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En captivité 3/3

Kommando agricole à Harscheid et libération

Le samedi 1er septembre 2007, par Michel Guironnet

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Les prisonniers français du kommando 292 ne sont plus exclusivement affectés aux travaux pour le K.d.F Hôtel.
Certains travaillent dans une briqueterie ;d’autres travaillent dans une manufacture d’articles en cuir.
Après deux ans « au K.d.F » Marius Gaston est envoyé « à la culture » dans un petit village à une huitaine de kilomètres à l’ouest de Waldbröl : Harscheid.

En kommando agricole à Harscheid.

Depuis longtemps, presque depuis le début de leur captivité, les prisonniers français du kommando 292 ne sont plus exclusivement affectés aux travaux pour le K.d.F Hôtel.
Certains travaillent dans une briqueterie, en équipe de trois avec pelle et pioche, pour alimenter à longueur de journée des wagonnets à remplir de terre et de roches destinées à faire des briques.
D’autres travaillent dans une manufacture d’articles en cuir.

Après deux ans « au K.d.F » -juillet 1940 à juillet 1942- Marius Gaston est envoyé « à la culture » dans un petit village à une huitaine de kilomètres à l’ouest de Waldbröl : Harscheid.
Une cinquantaine de prisonniers de son kommando y est employée dans les fermes.
Il arrive dans la famille BARTH, une veuve de guerre, avec ses trois enfants. Le beau-père, âgé, était maçon. Marius Gaston va avec eux aux champs pour les travaux agricoles ou s’occupant des bêtes à l’étable, retrouvant ainsi un travail qu’il connaît bien.
« Au-delà des circonstances et de la guerre, dont ils ne percevaient dans leurs villages que des échos affaiblis, les paysans français des kommandos avaient retrouvé sans effort le rythme familier des heures rustiques, et le déroulement des saisons ne leur parlait pas un autre langage parce qu’ils l’entendaient sous un autre ciel. Près des paysans allemands, aussi simples, aussi soumis qu’eux au grand cycle éternel, ils demeuraient ce qu’ils avaient toujours été, des hommes accordés à la respiration de la nature et d’incessant labeur »
(Francis Ambrière « Les grandes vacances »

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un coin pittoresque de Waldbrol

Les premiers temps, il fait chaque jour à pied la distance du kommando de Waldbröl à la ferme d’Harscheid. Puis il sera logé, un temps, sur place, chez l’habitant.
Marius Gaston peut alors exercer sa connaissance de la langue allemande. Peu à peu, au fil des jours, il comprend de mieux en mieux les personnes de son entourage et peut aussi mieux s’en faire comprendre. Surtout qu’en général, les paysans de Rhénanie n’épousent pas le fanatisme des hitlériens.
Grâce à certaines tâches, pour lesquelles il prend seul des initiatives, Marius a même le sentiment d’une certaine indépendance. Il est, en quelque sorte, un peu intégré à cette famille. Souvent, bien que ce soit interdit, le prisonnier partage ses repas avec elle. De toute façon, la nourriture est saine et suffisante, la famille consommant les produits de la ferme.

ODOUL est dans une ferme voisine à Berkenroth, DREVET aussi est « en campagne », dans une ferme d’un village voisin. « Le propriétaire était marié avec une fille du patelin où j’étais » se souvient Marius.

Marius Gaston est désigné comme « straufman » c’est à dire « chef de kommando », homme de confiance à l’échelon du kommando agricole, chargé de récupérer le lagerfeld, argent gagné par les P.G, de le répartir à ses camarades et de leur distribuer le courrier.
Il est averti en douce par le sergent allemand des visites inspections de « Moustache »
Parce qu’il connaît bien ses habitudes et sait qu’il ne sera pas, en tant que « straufman », fouillé, Marius Gaston peut ainsi, au préalable, cacher sur lui l’argent « boche » interdit de ses copains !
Par précaution, certains gardent un ou deux « pfennings », quelques menues pièces de monnaie, dans leurs poches. Ainsi, « ayant quelque chose à se mettre sous la dent », « Moustache » fait un brin de morale, rappelle le règlement... et s’en retourne satisfait !

« Moustache, il était un peu con, mais pas mauvais ! Il savait pas compter. Il se trompait toujours en comptant les prisonniers : il y avait une avant-scène là où on logeait ; comme tu dirais un théâtre, une salle municipale ; en demi-cercle, où se tenaient les prisonniers pour l’appel... » Moustache ne trouve jamais le bon nombre : une fois ils sont 49, une fois 51, ou même 45 ! Chaque fois, étonné, il recompte... les prisonniers prennent un malin plaisir à se décaler, petit à petit, une fois comptés !
Mais même les jours où les captifs ne se livrent pas à ce jeu, Moustache se trompe souvent !
Francis Ambrière a raconté avec un humour corrosif, dans « Les grandes vacances », « cette incapacité congénitale des Allemands à effectuer convenablement un calcul aussi simple que celui d’une troupe alignée. »

Transformé en travailleur « libre »

« Le besoin de main d’œuvre de l’économie de guerre du Reich devient tel - les hommes étant massivement mobilisés sur le front russe - que les responsables désignés par le Führer vont chercher à exploiter au maximum les ressources en travailleurs des pays occupés... Sauckel, chargé des problèmes de main d’œuvre, réclame en janvier 1943 un nouveau contingent de 250000 travailleurs. Une fois de plus, Laval négocie avec lui. Cette fois il obtient, contre l’envoi de jeunes français en Allemagne, la Transformation en travailleurs « libres » de l’équivalent en nombre de prisonniers de guerre. »
« Les P.G « transformés » étaient placés, en Allemagne, et la plupart du temps dans les mêmes lieux de travail qu’ils occupaient déjà, à peu près dans la situation des travailleurs français transférés au titre de la Relève ou du S.T.O »
« Ils cessaient de porter l’uniforme et revêtaient des habits civils qui devaient leur être envoyés de France, soit par leur famille, soit par le Gouvernement...Ils touchaient désormais intégralement un salaire équivalent à celui perçu par les ouvriers allemands exerçant les mêmes tâches. »
« Ils jouissaient d’une relative liberté de circuler, dans un rayon toutefois limité, et sans échapper à toute surveillance...Désormais, ils ne dépendaient plus de l’armée mais étaient placés sous le contrôle de la police...Aux avantages conférés par la Transformation étaient donc liés des inconvénients qui n’étaient pas perceptibles par la plupart de ceux qui acceptèrent le nouveau statut....Incontestablement, un nombre non négligeable de P.G furent tentés par cette liberté relative qui leur était offerte, et les faisait sortir, en partie au moins, de l’obsédante condition de porteur de l’uniforme marqué d’un K.G. Dans bien des cas, en fait, la Transformation ne modifiait pas fondamentalement, du point de vue matériel, la situation des P.G qui continuaient de travailler au même endroit, de partager le même habitat collectif... » (Yves DURAND)

En août 1943, Marius Gaston accepte donc ce nouveau statut comme beaucoup « de ceux qui travaillent dans la culture » Ses amis DREVET et PERBOST n’en « profitent » pas, alors qu’ODOUL, lui, accepte également.

Libérés

Les grands événements qui marquent la guerre ont leur écho dans les camps et les kommandos.
Le 30 mai 1942, Cologne subit son premier grand bombardement nocturne. 1043 bombardiers y participent et lâchent 1500 tonnes de bombes sur la ville. Nul doute qu’à cinquante kilomètres de là, à Waldbröl, les prisonniers français en sont informés.

« 1944 allait encore passer comme une année d’attente indécise et résignée. Du moins jusqu’au 6 juin. Alors là, le débarquement allait fournir aux P.G, ainsi que la libération rapide de la France...l’occasion de grandes joies...manifestées publiquement sous le nez des geôliers que démoralisaient de plus en plus la tournure de la guerre... » (Yves DURAND)

Un jour, l’instituteur du village, « il était bien et il ne les aimait pas (les nazis) » se souvient Marius Gaston, lui apprend le débarquement américain en Provence (15 août 1944)
Très informé grâce aux journaux lus régulièrement, il lui dit « C’est bientôt fini ! » Il a compris que l’Allemagne va perdre la guerre.

Marius Gaston sait- il, alors, que les troupes de la XIX° Armée allemande fuient devant l’avance des Américains ?
Marius Gaston doit être à la fois heureux et inquiet pour les siens, là bas, à Saint Clair du Rhône. Dans ces circonstances, avec la peur, tout peut arriver !
Vienne et Lyon sont libérées le 3 septembre 1944 par la 1re D.F.L (Division Française Libre) du Général Diego BROSSET, aidée par les maquisards de la région.

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Aux cités Berthelot à Saint Clair à la Libération

Depuis le 8 février 1945, la 1re Armée canadienne attaque à la frontière germano-hollandaise.
La stratégie des Alliés est d’exercer une poussée - la poussée Patton- de part et d’autre de la Moselle, pour franchir le Rhin entre Coblence et Worms, et déboucher dans la vallée du Main.
L’adversaire auquel se heurte l’armée canadienne a pour consigne de défendre avec le dernier acharnement la rive gauche du Rhin.
La IX° Armée U.S doit participer à l’offensive, atteindre le Rhin et faire la jonction avec les Canadiens. Le 23 février elle franchit la Roer, avance rapidement vers Wesel...le 19° Corps atteint le Rhin à Neuss, en face de Düsseldorf.
Les attaques de la III° Armée du Général Patton sont redoutables. Tous les ponts sautent, dynamités par les Allemands en retraite sur la rive droite du Rhin.
« La véritable offensive du 12° Groupe d’armée est lancée le 23 février,... en direction de Cologne...le 4 mars, la 4° division blindée et la 104° division d’infanterie (U.S) pénètrent dans la ville...le 7, les derniers défenseurs lèvent les bras devant la cathédrale noircie par l’incendie...Au sud de Cologne, les deux autres corps de la 1re Armée atteignent le Rhin dans la région de Bonn...entre Cologne et Coblence, la confusion est totale...des Allemands se rendent en masse. » (Raymond Cartier « la Seconde Guerre mondiale »)

Le 7 mars au matin, un détachement de la 9° division blindée passe le seul pont encore intact sur le Rhin, le pont Ludendorff, devant la petite ville de Remagen. Derrière lui s’engouffrent les troupes américaines. Le 22 mars, Patton traverse le Rhin après une des plus dures opérations militaires de la guerre. La première moitié d’avril s’écoule. La tache d’huile de l’avance alliée s’étend rapidement.

Maurice ODOUL note dans son carnet : « Le 8 avril 1945, les Américains sont à peine à 3 kms au sud-est, et à 9 kms au sud-ouest.Peut être que demain nous serons dans leur rang. Bombardement par l’artillerie depuis le samedi saint (31 mars). Dans la nuit à Berkenroth, encore rien... »
« Le 9 avril, les voilà, ils arrivent, il est 9heures 5 du matin. Nous voilà délivrés. Quel bonheur ! »

« Certains prisonniers étaient restés dans leur ferme, isolés, ou dans leur petit kommando en groupe restreint et virent arriver les soldats des armées alliées sans avoir cesser jusqu’au dernier jour de mener une existence à l’abri des dangers immédiats de la guerre...
Même marquée par la simple apparition de quelques soldats alliés qui poursuivent aussitôt leur chemin, laissant le P.G rejoindre seul un centre de rapatriement pour être acheminé vers la France, la libération est un passage inoubliable...D’autres prisonniers, individuellement ou par petits groupes, complètement coupés au hasard de la débâcle des structures qui les rattachaient naguère aux stalags, entreprennent de gagner seuls des centres de rapatriement les plus proches des frontières françaises...sans attendre les transports collectifs organisés par les Alliés, trop lents à se mettre en place...On écume les fermes et les boutiques du voisinage pour assurer le ravitaillement. » (Yves DURAND)

Marius Gaston, « sachant que les Américains sont dans le coin », se procure ; on ne sait trop comment ; une charrette et un cheval. Avec deux ou trois camarades, il va partir sur la route à la rencontre de ses libérateurs.
« Là où on allait camper (dans les fermes) ... pour se ravitailler avant de partir, on débarrassait ce qu’il y avait ! »

Comme pour d’autres prisonniers au bord de la route, les Alliés les font monter dans un camion « et quand ils avaient un chargement (de prisonniers) ils foutaient le camp ! »
Rassemblés dans les gares, les prisonniers sont orientés, selon leurs destinations, vers l’un ou l’autre des centres mis en place pour leur rapatriement.
Avec ses amis de captivité, Marius Gaston part de Berkenroth, bourgade vers Harscheid et Waldbröl le mercredi 2 mai.

ODOUL a noté l’itinéraire du retour : « Godesberg, Bonn, Düsseldorf, Dûren, Stolberg, Aix la Chapelle, Liège, Namur (où ils se restaurent), Charleroi, Ercuelinnes. Le 3/05 :Jeumont, Maubeuge, Hirson ». C’est ici que les amis se séparent, ODOUL rejoignant le lendemain le centre d’accueil des P.G à la Gare d’Orsay à Paris.

A Hirson (Aisne) Marius remplit des papiers de formalités, on lui offre une bonne douche et un sérieux nettoyage de ses vêtements ainsi qu’un vrai repas.
En train, il passe à Langres puis Lyon et enfin, au matin du vendredi 4 mai 1945, arrive à Vienne. Il est hébergé dans le dépôt des V.F.D, juste à côté de la gare, et mange à midi à l’Hôtel du Nord.
En fin d’après midi, en voiture, Marius Gaston est emmené à Saint Clair. Au Gabion, il embrasse avec émotion Victorine, sa mère et Henri, son frère. Fernand est là aussi, revenu de captivité en Allemagne il y a quelques jours à peine. Enfin les voilà réunis !

A l’église de Saint Clair, les cloches sonnent pour fêter le retour de chaque prisonnier dans ses foyers. Le lendemain, aux cités Berthelot, Régine VALENTIN ; sa future épouse mais elle ne le sait pas encore ; entend la sonnerie et demande quel est ce prisonnier rentré au pays. Quand on lui répond qu’il s’agit d’un fils GUIRONNET, elle s’étonne : « Mais il est déjà rentré il n’y a pas longtemps ! » (Fernand en effet est arrivé le 25 avril) ... « Et bien c’est son frère qui est arrivé » lui dit-on !

A Grenoble, le 17 mai, Marius Gaston va faire remplir sa « fiche de démobilisation » Après, il doit avoir encore le visa de la gendarmerie de Vienne, visa obtenu le 12 juin. Puis le 14 juin, il peut se présenter à la perception du Péage de Roussillon pour toucher son pécule. Son papier s’enrichit d’un tampon « Payé » avec ces précisions : « A perçu 4 paquets de cigarettes » « A perçu 1 jour de tickets d’alimentation »
Marius Gaston, après toutes ces démarches, va enfin pouvoir fumer tranquille et goûter sa liberté retrouvée.

Finalement, pense t’il, cette captivité en Allemagne ne s’est pas mal passée. « On a pas été si malheureux que cela »
C’est vrai que comparé à d’autres camps, et même aux Russes détenus à Waldbröl, les Français prisonniers du kommando 292 étaient bien traités.
« Mais si l’on évoque ceux qui sont morts, d’accident ou de maladie, loin des leurs ; les évasions sans succès sanctionnées par un séjour à Rawa Rüska, et plus communément les inquiétudes fréquentes dues à l’irrégularité des courriers d’arrivée, les mauvaises nouvelles parfois, venant de la famille, avec leurs conséquences, les demandes de divorce. Même en l’absence de malheur et d’inquiétudes précises, les atteintes au moral causés par la longueur de cette détention pouvaient, à certains moments, gagner chacun de nous. Pour bien comprendre ça, il faut l’avoir subi »
(J.Gouzy)

Fin

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7 Messages

  • En captivité 3 8 septembre 2007 19:25, par klavdia

    Les conditions de la captivité furent très différentes selon l"emploi qu’on leur assignait et surtout la localisation de leur stalag. Mon oncle revint amer et déprimé et refusa toujours de parler de ce qu’il avait vécu. Se bornant à dire : "un an de guerre et cinq de bagne nazi - six années de jeunesse perdues, de cauchemars, d’inquiétudes, d’angoisse, de vexations, trouille des bombardements. Plus de six millions de civils écrabouillés, surtout des femmes et des enfants que les braves prisonniers français étaient chargés de dégager des décombres. Ecrire un livre (500 pages au moins) c’était revivre ce cauchemar".

    Fait prisonnier le 20.6.40 au Col de la Parière dans les Vosges, il se retrouva dans le Stalag IIA de Neu Brandebourg et travailla un an dans une ferme à Boïtin, bien qu’il soit un bourgeois aux mains blanches ; puis, passa quatre ans sur la voie ferrée de la Reichbahn entre Lübeck et la frontière polonaise. Libéré par les Américains le 4 Mai 1945.

    Répondre à ce message

    • En captivité 3 5 décembre 2012 11:34, par René vachon-France

      Nous sommes en 2012, et je réponds à votre message de 2007 ; c’est que je trouvequelqu’un qui me parle du stalag 2a où mon père était.Il a également beaucoup souffert. Avez-vous de plus amples renseignements sur ce stalag ?
      Cordialement
      René Vf

      Répondre à ce message

  • En captivité 3 3 mai 2008 13:50, par Reine Paris

    Mon père a dû faire partie des ces hommes utilisés comme bêtes de somme. Il n’a jamais parlé de sa captivité. J’en déduis que cela a dû être très dur. Lui-même a été envoyé travailler dans une ferme du côté de Haguenau ou Gaguenau jusqu’en 41.
    A vous lire, je comprends ce qu’il a certainement enduré jusqu’à ce qu’il soit envoyé en Allemagne comme "requis". J’ai cherché dans vos photos de groupe su par hasard je ne le voyais pas. Hélas non. En tout cas merci de nous permettre de lire
    ces témoignages.

    Répondre à ce message

  • En captivité 3 19 décembre 2013 19:47, par allouche

    je suis a la recherche détenteur d’archives des rapatries
    des prisonniers de guerre par le centre de rapatriement de hirson DURANT LA 2EME GUERRE MONDIAL

    Répondre à ce message

  • Stalag 6 G 22 février 2015 19:31, par IMBERT René-Jean

    Je cherche des renseignements sur mon père aujourd’hui décédé.IMBERT René au stalag 6 G travaillait je pense comme grutier dans une usine de fabrication de sous-marins ? il servait à l’occasion d’interprète entre Allemands et Français puis plus tard entre Italiens car il connaissait ces 2 langues.Je pense qu’il a pu ètre homme de confiance à un moment.Il est rentré chez nous à Bordeaux en Mai 45,
    Ayant peu raconté son histoire je ne sais pas où il a été fait prisonnier,ni quel a été son périple de retour.Je sais juste que son point de départ d’Allemagne a été Cologne.Merci
    d’avance à ceux qui auront une information

    Répondre à ce message

  • En captivité 3 16 janvier 2017 14:29, par HECQUEVILLE

    Merci beaucoup pour votre réponse rapide.

    Oui j’ai lu vos 3 articles forts intéressants

    En effet le tampon en question se trouve sur une enveloppe et j’ai également une photo de 3 personnes dont mon beau-père.

    Michel HECQUEVILLE

    Répondre à ce message

  • En captivité 3 30 juin 2019 15:08, par Danion

    Bonjour,
    Je découvre avec un grand intérêt votre récit.
    Mon père (décédé en 2005), a été fait prisonnier à Anglure (Marne) le 14 juin 1940, transféré au Stalag Il A, puis au Stalag Il E.
    Comme beaucoup il n’a pratiquement pas parlé de ses 5 années de captivité.
    Je sais seulement qu’il a travaillé dans des fermes.
    Je viens de trouver quelques unes des lettres envoyées à sa famille, mais avec très peu de détails sur sa vie et ses conditions de PG.
    Malgré de nombreuses recherches sur internet, je n’ai pas retrouvé quel avait pu être son parcours entre Anglure et le Stalag IIA (à pied ? En train ?) et qui avait libéré le stalag IIE (les américains ? A quelle date ?)
    Merci d’avance si vous avez des réponses ou une piste de recherches.

    Répondre à ce message

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