Le fantasme suprême du généalogiste est de reléguer le plus vénérable des porteurs de son patronyme au rang de simple rejet d’une souche plus ancienne. Mais l’actuel titulaire du sommet de notre SOSA patronymique, apparu ex nihilo d’on ne sait où et à une date au mieux incertaine, n’est pas la seule épine irritative de nos enquêtes sur notre saga familiale : de temps à autre apparaît un de nos collatéraux qui s’empresse de se volatiliser sans laisser d’autre trace que son acte de naissance.