrin, le 22 juin 1907. Antoine a 23 ans, Habillé avec recherche, il arbore une magnifique cravate lavallière.

A 15 ans, Antoine avait déjà son tricycle à pétrole ! A 16 ans, il demande à son père de lui acheter une automobile, bien pratique pour porter le lourd matériel photographique. Chez Darracq, on met la voiture sur cale et on lui montre comment on conduit. On lui explique le fonctionnement du moteur, comment se dépanner. On lui conseille de filtrer l’essence à travers un chapeau de feutre qui retient même les gouttes d’eau.

Et voici Antoine sur la route de Belvès. A Limoges, il rencontre un automobiliste : arrêt, salutations, échange des qualités respectives des véhicules. La vie est belle, la route est large et pour lui tout seul, à part quelques charrettes et les auberges très accueillantes pour ce phénomène qui rêve d’épater les Belvésois avec son automobile.

Comme par hasard, il arrive un jour de foire. C’est important, une foire à Belvès, Sous-la-Brèche, les bœufs de labour ; au Terriol, les bœufs de boucherie. Les cochons et la volaille ne sont pas sur le trajet. Mais, à la Tannerie, à l’entrée de la ville, les chevaux des attelages sont alignés et, quand la Darracq à échappement libre surgit, elle provoque la panique. Les chevaux ruent et cassent leurs attaches, on ne peut retenir les bœufs. Les paysans courent derrière la voiture en brandissant leur bâton et veulent assommer le chauffeur. En arrivant au foirail du Terriol, c’est le bouquet, c’est le bouquet !

Antoine réussit à s’engouffrer dans la cour de son ami Delayre, le charron, qui referme prestement les portes cochères. Ici, il est plus facile de tenir un siège. Les bestiaux se calment, la fièvre tombe, et la curiosité l’emporte pour voir cet engin du diable.

Quelques jours plus tard, Antoine met sa voiture sur cale et le démonte complètement.

« C’est très simple, comme mécanique, constate-t-il. Je suis sûr qu’un grand avenir s’offre à l’automobile, je serai mécanicien d’automobile et garagiste. »

Il s’associe avec Lucien et font construire un garage aux Fontaines. Ils vendent des Darracq évidemment, puis des De Dion-Bouton, des Renault et des Panhard-Levasssor. Quand André Citroën crée son entreprise, les Carcenac le rencontrent, sympathisent, deviennent concessionnaires Citroën pour le Sarladais et ouvrent un garage à Sarlat.

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Découvrir Le Périgord d’Antoine Carcenac  : (photographies 1899 - 1920).

Pour lire l’interview de Michel Carcenac

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